Harpagon Inquiétant

seul sentiment que la plupart des gens remportent chez eux après une comédie. D'ailleurs, les personnages nuisibles, comme Tartuffe et Harpagon, perdent leur côté dangereux car ils sont toujours joués à la fin d'une comédie. Il suffit de voir Tartuffe emprisonné, Dom Juan damné, Géronte roué de coups. Dans une tragédie, ces personnagees inquiétants entraînent la mort du héros, et cela afflige et révolte le spectateur. Par exemple, Don Salluste, dans Ruy Blas de HUGO, entraîne le courageux

littéraires ← différents types de comédie ? de mœurs, d’intrigue, de caractère cf le titre L’Avare : un caractère, un défaut, un vice, une passion ← fonction de la comédie de caractère ? = dénoncer un vice, inacrané dans un personnage (l’avare = Harpagon qu’on entend ici s’exprimer) ⇨ pour l’analyse, on dispose d’un certain nombre d’outils associés au genre, qu’il faut recenser de manière précise : ← les procédés comiques : ▪ comique de situation : H. entre sur scène comme un fou, en courant

unique et, une fois joué, il ne se reproduira pas. Néanmoins, une pièce est aussi à chaque fois différente, au gré des mises en scène, des acteurs et même du public. La mise en scène de L'Avare avec Jean Vilar, Harpagon inquiétant et monstrueux, et celle avec Charles Mauclair, Harpagon malin et amusant, composent un Avare totalement différent, tantôt tragédie tantôt pure comédie. La pièce, bien que figée dans son texte et dans son action, fruit de créateurs toujours nouveaux, n'est jamais achevée

des apartés ; « paranoïa » d’Harpagon soupçonnant tout le monde qui crée un effet de comique mais est aussi inquiétante (notamment pour ses enfants). contraste entre la brutalité d’Harpagon et la soumission de ses enfants. – Idées de mise en scène : jeu d’Harpagon quand il détaille les vêtements (caricature possible et résistance exaspérée mais muette de Cléante) (l. 29-34) ; Harpagon avec une calculatrice pour estimer le montant des intérêts de placement (l. 34-36) ; jeu des « signes » et

sur l'exaltation mélodieuse de sentiments intimes (nostalgie, regret, tristesse, joie, amour...). On aura donc un champ lexical des sentiments, les modalités exclamatives et interrogatives, mais aussi un travail sur le rythme et les sonorités.  Harpagon :  Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Justice, juste ciel !... (il se prend lui-même le bras) Rends-moi mon argent, coquin !... Ah ! c’est moi. (Molière) comique > susciter le rire Le comique peut provenir des situations (quiproquos, décalage

nombreux points communs qui les rapprochent : ils partagent les mêmes sentiments (l’amour), rencontrent les mêmes obstacles (la pauvreté et l’hostilité présumée d’Harpagon) et envisagent la même solution – trouver l’appui d’un tiers pour parler à Harpagon (l. 98-101, l. 181-182). ■ Une scène d’exposition Qu’est-ce qu’une scène d’exposition ? Après avoir rappelé la notion de situation initiale, déjà rencontrée en Sixième et en Cinquième, on définira ce qu’est l’exposition au théatre : acte ou

sur l'exaltation mélodieuse de sentiments intimes (nostalgie, regret, tristesse, joie, amour...). On aura donc un champ lexical des sentiments, les modalités exclamatives et interrogatives, mais aussi un travail sur le rythme et les sonorités.  | Harpagon : Au voleur ! Au voleur ! A l’assassin ! Justice, juste ciel !... (il se prend lui-même le bras) Rends-moi mon argent, coquin !... Ah ! c’est moi. (Molière) | comique> susciter le rire | Le comique peut provenir des situations (quiproquos, décalage

s’agit de sa cassette qui a été volée, alors qu’il s’agit en réalité de sa fille dont Valère est amoureux. La comédie se compose de divers procédés comme, le comique de caractère dans lequel les défauts des personnages sont accentués pour faire rire, Harpagon et son amour de l’argent dans l’Avare en est un bon exemple. Le comique de situation, dont le quiproquo est un élément qui y est souvent utilisé. Le comique de mots également, dans UBU Roi d’Alfred Jarry, par exemple. Pièce dans laquelle le langage

donner un cadre temporel à son récit, l’époque choisie n’est pas contemporaine du lecteur, elle est soit très ancienne et fait référence à un passé mythique comme dans les textes de Fénelon, Esope ou Montesquieu soit dans un futur inconnu, parfois inquiétant, comme dans « le meilleur des mondes » de Aldous Huxley ou « 1984 »de Georges Orwell. Toujours dans le but de distraire son lecteur, de l’emmener plus loin, l’auteur peut également créer un dépaysement par le lieu dans lequel il place son action

concernées et sur un ton plaisant. Dans ses œuvres théâtrales, Molière utilise la comédie pour critiquer les mœurs de son époque et les comportements des 3 ordres de la société. Par exemple dans L’avare, il dénonce l’avarice d’un vieil homme nommé Harpagon qui préfère son argent à ses enfants. Les spectateurs de ses pièces peuvent se retrouver à travers les personnages, tout en gardant une certaine distance avec eux, et ainsi prendre conscience de leurs défauts ou de leurs vices afin de se corriger