Havre-Saint-Pierre

quotidien; la lecture devient ainsi une sorte de divertissement. Et parfois, le roman nous donne vraiment l'impression qu'on a affaire à la réalité. C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques du roman. Dans le roman de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Paul et Virginie (1788) l'histoire se passe à l'époque des colonies sur l'Île de France, l'actuelle Île Maurice. L'intrigue est donc vraisemblable, et l'espace crée en plus un effet de réel mais les personnages n'ont pourtant pas existé. L'auteur

le procès de l’éducation romantique que Flaubert va conduire à travers les échecs de son héroïne : ses conversations avec les sœurs et notamment avec une vieille fille, ses lectures de romans sentimentaux comme Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre, les œuvres à la mode médiévale de W. Scott, les essais pseudo-historiques de Chateaubriand, tout enflamme l’imagination de la jeune fille qui se met à rêver amours-passions, aventures exotiques, religiosité sentimentale. D’où les affreuses déceptions

une composition assez simple en deux parties horizontales que l'on devine en séparant le tableau au niveau de la ligne créée par l'isocéphalie des personnages au premier plan. La partie du bas concerne la scène principale: la remise des clefs à Saint Pierre par Jésus et la partie au dessus concerne deux autres scènes de l'évangile, une à droite: la tentative de lapidation du Christ et une a gauche: le paiement du tribut. Cette partie présente aussi le contexte urbain avec la représentation de bâtiments

démontre bien qu’il n’y a pas de règle en littérature et que l’écriture est libre, qu’elle sort tout droit de l’imagination de l’auteur. Ainsi, alors que les héros romantiques amoureux comme Paul de Paul et Virginie de Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, ou bien encore Oswald dans Corinne de Madame de Staël sont braves et intrépides, Frédéric est naïf, ce qui fait la particularité et l’originalité de ce personnage.

destructrices de la société. Une fois Virginie en France suite à l’appel d’une parente riche, la civilisation effraie et dégoûte sa pauvre âme ; elle revient, et meurt dans un naufrage, sous les yeux de Paul. Derrière cet évènement, Bernardin de st pierre rend la société criminelle étant indirectement responsable de la mort de Virginie. En fait, si cette dernière n’aurait pas quitté son ile, elle ne serait pas au bord de ce bateau et donc elle ne serait pas morte. La mise en valeur de l’utopie sert

bien volontiers au bon plaisir du Très Haut. Je n’aime pas seulement rire, m’éloigner, m’amuser, de presque tout, me moquer des autres et surtout de moi. Disciple optimiste, attardé et vraisemblablement unique en nôtre âge de Bernardin de Saint-Pierre, de Leibniz, du Garo repenti de la fable de La Fontaine et du docteur Pangloss, je m’obstine encore à penser que DIEU se charge du monde et des hommes plutôt mieux que les hommes. L’histoire a plus de talent que ses acteurs les plus géniaux

de Dieu de Saint-Augustin Etats et Empires de la Lune de Cyrano de Bergerac Micromégas et Candide de Voltaire Les Lettres persanes de Montesquieu : Histoire des Troglodytes Voyage au pays des chevaux de Jonathan Swift Supplément au voyage de Bougainville de Diderot L’Ile de la passion et La colonie de Marivaux Les utopies des du siècle des Lumière : • Libertalia dans « Histoire Générale des Pyrates de typiak » de Daniel Defoe, 1724. • L'Île des esclaves et La Colonie de Pierre Carlet de

I. Questions 1. On retrouve dans les personnages créés par Bernardin de Saint-Pierre des personnages familiers, capables d’héroïsme dans les moments de danger, quand la passion amoureuse les entraîne. C’est le cas de Paul qui, amoureux de Virginie, est prêt à se sacrifier pour lui venir en aide. Mais il ne s’agit pas ici d’un héros hors du commun, capable de prouesses exceptionnelles : le jeune homme ne parviendra pas à sauver du naufrage la jeune fille qu’il aime. À l’inverse, chez Alexandre

tire que des conséquences très inhumaines.(…) Je suis fâché de voir que des philosophes qui combattent les abus avec tant de courage n’aient guère parlé de l’esclavage des Noirs que pour en plaisanter. Ils se détournent au loin. Ils parlent de la Saint- Barthélemy, du massacre des Mexicains par les Espagnols, comme si ce crime n’était pas celui de nos jours, et auquel la moitié de l’Europe prend part. Y a t-il donc plus de mal à tuer d’un coup des gens qui n’ont pas nos opinions qu’à faire le tourment

attend quelque chose, n’importe quoi, qui puisse la sortir de cet ennuie, cette vie lassante et sans couleurs. Rien n’es autant à la hauteur de l’amour fou qu’éprouve Paul envers Virginie dans  « Paul et Virginie » de Jacques-Henri BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Madame de Bovary rêve de tout son être de vivre un jour une telle passion. B- Espoirs irrévocable d’une vie passionnante « Elle ne savait pas qu’elle serait ce hasard, le vent qui le pousserait jusqu'à elle, vers qu’elle rivage il la mènerait