Henri Bergson

Amable) "Depuis des siècles, la religion mène une guerre d'indépendance acharnée pour se libérer du joug divin. Elle est arrivée à se suffire à elle-même, et d'aucuns en ont fait une véritable industrie, certainement une des plus florissantes" (Henri Mertz, poète alsacien / Au siècle des hommes sans tête) "La pérennité millénaire des religions n'est due qu'à cet envahissement intempestif des consciences enfantines, cette violation permanente de leur liberté par une information forcée, qui est

la conscience, ni que la conscience soit une fonction du cerveau. Tout ce que l'observation, l'expérience, et par conséquent la science nous permettent d'affirmer, c'est l'existence d'une certaine relation entre le cerveau et la conscience ». Henri Bergson, L'Énergie spirituelle (1919) « La signification passé est étroitement dépendant de mon projet présent. Cela ne signifie nullement que je puis faire varier au gré de mes caprices le sens de mes actes antérieurs ; mais, bien au contraire, que le

s'obtient la liberté, mais par la destruction du désir » : Épictète "Le désir est l’appétit accompagné de la conscience de lui-même." : Spinoza 5) LE LANGAGE "Le mot ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal." : Henri Bergson "Danger du langage pour la liberté de l’esprit : chaque mot est un préjugé." : Nietzsche « L’homme, seul de tous les animaux, possède la parole. » : Aristote « La parole a beaucoup plus de force pour persuader que l’écriture. » : Descartes «

spéculateurs, mais ne lui échappe-t-elle pas aussi facilement ? Les médias sont des machines de contrôle et de manipulation de la pensée, mais qui peut prétendre avoir pouvoir sur la pensée et l’opinion d’autrui ? Bref, on peut partager l’inquiétude de Henri Bergson, dans Les Deux Sources de la morale et de la religion, qui, constatant la croissance démesurée des pouvoirs de l’humanité, se demandait si l’âme avait conservé une maîtrise de ses propres pouvoirs, autrement dit si les moyens mis au service de

que leur aspect impersonnel, celui que le langage a pu noter une fois pour toutes parce qu'il est à peu près le même, dans les mêmes conditions, pour tous les hommes. Ainsi, jusque dans notre propre individu, l'individualité nous échappe. Henri Bergson, Le Rire, III, 1, Paris, Alcan, 1900, pp. 117-118. II/ Comment éduquer cette perception? ALa perception, un acte construit Il existe des conditions préalables qui sont nécessaires à une perception, à la différence de la sensation qui nécessite

Henri Bergson : la notion de duréeEssai sur les données immédiates de la conscienceINTRODUCTIONEn publiant en 1889 l'Essai sur les données immédiates de la conscience, Bergson jette les bases d'une philosophie profondément originale et novatrice, en total décalage avec les courants de pensée de son époque. Contre l'intellectualisme qui pose le primat des opérations de l'intelligence, il affirme l'immédiateté de l'intuition ; contre l'associationnisme qui explique la vie psychique par la seule juxtaposition

siècle, Bergson fait un constat bien étrange : même si les hommes ont la faculté d'agir, fruit de leur conscience, il ne semble qu'extraire de chaque problème, les uniques informations qui le mèneront à la résolution, l'éloignant ainsi de la richesse du réel. Les hommes sont-ils capable d'accéder par leur conscience et leur sens à la réalité ? Sont-ils même conscient d'échapper à une grande partie de ce qu'il contemple ? Enfin quels sont les enjeux de cette ignorance ? Pour ce faire Bergson procède

donc que d'illusions. Remarquons au passage que terme même d'imitation renferme le sens de mensonge : une imitation, par le fait qu'elle ne fait qu'imiter, ne sera jamais ce qu'elle tente d'être. Texte 4 : Henri Bergson, En quoi ce texte vous paraît-il s'opposer au texte 3 ? Henri Bergson s'oppose à Platon dans la mesure où il attribue à l'artiste, et par conséquent au peintre, des qualités supérieure à celle du commun des mortels d'accès à la vérité, qui lui permet d'avoir mieux accès à la réalité

Le Rire SYNTHESE DE FRANÇAIS LE RIRE Documents : Henri BERGSON, essai, Le Rire, 1900 Yves DERAI et Laurent GUEZ, essai, Le Pouvoir des Guignols, 1998 Lucas FARCY, Interview d’Olivier SAUTON, La dérision permet d’aborder les sujets sensibles, 2010 Affiche du film Le Dictateur, Charlie CHAPLIN, 1940 Les quatre documents de ce corpus traitent du thème du Rire. Ils posent la question de savoir quels sont les rapports entre le Rire et l’Homme ainsi que la fonction sociopolitique du rire. Dans

occupe une fonction sociale majeure dans l’appréhension de l’interculturel. Le corpus qui nous est présenté témoigne en effet, par l’objet même qu’il tente de circonscrire, des nombreux questionnements qu’a suscités le phénomène du rire. Le philosophe Bergson montre qu’en participant à une identité collective, le rire façonne la vie sociale. Dans un article récent, Laurence Consalvi rappelle également que le rire ouvre un espace socialisant de rencontres et d’échanges. Les deux autres documents, le prologue