Henri de Marsay

Balzac n’aime que les personnages qui ont un destin. L’être balzacien par excellence est celui de l’excès. Tous ceux auxquels l’auteur s’est visiblement attaché sont des révoltés (Calyste du Guénic dans Béatrix), des hors-la-loi (Vautrin, Henri de Marsay dans Histoire des Treize), ou des bolides humains qui traversent avec violence les étages de la hiérarchie sociale (Eugène de Rastignac) . La création du personnage balzacien se fait en trois étapes. D’abord, Balzac part de gens connus ou de personnages

Le personnage : En fait, Gratien-Henri-Victor-Jean-Joseph Bourignard ou Ferragus. Ancien entrepreneur de bâtiments, jadis fort riche et l'un des plus jolis garçons de Paris; il a été simple ouvrier et les compagnons de l'ordre des Dévorants l'ont élu pour chef sous le nom de Ferragus XXIII (Ferragus). En 1806, il a été condamné à vingt ans de bagne; miraculeusement évadé; depuis recherché en vain quique mêlé à de nombreuses intrigues ténébreuses. En 1815, avec Marsay dans l'expédition de l'hôtel San

donne que le stricte nécessaire la raison pour laquelle Delphine est toujours en quête de l’argent. Elle vient arracher à on père les derniers deniers du vieillard pour payer les dettes contractées par elle chez Gobseck en faveur de son amant Henri de Marsay. Devenue la maîtrisse de Rastignac, elle s’installe avec lui dans un petit appartement aménagé par le Père Goriot qui pense finir ses jours aux côtés des deux tourtereaux ; hélas les espoirs du vieux seront déçus. Delphine est entièrement occupée

était directeur des vivres de la 22e division militaire de Tours),il naquit le 20 mai 1799 à Tours. Il a 2 soeurs et 1frère nés juste après lui: Laure, en 1800, avec qui il entretint toute sa vie des rapports privilégiés, puis Laurence en 1802 et Henri en 1807. Le 22 juin 1807, à l'âge de huit ans, Honoré de Balzac entra comme pensionnaire au collège de Vendôme:ce qui fût expérience traumatisante qui nourrit son roman Louis Lambert (1832). Le 1er novembre 1814, la famille Balzac quitta Tours et s'installa

Sorel, le héros de Le rouge et le noir de Stendhal, roman dédié aux «happy fews»), le jeune mélancolique ennuyé (voir Octave de La Confession d´un enfant du siècle de Musset), l´ homme surhumain et diabolique (voir p.ex. Maxime de Trailles et Henri de Marsay , héros de La Comédie Humaine de Balzac) ou bien déjà la caricature du dandy, le jeunot à la mode, dont l´apparence devient ridicule (voir Charles Grandet dans Eugènie Grandet de Balzac). Vers la fin du siècle le dandy jouait encore une

que vit le jeune Henry de Marsay dans La fille aux yeux d’or de Balzac. Or la description initiale de la capitale met en évidence un bouillonnement d’activité qui entraîne chacun à poursuivre ses intérêts et, avec « une haletante avidité », à rechercher « l'or et le plaisir ». L’auteur dépeint un milieu dans lequel l’individu ne peut que suivre les inclinaisons sociales générales, présentées comme bien peu estimables. De ce fait, de même que les Parisiens, De Marsay sera incapable d’orienter

83. 84. Odes et ballades, préface de 1826. La Vieille Fille, Pl., t. IV, p. 841. Pl., t. V, p. 544. Pl., t. IV, p. 692. Henri Peyre, Qu’est-ce que le classicisme ?, Nizet, 1965, p. 165. Pl., t. V, p. 175. L’image pathétique dans les « Scènes de la vie de province » 77 d’Illusions perdues, à succomber au pouvoir de séduction de Vautrin. Plus loin, nous apprenons que de Marsay examinant le jeune homme « laissa retomber son lorgnon si singulièrement qu’il semblait à Lucien que ce fût le couteau de

est planté au cœur de l’humain, scandale dénoncé dans bien des Études de mœurs. Égoïsme et péché d’orgueil concentrent chez ce personnage un versant satanique et caïnique, qui est refus de la continuation génésique, et que nous retrouvons chez Henri de Marsay. » Brigitte Grente-Mera définit le mythe comme« étant le point de contact entre l’humain et le divin, il établit donc clairement le rapport de celui-ci au sacré, ici l’irruption du surnaturel dans le réel. » Le Don Juan balzacien

l´aristocrate d´âme (voir Julien Sorel, le héros de Le rouge et le noir de Stendhal, ), le jeune mélancolique ennuyé (voir Octave de La Confession d´un enfant du siècle de Musset), l´ homme surhumain et diabolique (voir p.ex. Maxime de Trailles et Henri de Marsay , héros de La Comédie Humaine de Balzac) ou bien déjà la caricature du dandy, le jeunot à la mode, dont l´apparence devient ridicule (voir Charles Grandet dansEugènie Grandet de Balzac). En plus …. C' est encore à cause de l'argent que le

nur einmal oder (wie Vautrin und Rubempré) in wenigen Romanen Verwendung, wohingegen- vom absoluten Spitzenreiter Nucingen abgesehen, der nicht weniger als einunddreißigmal wiederkehrthäufig auftretende Gestalten wie Horace Bianchon (29mal) und Henri de Marsay (27mal) nach Lottes Worten nur die „Bauern in Balzacs Schachspiel“ darstellen.» 5 1.1. L’intérêt de la thèse Parce que la Comédie humaine, comme elle a été conçue du vivant de Balzac, est un système clos, se pose la question d’une analyse à valeur