Parmigianino

- HISTOIRE DE LʼART - LE MANIERISME I. Lʼévolution de lʼart maniériste A. Parmigianino, dit le Parmesan (1503 - 1540) Orphelin depuis lʼâge de deux ans, il montra déjà ses dons artistiques lorsquʼil fréquenta lʼatelier de ses oncles paternels, Michele et Pier Ilario Mazzola, modestes peintres de province. Sa ville natale, Parme, était passée par une période dʼagitation politique. Pendant une grande partie du XVe siècle, elle avait été soumise au contrôle des dynasties lombardes. Lʼabsence

Michelangelo Buonarroti dit, (sc, pt, arch, ing, poé) Palissy, Bernard (cér, sci) Palladio, Andrea di Pietro della Gondola, dit (arch) Pollaiolo ou Pollaiuolo, Antonio di Jacopo Benci, dit Antonio del (sc, pt) Parmesan, Francesco Mazzola, dit Il Parmigianino, en fr. dit le, (pt) Perugin, Pietro di Cristoforo Vannucci Perrugino, dit le (pt) Piero di Cosimo (pt) Pontormo, Jacop Carucci dit le, (pt) Primatice, Francesco Primaticcio, dit le (pt, déc) Quarton, Enguerrand (pt) Raphaël, Raffaello Sanzio

caractérise en outre comme un art de répertoire, où les artistes puisent chez Raphaël ou Michel-Ange des formules pour définir leur vocabulaire spécifique. La pietà du Vatican de Michel-Ange est ainsi retravaillée dans la « Madone au long cou » de Parmigianino, vers 1535-1540.Le maniérisme est donc un jeu artistique de l'emprunt, mais aussi un jeu de codes et de symboles souvent troubles. Il s'adresse ainsi aux lettrés de l'époque, en multipliant les allusions et les citations, au risque de brouiller

fascine. L'illusion concerne non pas la peinture mais le miroir parce que le premier élément que j’ai perçu dans cette œuvre est la surface bombée du miroir convexe. En oubliant que je suis face à une peinture, Le Parmesan [Francesco Mazzola, dit Il Parmigianino] a réussi à me piéger : ce que j'ai regardé d'abord, c'est une image reflétée. J'ai cru donc, un instant, voir une image dans un véritable miroir. Et si cette illusion a fonctionné si bien, c'est parce mon appréhension visuelle de cet objet a été

I. Introduction: Francesco Mazzola dit le Parmesan est né en 1503 à Parme et mort en 1540. Il est issu d'une famille de peintres qui lui donne donc l'occasion de s'initier à l'art. Il se forme auprès de Corrège, un autre peintre de son époque. A partir de 1522, il peint certaines fresques de l'église San Giovanni de Parme. Il consacre six années à la Vierge au long cou et pourtant l'œuvre reste inachevée, elle ne satisfait pas son créateur. Cette œuvre était commandée par Elena Baiardi

Nom : Girolamo Francesco Mazzola dit Le Parmesan Nationalité : Italien Periode : Né le 11 janvier 1503 et mort le 24 aout 1540 Lieu d’exercice : Parme Particularité de sa peinture : Ses realisations, originales et empruntes d’une remarquable élégance témoignent d’un talent qui s’inscrit dans la lignée des manieristes Joue du miroir convexe mais n’est pas le premier. Merveilleux dessinateur, coloriste raffiné. Ses lignes élégantes, les silouettes élancées de ses personnages et de l’harmonie

son arrivée sur le trône de saint Pierre rompt avec l'austérité de son prédécesseur Adrien VI et les artistes qui avaient quitté Rome reviennent, de nouveaux talents provenant de toutes les régions d'Italie et de l'étranger se retrouvent :  Parmigianino Autoportrait, 1524, Vienne, Kunsthisthorisches Museum  Perin del Vaga Madone, vers 1535, Rome, Palazzo Montecitorio  Baldassarre Peruzzi Les muses dansant avec Apollon  Polidoro da Caravaggio Adoration

reconnait des peintures maniérismes grâce à quelques caractéristiques comme le fait que l’image est trouble, obscure, qu’elle est souvent désunie, l’image présente souvent une déformation des corps et des visages comme dans la « Madone au long cou » de Parmigianino (1503-1540), des tons crus, la recherche du mouvement dans la peinture, une exagération des formes, etc. Les principaux artistes maniéristes ont évolués de fin XV à début XVII. Ils sont Francesco Xanto Avelli (1487-1542), Giorgio Vasari (1511-1574)

catégories : Eros et Thanatos. D’abord, le plaisir érotique peut dépasser le stade du thème, du sujet de l’œuvre, pour s’élever à celui de la sensation éprouvée par le spectateur. C’est notamment le cas du Cupidon taillant son arc réalisé par le Parmigianino en 1535 et conservé au KHM de Vienne. La figure de Cupidon est certes représentée de façon à ce que le spectateur voir un beau corps, mais l’aspect érotique reste assez implicite et relève d’ailleurs de l’interprétation. Cette interprétation

caractérise en outre comme un art de répertoire, où les artistes puisent chez Raphaël ou Michel-Ange des formules pour définir leur vocabulaire spécifique. La pietà du Vatican de Michel-Ange est ainsi retravaillée dans la « Madone au long cou » de Parmigianino, vers 1535-1540. La figure serpentina est aussi une formule fréquemment citée dans les oeuvres de Bronzino, notamment le Noli me tangere de 1561[2]. Il ne faut pas voir seulement les artistes maniéristes en rupture vis-à-vis