Henri Michaux Qui Je Fus

mots comiques, des coq-à-l’âne, des ellipses disloquent le réel pour le reconstruire plus tard selon une vision nouvelle très éloignée de nos concepts routiniers. La poésie est alors accord entre le monde et la sensibilité du poète, comme le disait Henri Lemaître : « L’essence de la poésie (…) c’est peut-être le sentiment continu de correspondances secrètes, soit entre les objets de nos divers sens, formes, couleurs, sons et parfums, soit entre les phénomènes de l’univers physique et ceux du monde

Poésie Saison 2 (été 2014) _ Auteur(e)s publié(e)s dans le cadre de l’exposi‐ tion 2014 : | André Suarès | André Laude | René Char| Boris Vian | Michel Butor| Charles Péguy | Jorge Luis Borges | Ed‐ mond Jabès | Jorge de Lima | Émile Nelligan | Henri Michaux | Georges Rodenbach | Pierre Reverdy | Pierre Jean Jouve |  Léopold Sédar Senghor | François Mauriac | | Amrita Pritam | Jeanne Dortzal | Marie Rouanet| Alice de Cham‐ brier| Sybil O’Santry | Maria Luisa Spaziani | Andrée Chedid | Christina Rossetti|

perception. 2 Centre Pompidou / Dossiers pédagogiques / Art et philosophie : LA PERCEPTION, UN CHOIX DE TEXTES PHILOSOPHIQUES L'ART COMME LIBÉRATION DES POTENTIALITÉS PERCEPTIVES LA PERCEPTION : UN TRAVAIL DE SÉLECTION UTILE À L’ACTION Henri Matisse, Le Luxe I [été 1907] Huile sur toile, 210x138 cm Achat, 1945 - AM 2586 P Photo Philippe Migeat - Service audiovisuel du Centre Pompidou - Dist. RMN-GP © Succession H. Matisse Une interrogation philosophique sur les rapports de l'art et

Benoit... Harrower, Variations sur la mort de période fondatrice et capitale à ses Jon Fosse, Comme un chant de David, période fondatrice et capitale à ses Jon Fosse, Comme un chant de David, yeux. traduction des psaumes de Henri yeux. traduction des psaumes de Henri Au cinéma et à la télévision, il a Meschonnic, La Mort de Tintagiles de Au cinéma et à la télévision, il a Meschonnic, La Mort de Tintagiles de notamment tourné avec Arnaud des Maurice Maeterlinck. notamment tourné avec Arnaud

Malipiero Fantinelli, puis Palumbo Fossati Le Palais Corner della Regina Le Palais Mocenigo à San Stae Le Palais Renier-Michiel Le Palais Dario, sur le Grand Canal, près de La Salute, abrita au début du XXe siècle la villégiature des écrivains français Henri de Regnier et Paul Bourget. Ce palais a une réputation inquiétante car nombre de ses propriétaires successifs y sont morts de causes non naturelles (Rawdon Brown ou Raoul Giardini entre autres). Le Palais Contarini del Bovolo Le Palais du couturier

décadentisme et le symbolisme qui ont en commun l’éclatement de la forme poétique avec l’utilisation du vers libre et le refus du prosaïsme au bénéfice de la suggestion avec un goût pour le raffinement et l’irrationnel. On peut citer les noms de Jean Moréas, Henri de Régnier, Albert Samain, Georges Rodenbach… Notons aussi pour leur fantaisie Charles Cros et Jules Laforgue, qui ne sont parfois pas si loin des chansons d’Aristide Bruant, lui-même lointain successeur de Béranger. Curiosité : Un nombre important

Stefan Zweig, Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (1927). Charles Baudelaire, « Le joujou du pauvre » dans Le Spleen de Paris (1869) ; « Le jeu » dans Les Fleurs du Mal (1857). Jorge Luis Borges, « Échecs » dans La Proximité de la mer (2010). Henri Michaux, « Le grand combat » dans Qui je fus (1927) ; « Intervention » dans La Nuit remue (1935). Raymond Queneau, Cent mille milliards de poèmes (1961). Jacques Roubaud, ∈ (1967). Jean Tardieu, Monsieur Monsieur (1951). Romans, nouvelles, anthologie Poésie

Leconte de Lisle, Poèmes barbares, 1862 - 1878. Texte B : Pierrots, L’Imitation de Notre-Dame de la Lune, Jules Laforgue 1826 Texte C : Paul Eluard, L'Honneur des poètes, Préface, 1943, Ed. de Minuit clandestines. Texte D: CLOWN, PEINTURE, Henri Michaux,1939 Texte 1: Ariette I, sections  I « Les Ariettes oublier » 1er poème, 1874 C'est l'extase langoureuse, C'est la fatigue amoureuse, C'est tous les frissons des bois Parmi l'étreinte des brises, C'est, vers les ramures

ne sont là pour personne |A cause de ce peu qui manque, que jamais tu n'apportes | |Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit |Henri Michaux (20e s) | |Bien plus haut que le jour | 

il se propose d’aboutir au même effet au moyen du mariage du texte et de l’image, et plus tard de la musique. Dans les recueils qui vont suivre il libère sa plume et choisit le vers libre, comme le faisaient, parmi d’autres, ses amis Queneau et Michaux, deux poètes que Vian admirait et dont les poèmes avaient du succès. Désormais Vian va mettre l’accent sur l’oralité de ses poèmes. Ses vers seront plus courts et leur musicalité deviendra un élément de première importance. Il transforme ou déforme