Herbert Marcuse

falloir se structurer ». Mais, avant d'en venir à cette explication lacanienne, il peut être instructif d'évoquer une des plus récentes tentatives pour expliquer l'angoisse de culpabilité par des facteurs exogènes, celle du freudo-marxisme. Pour Marcuse, par exemple, cette angoisse tient à la répression multiforme que les sociétés contemporaines font peser sur des instincts individuels et, plus précisément, à l'adjonction aux interdits initiaux, tels que la prohibition de l'inceste, des contraintes

apparaître comme une évidence le fait que les progrès technologiques, scientifiques et médicaux modernes portent atteinte à l’humanité et qu’ils sont désormais un instrument d’asservissement des hommes, qui s’y plient sans refus. D’ailleurs, Herbert Marcuse, dans son ouvrage L’homme unidimensionnel, voit dans nos sociétés actuelles une administration des instincts humains. Nos sociétés modernes sont irrationnelles pour lui, car leur productivité « détruit le libre développement des besoins et des

allemand Max Weber, “ L’ordre lié aux conditions techniques de la production mécanique détermine, avec une force irrésistible, le style de vie de l’ensemble des individus nés dans ce mécanisme “. Nous assisterions à une mécanisation de la vie humaine. Marcuse, quant à lui ( l’homme unidimensionnel. 1964 ) estime que la technique façonne toute la vie sociale, toutes les aspirations et les besoins des individus, donnant naissance à une “ société technologique totalitaire “ dans la mesure où elle ne laisse

leur slogan, la pratique du Yoga et les vêtements simples (en laine et coton) ou le naturisme. Herbert Marcuse (1898-1976), philosophe, sociologue et marxiste américain d’origine allemande, dénonce l’inhumanité du capitalisme dans la société ; il étend alors son concept de la rationalité de la satisfaction de l’individu suivant la société dans laquelle il vit. Dans Eros et civilisations de 1955, Marcuse dresse un modèle d’analyse de la société contemporaine, de même dans L’Homme unidimensionnel de

les premiers signes annonciateurs du fascisme. Dans ces conditions, on ne s’étonnera pas que Wilhelm Reich, qui rédige Massenpsychologie des Faschismus31 en 1933, ne fasse aucune référence à Psychologie des masses et analyse du moi. Quant à Herbert Marcuse, il réfute tout bonnement le bien-fondé du recours à Psychologie des masses pour interpréter les phénomènes d'allégeance aux chefs fascistes: pour lui, ils «n'étaient pas des pères au sens ou Freud l'entend».32 Quelle influence a donc pu exercer

plus-value par le capitalisme = aliénation. Rapports sociaux : Le bourgeois possède les moyens de productions. Les ouvriers représentent la force de travail. Ces rapports sociaux entrainent des conflits, des luttes de classe. Marxisme selon Marcuse : Sociologie empirique : * Scientifique, * Objective, * Jamais critique. Sociologie critique : * Outils scientifiques pour mesurer les inégalités sociales et la domination et le pouvoir social Marcus est considéré comme une Néo-Marxiste

« Les questions fondamentales du marxisme » Plekhanov g « Ecole de Pensee Economique: Mercantilisme, Histoire de La Pensee Economique, Liberalisme Economique, Keynesianisme, Utilitarisme, Marxisme » Groupe « Le marxisme sovietique » herbert marcuse « Le marxisme, le centenaire du capital » Baudy nicolas « Manifeste du parti communiste » Marx, Engels 12

politique de l’enfant unique). L’idéal normatif, qu’il obéisse à des exigences politiques ou économiques, a sollicité le déploiement de techniques de persuasion dont le but est la production d’un homme « unidimensionnel », selon l’expression de Marcuse, un sujet uniformisé, littéralement réduit à une seule dimension, mis à plat, c’est-à-dire dont les motivations et les désirs sont transparents puisqu’ils ont été artificiellement créés par des sophistes modernes, experts en marketing ou en communication

la religion. Cette dernière brise l’immanence propre à l’individu des siècles démocratiques en lui montrant qu’il y a autre chose que la satisfaction de ses intérêts matériels. On pourrait dire, en se servant d’une notion mise à la mode par Herbert Marcuse, que la religion brise l’unidimensionnalité de l’homme démocratique. Pour Tocqueville, le choix est clair : si l’homme démocratique veut être libre, il doit croire, et s’il ne croit pas, il sera esclave. Par le biais de la religion s’introduit

pouvoir s’adresser directement au citoyen, aidant l’individu isolé à identifier l’Etat à une personne physique, leader politique rassurant, lui permettant alors de mieux supporter sa vie maussade d’ « homme unidimensionnel » (selon l’expression de Herbert Marcuse [philosophe américain]). • Le chef de l’exécutif, désormais fréquemment élu au suffrage universel direct ou quasi-direct, jouit d’une certaine légitimité qui tend à faire quelque peu disparaître la méfiance à l’égard de l’exécutif qui existait