Hesbeen Soignant

« La raison en est sans doute qu’il n’y a pas de consentement véritable que lorsqu’est reconnue concrètement l’éventualité d’un refus, et que tout refus de soins crée un malaise dans les équipes soignantes » [1]. Le refus de soins recouvre des situations complexes et très disparates. Les soignants rencontrent des personnes qui ont conservé leurs facultés intellec- tuelles intactes mais aussi d’autres qui souffrent de troubles cognitifs. Les questions qui se posent sont alors : quels comportements

dans lequel elle avait déjà procédé à des observations dans les années 1993 1996 (Acker, 1997). Ceci lui a permis de mobiliser d’emblée une connaissance de l’organisation du travail médical et soignant antérieure ainsi que des liens tissés avec un certain nombre de cadres, d’infirmières et d’aides-soignantes déjà rencontrés lors de la première recherche. Le fait de disposer de quelques repères communs offrait un cadre de référence pour analyser le travail et discuter avec les personnels en place des

cinq ans de nombreux départs ont eu lieu dont le Directeur, trois infirmiers chef, cinq ICUS et plusieurs infirmiers. L’équipe soignante se compose de soixante personnes différemment qualifiées : * Deux ICUS Infirmiers diplômés ; * Infirmier à responsabilités particulières ; * Ergothérapeute ; * Assistants en soins et santé communautaire ; * Aides-soignants ; * Auxiliaires de santé avec et sans certificat de la Croix Rouge. J’ai rejoint l’équipe le 1er février 2010 en prenant

description. Le PRENDRE SOIN s'appuie sur le concept de la « pensée complexe », il s'agit d'une approche qui s'efforce de prendre en compte toute la complexité de la personne humaine et qui est bien plus que la somme de tous ses besoins (cf Walter Hesbeen). L'addiction se définit comme la dépendance d'une personne à une substance ou une activité génératrice de plaisir, dont elle ne peut plus se passer en dépit de sa propre volonté. La personne dépendance est constamment confrontée à l'échec, elle

|nie la souffrance des soignants : | | |recherche d’équilibre personnel et professionnel (écho : 35h), | | |avoir conscience de ce que la souffrance de l’autre peut renvoyer à soi et aide à évoluer, | | |pauvreté relationnelle des soignants,

et cadre de santé de pôle 1.1. Les caractéristiques actuelles du métier 1.1.1. Activités a)Cadre de santé : un métier à plusieurs facettes Les deux types de métiers de cadre de santé à l'étude sont : Le cadre de santé de proximité, encadrant les soignants de l’unité et assurant le fonctionnement de l’unité fonctionnelle en relation avec l’équipe médicale. Les spécificités selon les spécialités médicales (médico-techniques ou rééducation) sont surtout sensibles pour les cadres de santé de proximité

pour quoi elle est là, elle n’a engagé aucune communication verbale avec Mme E, pourquoi ? 2. Quels sont les droits des personnes en soins palliatifs, et les devoirs des soignants envers eux ? 3. Quels soins peut-on apporter à une personne en fin de vie ? 4. Qu’existe-t-il pour soulager la souffrance des soignants confrontés à ces situations ? Eléments de réponses 1. On peut d’abord prendre en compte le fait que l’infirmière était concentrée d’une part sur son soin et d’autre

entre les différents membres de l’équipe médicale et paramédicale ? Selon l’article R. 4312-14 du décret infirmier : « dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier est également responsable des actes qu’il assure avec la collaboration des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture [...] ». ➢ Comment faire un recueil de données utilisable et complet ? Selon l’article R. 4312-28 du décret infirmier, « l’infirmier peut établir pour chaque patient un dossier de soins infirmiers contenant

« La raison en est sans doute qu’il n’y a pas de consentement véritable que lorsqu’est reconnue concrètement l’éventualité d’un refus, et que tout refus de soins crée un malaise dans les équipes soignantes » [1]. Le refus de soins recouvre des situations complexes et très disparates. Les soignants rencontrent des personnes qui ont conservé leurs facultés intellec- tuelles intactes mais aussi d’autres qui souffrent de troubles cognitifs. Les questions qui se posent sont alors : quels comportements

l’étage une infirmière et une aide-soignante en service et huit patients dont certains d’entre eux sont autonomes; d’autres ont besoin d’aide, comme c’est le cas pour Mme Rosalie qui a besoin d’une aide partielle : plus précisément, il faut qu’on la guide pour effectuer certains gestes de la vie quotidienne, telle la toilette. Ce jour-là, le service est calme, l’aide-soignante qui a un peu de temps propose à Mme Rosalie une douche et un shampooing. L’aide soignante va ensuite lui sécher les cheveux