Heysel

spectateur en l’amenant éventuellement sur le terrain du chauvinisme et du nationalisme. Les passions populaires engendrent des phénomènes comme le hooliganisme ou des drames meurtriers vécus en direct par des millions de téléspectateurs, comme au stade du Heysel en Belgique, en 1985, où la lutte entre tifosi turinois et hooligans de Liverpool fit 38 morts et 200 blessés. À l’inverse, dans une sorte d’œcuménisme, la victoire peut galvaniser les foules et résorber temporairement leurs divisions. La Coupe du

Le terme trouve son origine dans les peurs qui s’exprimaient en Angleterre, à la fin du dix-neuvième siècle, à l’égard de ce qui se passait dans les taudis des villes. Il a été connu dans tout le monde surtout après le drame sanglant du stade de Heysel, à Bruxelles le 29 mai 1985, où de manière effrayante se combinèrent la colère et la vulnérabilité des foules ; bilan 48 morts. C’est une sorte de délinquance, qui n’est plus patrimoine anglais, orientée vers la violence autour du sport. Violence

les frappant et les forçant, sous la menace d'un couteau, à se soumettre à des attouchements sexuels. Les tortionnaires étaient ivres! Voici, pour confirmer tout cela, quelques chiffres effrayants… Belgique : mai '85, 39 morts et 600 blessés au Heysel. Grande-Bretagne : avril '89, 94 morts à Sheffield. Hollande : octobre '89, 14 morts à l'Ajax. Afrique du Sud : janvier '91, 40 morts et 50 blessés. Chili : juin '91, 10 morts, 150 blessés à Santiago. Italie : janvier '95, 1 supporter poignardé

and the governing bodies of football began to try and implement increased security measures in the stadiums. The first happened in Brussels, Belgium on 29 May 1985 when Liverpool FC played the Italian Juventus team in the European Cup final at the Heysel stadium. Important security measures had been decided to avoid supporters of both teams from mixing but a number of Liverpool fans decided to walk on towards the Italian supporters and caused the collapse of a retaining wall. In the panic that ensued

tous les aspects du jeu ont été explorés depuis 1911 et le premier film du genre, Harry The Footballer du Britannique Lewin Fitzhamon : de la folie de certains supporters dans À mort l'arbitre de Jean-Pierre Mocky (1984, un an avant le Drame du Heysel) à la satire sociale avec Coup de tête de Jean-Jacques Annaud (1979) en passant notamment par la fresque historique avec Le Miracle de Berne de Sönke Wortmann (2003) et l'exotisme avec La Coupe (The Cup), film australo-bhoutanais de Khyentse

emprunte les mêmes chemins. C’est “le droit d’opinion qui est menacé”, estimait ainsi notamment Alain Guillaume1, ajoutant que “si l’on suit les Saint-Just qui n’ont que la démagogie pour argument, il ne sera plus possible de parler, demain, d’un autre Heysel sous prétexte que ces images de mort sont indécentes ; plus possible de citer les noms de Claes ou de Mathot sous prétexte que la présomption d’innocence est un absolu que le bon peuple ne peut comprendre”. En ce domaine, il convient de noter que

Il est également celui qui a donné lieu aux faits les plus graves, puisque le nombre des victimes de cette violence dans les stades se compte par centaines de morts sur une vingtaine d’années, pour la seule Europe, si l’on ne remonte qu’au drame du Heysel en 1985. Le rapport de la commission des affaires culturelles du Sénat, dont les rapporteurs sont les sénateurs Bernard MURAT et Pierre MARTIN, s’est spécifiquement penché sur cet aspect du problème. A. Les constats : Dans un article récent (trad

premiers siècles après J.C. pour désigner le Christ. Ce n'est qu'au Haut Moyen Age que le nom de Lucifer a été employé pour désigner Satan. Dans la Vulgate (première traduction de la Bible en latin par saint Jérôme), il est la transcription du mot hébreu Heysel en "Astre du matin" (planète Vénus). Lucifer était le plus beau des anges, chef de la milice céleste. Par orgueil et avidité du pouvoir, il a voulu devenir l'égal de Dieu et s'est révolté contre lui. Chassé du ciel et envoyé en enfer, il est devenu

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accentuée. Le contenu des banderoles déployées lors des rencontres, et leur caractère xénophobe ou humiliant, a remplacé pour un temps les préoccupations relatives à la présence de pétards, de fusées ou d’armes blanches. Depuis le drame du stade du Heysel, il y a près d’un quart de siècle, des périodes d’accalmie et des épisodes de violence se succèdent rapidement. Les mêmes événements se reproduisent à plus ou moins brefs intervalles sans que ceux-ci ne fassent d’ailleurs toujours l’objet d’un traitement