Hippeis

quatre classes selon le niveau de fortune, mesuré par la production agricole des terres, exprimées en médimnes (environ 50 litres) de blé : - les pentasociomédimnes : les plus riches, ils justifiaient de plus de 500 médimnes de revenus, - les hippeis (cavaliers) : revenu de 300 médimnes, - les zeugites (possèdent un attelage de bœufs) : revenu de 200 médimnes, - les thètes : les plus pauvres avec un revenu inférieur à 200 médimnes. Les deux premiers groupes constituaient les classes privilégiées

DU CORPS CIVIQUE EN CATEGORIES DE FORTUNES Les citoyens sont répartis en quatre classes ou catégories selon la fortune. - les pentacosiomédimnes, produisant par an un minimum de 500 mesures (de blé, de vin, d’olives, etc.). - les cavaliers (hippeis) de 300 à 500 mesures. - les zeugites, entre 200 et 300 mesures. - les thètes, moins de 200 mesures. Les mesures en question peuvent être des mesures de produit liquide (le métrète = 39 litres), ou des mesures de produit sec (le médimne = 52

tardivement. La réforme des 4 classes sociales, attribuée à Solon (Mossé ne semble pas en être certain cependant), aurait pour but de « définir les charges militaires de chacun ». Elle renforce l’autorité des Aristocrates (seuls les pentacosiomédines et hippeis ayant accès aux magistratures les plus hautes), mais cependant en la codifiant, il semble néanmoins en fixer les limites. Enfin, sous Solon, l’agriculture serait devenue de plus en plus arbustive plutôt que céréalière ce qui sous-tends deux choses :

devant les yeux de spectateurs venus du reste de la Grèce. Pendant l’adolescence, on met plutôt l’accent sur l’αἰδώς / aidốs, la pudeur, la décence. Vers l’âge adulte, on insiste sur l’émulation et la compétition, principalement pour devenir l’un des Hippeis. Après leur 20 ans, les jeunes Spartiates demeurent embrigadés : ils intègrent les groupes de σφαρεῖς / sphareĩs, littéralement « joueurs de ballon ». Cet entraînement fait des Spartiates les soldats les plus redoutés de toute la Grèce. Ils figurent

constitue un tribunal ouvert à tous les citoyens l’héliée, et procède à une nouvelle division du corps citoyen dans l’objectif d’une plus grande égalités. Ainsi, il y a es pentacosiomédimes, citoyens dotés de 500 médimes et cultivant le blé, les hippeis, dotés de 300 à 500 médimes, les Zeugites, possédant un joug et 200 à 300 médimes, et les thètes, ayant moins de 200 médimes. Cette stratification semble plus égalitaire puisque qu’elle succède à Athène la suivante : Les eupatrides, aristocrates

J-C, l'éphébie est réservée aux jeunes aristocrates Eupatrides, les fils des plus grandes familles d'Athènes. Avec Solon, l'éphébie s'ouvre aux athéniens des trois premières classes censitaires. Ces trois classes sont les pentacosiomédimnes, les hippeis et les zeugites. Les thètes, c’est à dire les citoyens les plus pauvres, ne peuvent y participer. En 335 av J.C., Lycurgue entreprend une réforme globale de l’éphébie. L’accès à cette institution s’élargit alors à tous les jeunes athéniens. Les sophronistes

Cette loi est une loi organique, constitution, avec tris items : organisation sociale :le peuple athénien divisé en quatre classes censitaire : 1ere classe= pentacosiomédimnes (Gens qui récoltent 500médimnes de blé sur leure terre)  2ème classe= hippeis/Cavaliers  3éme classe= zeugite/paire de bœufs 4eme classe= thètes/athéniens de bases Les chargest st pr les « ere classses, sauf assemblée+tribunaux  Les charges gouvernantes sont réservées au trois premières classes, donc les thètes

Aujourd’hui encore, la démocratie athénienne est revendiquée comme un modèle de démocratie ; c’est notamment le cas de l’activiste politique Etienne Chouard. Solon est parfois crédité de “ Père de la démocratie”. C’est notamment le cas chez Isocrate dans son discours aréopagitique “[ …] la démocratie dont Solon, que personne n'a surpassé dans son zèle pour les intérêts du peuple, a été le législateur”. Cependant, la figure de Solon qui nous a été transmise s’est construite au cours des siècles :

l'avons vu précédement. L'éducation est à l'origine aristocratique, mais elle s'est diffusée au delà du cercle des Eupatrides. On retrouve des enfants recevant cette éducation aristocratique, dans la classe des Pentacosiomédimnes, dans celle des Hippeis, et même parfois dans celle des Zeugites (troisième classe solonienne). Mais, globalement, l'éducation reste réservée à une élite. L'immense majorité des athéniens n'y a pas accès. L'éducation conserve l'ordre social. Nous avons donc affaire à une

réformes attribuées à Solon celle que la critique moderne accepte le plus unanimement. Solon aurait divisé le corps civique en quatre classes : Pentacosiomédimnes (ceux qui tirent de leur domaine 500 mesures, ou médimnes, de produits secs ou liquides), Hippeis (ceux qui en tirent entre 300 et 500), Zeugites (entre 200 et 300) et Thètes (revenu inférieur à 200 mesures). C’est une évolution capitale qui substitue la richesse à la naissance, la timocratie à l’aristocratie : les droits politiques dépendaient