Histoire Du Tailleur Beckett

comique “il n’y a plus de..” -Hamm est le personnage qui aime à répéter deux fois la même phrase: “mais qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui se passe...” par exemple. -Nagg semble passer sa vie à raconter (de plus en plus mal) la même histoire du tailleur. À cette occasion, Nell aura répété “si profond / si blanc”. -quand il fait le bilan de sa vie Clov commence toutes ses phrases par la répétition de deux formules: "On m'a dit..."/"Je me dis...".     •répétitions de gestes, de situations:

peintre fou et celui de la vieille Pegg Une relation qui évince la mère : Nell n’a jamais existé pour Hamm qui depuis tout petit n’a réclamé l’attention que de son seul père, le rapport père-fils est lui-même inversé, c’est hamm qui raconte une histoire à so père, lequel réclame bouillie et dragée comme un petit enfant. Seul personnage féminin, elle meurt dans sa poubelle (poudre ?).La filiation élimine la mère, disparition des femmes : disparition des mères, les mères ont laissé place aux pères

va finir, ça va peut-être finir” (Clov, page 13) Fin de partie. Comme la piece d’Eugene Ionesco Le Roi se meurt, qui paraît cinq ans plus tard, cette piece de Samuel Beckett porte un titre pour le moins annonciateur de l’action qui va suivre. Comme on attend la mort du roi chez Ionesco, on attend la fin de la piece de Beckett, et ce des le premier vers. N’est-ce pas la premiere particularite geniale de Fin de partie ? A quoi bon, dira-t-on, assister à une representation theatrale dont l’on connait

Comment interpréter la didascalie ''un temps'' dans Fin de partie de Beckett? Dans le texte d'une pièce de théâtre, une didascalie est une note ou un paragraphe rédigé par l'auteur, à destination des acteurs ou du metteur en scène. Elle donne des indications tantôt d'action, de jeu, ou encore de mise en scène. Dans Fin de partie de Beckett, le plus récurrente est « un temps » ; ainsi, nous pourrions nous demander comment interpréter la didascalie ''un temps'' au sein de cette œuvre. Elle joue

indiquent ce que font les corps (déplacement…) cf. Dante et ce qui est infligé aux corps en enfer. ⇨ image dégradée des corps, représentation d’une humanité diminuée, amoindrie. noter que le corps souffrant est un motif essentiel dans l’œuvre de Beckett II. Une identité indécise • nomination minimale : 4 noms d’une seule syllabe : nom ? prénom ? nomination minimale, inhumaine. ⇨ n’indique pas une identité, mais suggère un système symbolique, un jeu : - Hamm, Nagg, Nell : double consonne

Cours Beckett I, Fin de Partie INTRO : le sentiment de l'absurde : - lié à un contexte historique et politique : guerres du XXème siècle, Grande Guerre et 2nde GM (génocide, Adorno...), faillite des démocraties t de l'humanisme, retour de la barbarie - lié à un contexte philosophique : Darwin, Nietzsche et mort de Dieu, Freud et trois blessures narcissiques infligées à humanité : scepticisme généralisé, relativisme, déchristianisation et pertes de repères des auteurs : Giraudoux, Camus

préalablement écrit ni publié. Lecture : Antigone de Jean Alouilh Présentation d’Alouilh : Jean Anouilh a toujours fait preuve d'une grande discrétion concernant sa propre histoire : « Ma vie privée est mon affaire personnelle a-t-il d'ailleurs confié lors d'une interview » en 1964. Il est né à Bordeaux en 1910, d'un père tailleur et d'une mère musicienne. Il arrive à Paris en 1921 et poursuit ses études au collège Chaptal. Après des études de droit, il débute dans la publicité où il rencontrera Prévert

Clov peut être rapproché de clow(n), figure qu’on trouve dans Shakespeare et qui peut désigner un bouffon ; clove en anglais c’est le "clou de girofle ". Beckett sait très bien que le V s’est longtemps mis pour U, à commencer en latin: Clov peut donc SE LIRE clou : on a voulu voir un lien (christique ? mais dérisoire) entre marteau et clou, entre torturant et victime clouée….Mais Noudelmann note avec justesse que c’est lui qui frappe (sur ordre) les poubelles, les ferme avec violence. •

Dîner de têtes (1956). Dans la même période, Jean Anouilh s'intéresse dans des Pièces costumées à des figures lumineuses qui se sacrifient au nom du devoir : envers la patrie comme Jeanne d'Arc dans L'Alouette (1953) ou envers Dieu comme Thomas Becket (Becket ou l'Honneur de Dieu en 1959). Le dramaturge a continué dans le même temps à servir le genre de la comédie dans de nombreuses pièces où il mêle farce et ironie (par exemple Les Poissons rouges ou Mon père ce héros en 1970) jusque dans les dernières

Fin de partie, de Samuel Beckett. Qui était Samuel Beckett ? * Né à Dublin. * Grandit dans une famille protestante et très croyante. * Dégoût de tout ce qui touche le corps. * Hantise du pêché. * 1928 : il quitte l’Irlande pour Paris afin de devenir assistant / lecteur en anglais. * Il tombe amoureux de la France et fréquente les intellectuels dont les surréalistes. * Il démissionne de l’université et commence une vie d’errance en voyageant beaucoup. * Il écrit