Hobbes Langage

organisé, et ce par cet acte de volonté très spécifique qu’est le contrat. Il est frappant de voir que les auteurs qui font appel à la notion d’état de nature en développent des conceptions très différentes, voire radicalement opposées. Ainsi, pour Hobbes dans son ouvrage le Léviathan (1651), « l’homme est un loup pour l’homme »5 et c’est le besoin de protéger leur vie qui pousse les hommes à consentir au chef d’Etat un abandon total de tous leurs droits et à se soumettre complètement à lui. Pour

estimer que cette thèse ne peut que provoquer des guerres civiles… ». Locke connaît bien les arguments de Hobbes. Ce dernier justifiait en effet l’absolutisme à partir d’arguments conventionnalistes : seul un pouvoir fort est capable d’éviter que ne se reproduise la guerre civile qui a secoué l’Angleterre lors de l’affrontement entre les partisans de Charles Ier et ceux de Cromwell. Pour Hobbes, le bien et le mal, le juste et l’injuste ne sont que des conventions ; ils n’ont aucune signification en

l'homme est à la fois coupable et responsable. On va avoir cette pensée naturaliste jusqu'à la Renaissance – De la Renaissance jusqu'au XIXe siècle : – De la Renaissance au début du XVIIe siècle, on a un retour à la pensée artificialiste (Machiavel, Hobbes, Pascal, Montaigne, Molière, Shakepeare …). Comme pour les sophistes, ils vont être combattus, soupçonnés d'athéisme. – Le XXe siècle : ce cycle est relayé par les philosophes pragmatistes Dewey, Pierce, James) aux États-Unis et Nietzsche en Europe

incapable de justice: Nous pouvons poser l'idée d'un homme fondamentalement mauvais par nature, qui ne pourrait pas par lui-même respecter autrui, l'idée d'un homme fondamentalement égoïste, tendant à se satisfaire au détriment des autres. Songeons à Hobbes : "l'homme est un loup pour l'homme", ou à Freud : "l'homme n'est point l'être débonnaire au coeur assoiffé d'amour". b. Les lois issues du droit positif se révèlent donc nécessaires: Il faut donc contraindre les hommes à être plus justes

(selon lequel le Prince serait comme un père pour ses sujets) et on assiste à de fortes revendications de libertés individuelles : il s’agit désormais de substituer le pouvoir de la loi au pouvoir patriarcal et divin. * Thomas Hobbes : « Le Léviathan » (1651) : Hobbes imagine un état de nature, supposant une absence totale de lois et de pouvoirs, étant un état de guerre de tous contre tous (« L’homme est un loup pour l’homme »). Il faut donc un pouvoir absolu (si le pouvoir est divisé, alors il

prescrit à l'homme une " […] manière de vivre simple, uniforme et solitaire…"[12][12], une vie sans divertissement, une vie où nos activités sont strictement liées à notre conservation. ----------------------- Les théories du contrat social Hobbes, Locke et Rousseau [pic] 1. Les origines de la doctrine contractuelle Le contrat social est une solution proposée au problème de la justification de la société civile, et non la description d’un type de gouvernement particulier. L’idée de contrat

avait une place déterminée, c'est-à-dire un rang social, un statut. C’est à partir du XVIIème siècle que Thomas Hobbes va tenter de définir pour la première fois le terme de ‘société civile’. En effet l’auteur a essayé d’établir une distinction entre une société civilisée, organisée, structurée par l’existence d’un pouvoir politique et une société qualifiée de désorganisée. Pour Hobbes, la société organisée, ou encore les détenteurs du pouvoir, milite pour la paix et la stabilité, afin d’éviter

communauté une société organisée, hiérarchisée et soumise à des règles communes pour le bien de tous. L'idée même de contrat social apparaît au cours du XV ème et du XVIII ème siècle avec les trois grands théoriciens de ce concept, à savoir Thomas Hobbes (1588 – 1679), John Locke (1632 – 1704) et Jean-Jacques Rousseau (1712 – 1778). Ces trois théoriciens vont fonder leur réflexion sur la raison d'être du corps social et politique. Ainsi, ils vont se demander « pourquoi la société?  », « pourquoi vivre

l’affirmation de Plaute, reprise notamment par Hobbes, selon laquelle l’homme est un loup pour l’homme. Il s’ensuit ainsi une remise en cause de la violence dite « naturelle » de l’homme. L’homme est-il naturellement bon ? Est-il naturellement mauvais ? Sa bonté et sa violence ne naissent-elles pas de sa vie en société ? PLAN : I / L’HOMME EST UN LOUP POUR L’HOMME : LE BESOIN DE SATISFAIRE SES INSTINCTS. -L’adage plautéen homo homini lupus a été repris par Hobbes qui voit dans l’agressivité humaine

assurer plus efficacement leur sécurité. Cela a nécéssité de renoncer, en faveur du pouvoir de l´Etat, à l´égalité, à la liberté et aux actions dont les individus avaient disposé dans l´Etat de nature. Une hypothèse voisine a été déjà évoquée par Thomas Hobbes dans Léviathan: Traité de la matiere, de la forme et du pouvoir ecclésiastique et civil (1651), ou il insiste sur le fait qu´à la base d´un Etat, il y avait un contrat conclu entre les individus et supposant un transfert de leur libertés et pouvoirs