Hofmannsthal

tourments physiques et moraux que les élèves d'une académie militaire font subir à l'un des leurs. En 1936, il écrira dans son Journal, à propos des héros de ce roman : "les dictateurs d'aujourd'hui in nucleo" (13). Au même moment, Hugo Von Hofmannsthal (1874-1929) écrit le livret d'Elecktra, grand opéra du bavarois Richard Strauss. Selon ce partisan de l'art pour l'art, défenseur des raffinements de la civilisation des Habsbourg et considéré par ses contemporains comme un aristocrate "doux et

donc revendication d’un nouveau domaine pour la fiction et une contestation des formes narratives anciennes : c’est la crise du roman en France, Bloomsbury à Londres autour de Woolf, et le mouvement spirituel de la jeune Vienne de Schnitzler et de Hofmannsthal. III. Le monologue intérieur, une forme narrative inédite Monologue intérieur autonome : illusion d’un état de pensée d’un personnage où l’intime n’est pas une donnée mais une construction littéraire, avec pour artifice fondamental que l’acte narratif

relations entre les relations et les différences des mots eux-même. Le symbolisme allemand. En langue allemande, le symbolisme prendra la forme de l’ « idéalisme magique », où les êtres, les choses et les rêves ne font qu’un avec Hugo von Hofmannsthal. Ce qui fait sa modernité, c’est l’intensité de son questionnement métaphysique, son œuvre se représentant surtout comme une interrogation sur le sens du monde et de la vie (comme Rilke). L’œuvre de Rilke par un sentiment aigu de l’écroulement

tout est dit, tout est prêt pour les catastrophes du XXe siècle. Sigmund Freud et son double littéraire, Arthur Schnitzler (qui se définit comme « Juif, Autrichien, Allemand »), ouvrent le siècle aux chefs de file de la jeune Vienne, Hugo von Hofmannsthal, Richard Beer-Hofmann, Felix Salten, le journaliste Karl Kraus, Otto Weininger, Stefan Zweig, Gustav Mahler, Arnold Schönberg. Arthur Schnitzler, dans son monumental Journal personnel, suit au jour le jour la prise de conscience de son identité

de Russie avait dû être une promenade de santé. Jean-Georges se noyait sous les références littéraires. Il mélangeait Zweig, Freud, Musil, Hitler et Schnitzler dans un maelström de cuistreries incultes. Il négligeait mes Autrichiens préférés : Hofmannsthal et Nicki Lauda. Sur un point cependant, il ne se trompait pas : comme nous, ces grands hommes n'avaient pas été tellement dans leur assiette ici. L'un d'entre nous lança un jeu de mots sur « le Pont Mirabeau » d'Apollinaire (« VIENNE la nuit, sonne

sn/culture 86 Cf. Zeit online 33/1964, p.14 (http://www.zeit.de/1964/33/Unser-Kritiker-sah) 45 avec l'attraction sensible, symbolique, jusqu'à ce point où toujours naît une harmonie optique 87 Conformément au propos des créateurs (Hofmannsthal, Reinhardt et R.Strauss) dans les années 1920, les Festspiele voulaient seulement synthétiser l'ancien et le nouveau, et promouvoir, à toutes forces, une qualité suprême de réalisation. Salzbourg n'était pas, n'est jamais le lieu du théâtre

lectures de « Victor-Marie, comte Hugo » / textes réunis par Julie Sabiani. – Lettres modernes, 1996. – 203 p. – (La Revue des lettres modernes). DUITS, Charles. – Victor Hugo : le grand échevelé de l'air. – P. Belfond, 1975. – 221 p. – (Mandala). HOFMANNSTHAL, Hugo von. – Victor Hugo : essai / trad. de l'allemand par Maria Ley-Deutsch ; présenté par Jean-Yves Masson. – La Différence, 1990. – 95 p. – (Latitudes). HOOG, Armand. – Victor Hugo chez Victoria : sotie. – Arles : Actes Sud, 1993. – 140 p

lectures de « Victor-Marie, comte Hugo » / textes réunis par Julie Sabiani. – Lettres modernes, 1996. – 203 p. – (La Revue des lettres modernes). DUITS, Charles. – Victor Hugo : le grand échevelé de l'air. – P. Belfond, 1975. – 221 p. – (Mandala). HOFMANNSTHAL, Hugo von. – Victor Hugo : essai / trad. de l'allemand par Maria Ley-Deutsch ; présenté par Jean-Yves Masson. – La Différence, 1990. – 95 p. – (Latitudes). HOOG, Armand. – Victor Hugo chez Victoria : sotie. – Arles : Actes Sud, 1993. – 140 p. IONESCO

le titre de son Journal « Un autre. Chronique d’une métamorphose » publié en 1997. Pour gagner sa vie à l’époque du régime communiste en Hongrie, Kertész traduit des ouvrages de Ludwig Wittgenstein, Friedrich Nietzsche, Siegmund Freud, Hugo von Hofmannsthal, Arthur Schnitzler, Joseph Roth et Elias Canetti, qui ont eu tous une influence durable sur sa pensée. Dans le « Journal de galère », un recueil de notes, d’aphorismes et d’excursions philosophiques, paru en 1992, il s’entretient directement avec

avec un monde de visions, de surnaturel attirant, d’halIucinantes obsessions, qui mènent le héros à sa perte. Le conte inspira au Suisse Johann Peter Hebei (1760-1826) la légende “Unverhofftes Wiedersehen” (“Rencontre imprévue”), dont Hugo von Hofmannsthal (1874-1929) tira le drame en cinq actes “Das Bergwerke zu Falun” (“La mine de Falun”), composé en 1899. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------