Homme Civilisé Homme Sauvage

L’explication de texte :Montaigne, Essais, I, 31  Sur quoi porte le texte ? -quelle est sa thématique ? La distinction entre barbarie, « chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage », et sauvagerie, « nous appelons sauvage les fruits que nature, de soi et de son progrès ordinaire, a produits ». -quelle est la notion du cours abordée ?ce texte renvoie à la notion de culture, plus précisément au problème de l’ethnocentrisme, cette tendance a priori à considérer sa propre culture comme

C’est bien à des terres nouvelles qu’il pense aussi en embarquant, quand il affirme qu’on les trouvera à 750 lieues – autant dire à l’emplacement réel de la Floride. Il sera stupéfait lorsqu’il trouvera les îles peuplées de sauvages en qui il ne reconnaîtra pas les chinois civilisés décrits par Marco Polo. En 1485, Colomb propose ses services au roi du Portugal, Jean II refuse de financer l’expédition. Financièrement, le Portugal ne peut investir à la fois sur les routes du sud et sur celles de l’ouest

l’ermite à s’interroger sur l’efficacité de sa prière 3. Dom Juan demande au pauvre de blasphémer pour de l’argent, 9 dernières répliques B. Qui mène le jeu ? qui gagne ? 1. 2 champs lexicaux dominants : la pauvreté (« aumône » l11, « pauvre homme » l13, « Le Pauvre »…) et l’argent (« biens » l15, « un Louis d’or » l33, « aise » l25 …) avec celui de la religion (« prier le Ciel » x 3 l 15 l 22 l 28, « péché » l 36)  définissent l’enjeu de l’affrontement : biens matériels ou fidélité à sa foie 

place (« l’affreux mal le reprenait, un tel vertige, qu’il s’en dégageait vite, glacé, terrifié de n’être plus lui, de sentir la bête prête à mordre. » page 309 »). Dès Le Roman expérimental, Zola avait dénoncé ce fond d'animalité présent en tout homme: «Le terrible est que nous arrivons tout de suite à la bête humaine, sous l'habit noir comme sous la blouse. En haut, en bas, nous nous heurtons à la brute.» Et voici que, presque au terme de la série des Rougon-Macquart, il a décidé de fondre en un

conversation. Les deux personnages attendent que le brouillard se lève pour continuer leur périple. B est en train de lire le Voyage autour du monde de Bougainville. A, qui n'a pas lu cet ouvrage interroge B sur la personnalité de Bougainville (« un homme curieux qui passe d'une vie sédentaire et de plaisirs au métier actif, pénible, usant et dissipé du voyageur ») et sur son voyage, ce qui permet à B de rappeler les grandes étapes de son périple. Ensuite sont évoquées les difficultés rencontrées

historien grec Dion Cassius (155-235 après J.C.) raconte l'inauguration inauguration par Titus du Colisée (79 après J.C.) « Des grues se battirent les unes contre les autres. autres Quatre éléphants et environ neuf mille autres animaux domestiques et sauvages furent égorgés, égorgés avec l'aide de femmes, de basse condition. condition [...] Titus fit remplir d'eau l'amphithéâtre amphithéâtre en un temps record, et on y vit évoluer des chevaux, des taureaux et d'autres d autres animaux apprivoisés qui

critique le monde mais eux sont loin d’être civilisé. On a une dénonciations de la passivité des Européens avec «accepte d’obéir » «pouvais souffrir » «se soummisent »   Pour illustré les différences entre les 2 peuples on a tout un réseau d’antonymes: homme, enfant, gorgé, décharné, privilège et injustice

renseignements d’un domestique qui aurait vécu au Brésil… Par ailleurs, il a rencontré des « sauvages du Brésil », comme il le rapporte à la fin du chapitre. De fait, il était fréquent que des indigènes rapportés en France par les voyageurs participent aux fêtes données en l’honneur de l’Entrée d’un roi dans une ville. En 1550, à l’occasion de l’Entrée d’Henri II à Rouen, une fête met en scène la vie brésilienne, 50 « sauvages » participent au spectacle. Montaigne affirme en avoir rencontré dans cette même

monstres, et toute la question est de s'entendre sur le mot sauvages. Nul philosophe n'osera proposer pour modèles ces malheureuses hordes pourries, victimes des éléments, pâture des bêtes, aussi incapables de fabriquer des armes que de concevoir l'idée d'un pouvoir spirituel et suprême. Mais, si l'on veut comparer l'homme moderne, l'homme civilisé, avec l'homme sauvage, ou plutôt une nation dite civilisée avec une nation dite sauvage, c'est-à-dire privée de toutes les ingénieuses inventions qui

familiales, de la langue environnante, de l'art qui réfère à sa culture. Toutefois, dans cet homme le devoir de se cultiver n'est pas présent. Mais que serait un homme refusant de se cultiver ? Les Grecs avaient coutume de qualifier de barbare les peuples qui ne parlaient pas grecs, soulignant par là le fait que ces peuplades étaient incultes, dépourvus de la science et des arts dignes des gens civilisés. Pour les Grecs alors, ces gens étaient donc des hommes sans cultures. Dans une autre mesure