Hugo Le Crapaud

| |Vous répondrez à cette question en un développement composé, |l'autre non. | |Texte A : « La chanson des Canuts » (1831) ; Texte B : Victor Hugo | |prenant appui sur les textes du corpus, ceux que vous avez |Rédigez ce dialogue. | |(1802-1885), Châtiments (1853), « Le Manteau Impérial » ; Texte C : |

de la femme  choisie.  Cependant  on retrouve  un  autre type  de laideur à travers des  poèmes comme  « Le  Pélican » ou encore « Le crapaud » où  les poètes  s’identifient clairement à l’objet du dégoût explicitement décrit, représentant ainsi leur condition.    Mais  le  poète  s'inspire  également  de  la laideur en  tirant  sa poésie  de  différents  contextes.  Victor  Hugo   l’exprimait  clairement  en déclarant  :  ‘’​ un  poète est  un  monde  enfermé  dans  un homme​ ’’. Un poète, par son  don 

sur la capacité du poète à transformer ce qui semble laid, comme la boue, en une chose admirable, comme l’or, et donc à révéler la beauté du monde. Ce thème a été souvent repris, par exemple par Baudelaire ou Tristan Corbière, mais aussi par Victor Hugo, célèbre poète romantique du XIXe siècle. Dans son texte « J’aime l’araignée et j’aime l’ortie » issu des Contemplations publiées en 1856, l’auteur évoque son opinion au sujet de deux créatures mal aimées du peuple. Le poème, constitué de 7 quatrains

François Villon dans « Ballade des pendus » où il nous révèle des corps « desséchés et noircis » et des os qui ne sont plus que « cendre et poudre ». Sans oublier les monstres, qui représentent l'horreur, qui incarnent le dégoût et la laideur. Pour Victor Hugo « le crabe hideux et l'affreux scolopendre » sont de la boue, car ils sont objets de rejet. Mais Baudelaire nous montre dans « Une Charogne » que le beau et le laid sont indissociables, il dit « une carcasse superbe » et utilise des adjectifs comme

1990 ; D. Amédée ou Comment s’en débarrasser, mise en scène de Jean-Marie Serreau, 1953Corpus 2 : C’est pour cela qu’il va au théâtre (épreuve intégrale) Préparation aux épreuves écrites du bacCorpus 3 : mise en scène de la mort au théâtreVictor Hugo, Ruy Blas (1838) ; Albert Camus, Caligula (1944) ; Eugène Ionesco, Le Roi se meurt (1962) – Manuel jaune pp.224-227Histoire des arts- Mise en scène, la transformation au théâtre – p.216 du manuel jaune- captation de la pièce + interview de Ionesco

il faut trouver de nouveaux mots, de nouvelles images et inventer un langage, essence même de la poésie. C’est la souffrance encore qui fait voir « autrement » la réalité la plus quotidienne. Ainsi, c’est la mort de Léopoldine qui inspire à Hugo les vers de « Demain dès l’aube » et de « À Villequier » : « Hélas ! laissez les pleurs couler de ma paupière, Puisque vous avez fait les hommes pour cela ! Laissez-moi me pencher sur cette froide pierre Et dire à mon enfant : Sens-tu

poésie sert à dire ses sentiments. Le lyrisme est le registre de prédilection de la poésie. Il permet d’évoquer l’amour, la mélancolie, la nostalgie. L’expression des sentiments personnels se développe tout particulièrement avec des poètes romantiques (Hugo). A travers cette expression des sentiments, c’est aussi bien souvent une image du poète, valorisée ou pas, qui transparaît. Dans Les fleurs du Mal, Baudelaire cultive l’image du poète maudit. Par ailleurs, le poète livre un regard original sur le

jour naît couronné d’une aube fraîche et tendre ; Le soir est plein d’amour ; la nuit, on croit entendre, A travers l’ombre immense et sous le ciel béni, Quelque chose d’heureux chanter dans l’infini. Victor Hugo, Toute la lyre Victor HUGO(1802-1885) Hugo est un écrivain important de la littérature du XIXème siècle. Il touche a peu près tous les genre littéraire poésie, Théâtre (Hernani 1830), Roman (Les misérables 1862). Ses œuvres ont engagé la révolution romantique

Publié en 1831, le roman de V. Hugo, Notre-Dame de Paris, traite, dans un cadre médiéval, d’une intrigue centrée sur la passion tragique. C’est l’occasion pour Hugo de ressusciter le Paris de 1482, sa population, son organisation sociale et son architecture gothique. Le Chapitre 6 du livre II constitue une pause narrative. Le poète Gringoire, assommé après s’être interposé lors d’une tentative d’enlèvement d’Esmeralda, en essayant de retrouver ses assaillants, va découvrir la Cour des Miracles. Le

le lecteur sera entraîné dans cette rêverie, en oubliant sa réalité quotidienne. L’auteur enjolive la réalité. Plusieurs thèmes sont abordés : l’évasion vers d’autres mondes en voyageant, vers d’autres amours, vers une meilleure condition. Victor Hugo, dans « Rêverie », « seul [il] rêve à la fenêtre [de] quelque ville mauresque inouïe ». De même, Baudelaire voit se dérouler « des rivages heureux », « une île paresseuse », « de charmants climats », « un port »… dans « Parfum Exotique ». Il définit