Huis Clos Mauvaise Foi

souvent aussi comme une sorte d'envahisseur : il nous influence, il est maître de la suggestion, voire la manipulation… Cf. Sartre, les conduites de mauvaise foi : autrui nous renvoie une image de nous-mêmes qui correspond davantage, la plupart du temps, à ce qu’il veut que nous soyons, plutôt qu’à ce que nous sommes. "L'enfer, c'est les autres".... (Huis Clos). Autrui nous convainc d’endosser une image, un rôle, auquel pour exister à ses yeux, nous devons nous conformer. Le garçon de café de Sartre “joue

que ce qui est valorisant pour lui. Nuire à son passé et à son identité est une façon de s’emprisonner mais aussi de se cacher, à soi-même, la réalité. Pour illustrer cette idée, nous pouvons prendre comme exemple la pièce de Jean-Paul Sartre, « Huis clos », dans laquelle trois protagonistes se retrouvent aux Enfers et débattent sur les raisons pour lesquelles ils s’y trouvent. Inès est le personnage qui illustre le mieux la crainte du regard d’Autrui. En effet, elle n’arrive à faire face à la réalité

raison dialectique (1960), mais aussi des textes littéraires, avec son recueil de nouvelles publié en 1939 le Mur ou ses romans : la Nausée (1938) et sa trilogie les Chemins de la liberté (1945). Son théâtre, avec des pièces comme Les Mouches (1943), Huis clos (1944), La Putain respectueuse (1946), Le Diable et le Bon Dieu (1951), Les Séquestrés d'Altona (1959) constitue une part importante de sa production littéraire. Dans une période plus tardive, il publie aussi en 1964 un texte autobiographique Les

du mouvement.   Premiers écrits L'étudiant Sartre n'aimait pas les professeurs. Mais il faut bien gagner son pain. Aussi, de 1931 à 1939, mis à part l'intermède berlinois, Sartre enseigne la philosophie dans des lycées français. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il se montre proche de ses étudiants mais utilise tous ses temps libres pour écrire. Après quelques tentatives relativement malheureuses, l'écrivain Jean-Paul Sartre atteint finalement la notoriété lorsque la maison d'édition Gallimard

commerçant etc. Jouer un personnage, c'est répondre à l'attente d'autrui. Mais tout dépend si nous prenons ou non au sérieux ce personnage. La mauvaise foi commence à l'instant où le garçon de café s'imagine… qu'il est un garçon de café au sens où une chaise est une chaise c'est à dire au sens où il s'imagine être une chose appelée "garçon de café". La mauvaise foi commence quand le garçon de café s'imagine que la comédie qu'il joue à l'usage d'autrui coïncide avec son être. Il n'est alors effectivement

lecture de Kierkegaard et de Heidegger. On ne peut échapper ni à la liberté du choix de son existence et de ses actions, ni à leur caractère exemplaire pour tout homme : l'invocation de motifs pour ne pas exercer sa liberté est assimilée à de la « mauvaise foi ». Certaines formules de L'existentialisme est un humanisme sont restées célèbres, comme « Nous sommes seuls, sans excuses », ou bien « L'homme est condamné à être libre ». Liberté et aliénation Selon Sartre, l'homme est ainsi libre de choisir

personnage, c'est répondre à l'attente d'autrui. Mais tout dépend si nous prenons ou non au sérieux ce personnage. La mauvaise foi commence à l'instant où le garçon de café s'imagine… qu'il est un garçon de café au sens où une chaise est une chaise c'est à dire au sens où il s'imagine être une chose appelée "garçon de café". La mauvaise foi commence quand le garçon de café s'imagine que la comédie qu'il joue à l'usage d'autrui coïncide avec

commerçant etc. Jouer un personnage, c'est répondre à l'attente d'autrui. Mais tout dépend si nous prenons ou non au sérieux ce personnage. La mauvaise foi commence à l'instant où le garçon de café s'imagine… qu'il est un garçon de café au sens où une chaise est une chaise c'est à dire au sens où il s'imagine être une chose appelée "garçon de café". La mauvaise foi commence quand le garçon de café s'imagine que la comédie qu'il joue à l'usage d'autrui coïncide avec son être. Il n'est alors effectivement

: Jean-Paul Sartre (1905-1980) est un écrivain et philosophe français, dont la personnalité et l’œuvre prolifique, riche d’essais (L’être et le Néant…), de romans (La Nausée, Les Chemins de la Liberté) et de pièces de théâtre (Les Mouches, Huis clos)ont eu une renommée internationale dans la deuxième moitié du 20èmes, Avec sa compagne, la philosophe féministe Simone de Beauvoir, il fut l’un des phares de la vie intellectuelle française, riche en débats et ruptures retentissantes ( avec Raymond

subjectivités au même titre que la parole et le toucher. L’autre nous renvoie le reflet de nous-même et son jugement passe aussi par le regard qu’il porte sur nous. Je suis ce que le regard des autres me renvoie, nous fait remarquer Sartre dans Huis clos. L’œil de l’autre est éminemment porteur d’un jugement : « l’œil était dans la tombe et regardait Caïn» a écrit Victor Hugo dans le poème la Conscience. Cette culpabilité qui envahit Caïn s’incarne dans cet œil obsédant, qui le « regarde toujours»