Humiliation

généralisé. En 1917, les dirigeants bolchéviks profitent des désastres militaires et sociaux de la guerre pour préparer le soulèvement d’Octobre et s’emparer du pouvoir. En Allemagne et en Italie, l’armistice produit le sentiment d’une humiliation intolérable. Une humiliation que les Nazis et les Fascistes utilisent avec succès. Tandis que les premiers envisagent le traité de Versailles comme la signature honteuse d’un véritable Dictat, les seconds entretiennent la certitude de ne pas avoir été écoutés

origines du bizutage : D’après Davidenkoff et Junghans,les premières traces de bizutage en tant que tel remontent au 12 ème  siècle. C’est à l’Université de Paris qu’on voit apparaître des pseudo « rites d’initiations » avec violence, alcool, sexe et humiliations en tout genre. Toujours d’après ces auteurs, cette pratique a traversé le Moyen Age et s’est répandue dans toutes les universités d’Europe. En France, ces pratiques s’arrêteront au cours de la révolution de 1789. En 1804, ce phénomène réapparaît

du nom de Ha-Jung. Cette jeune fille est perpétuellement en train de se faire insulter et mal menée par ses camarades du lycée et c’est lors d’une humiliation en public (remontrances physiques violentes de la part de la propriétaire du magasin), après avoir été incité à voler par le groupe de jeunes filles étant la source de toutes les humiliations, qu’elle se renferme chez elle, présentant tout les signes d’une hikikomori, pour finir par se suicider sous les yeux de la leader du groupe de jeunes

quand celle-ci redevient trop forte alors le retour à l’hôpital est impératif et donc redevenir patiente. Supporter sans broncher les nouvelles humiliations du chirurgien et autres soignants en bref assumer se statut d’être La patiente (p.74) « Patiente. C’est mon statut et l’ordre auquel je dois obéir. […] Sois une bonne patiente. Accepte toutes les humiliations, subis les examens avec l’indifférence d’un cadavre ».

le futur. Les absences au travail lui ont fait perdre son emploi. Répétition presque incessante de son « mauvais français » à cause des humiliations vécues sur la langue. Peut-être, est-ce dû à sa propre histoire personnelle avant son arrivée en 1991 en Suisse (guerre en ex-Yougoslavie) ? Un trauma ? Yasmina a un traumatisme inconscient à causes des humiliations vécues par son parlé. Aujourd’hui, il semble qu’elle ait un sentiment d’infériorité envers les autres lorsqu’elle s’exprime en français

vit mal ce plaisir que leur procure ce loisir. Un soir, excédé de constater que ses fils ont passé une très agréable journée, elle décide de sévir. Pour une fois, leur père décide de s'interposer. Vexée par cet échec Folcoche fait payer cette humiliation à ses enfants. Sans aucun motif, les dents serrées, elle les bat. Le jardinier , qui a eu le malheur d'assister à la scène est licencié. Un soir pendant la prière, Folcoche s'évanouit. Le médecin diagnostique des calculs à la vésicule. En plus

travail] à cause d'un besoin, non en vue d'un bien » Cohésion des ouvriers malgré tout : • Simone Weil est prête à « tenter quoi que ce soit [pour ses] camarades inconnus des ateliers de Rosières » • SW veut « […] alléger un peu le poids des humiliations que la vie impose jour par jour aux ouvriers de Rosières, comme à tous les ouvriers des usines modernes. » (p.213) et « […] aider [les ouvriers] à retrouver ou à conserver le sentiment de leur dignité […] dans une situation [où il est difficile]

Iseut voulait se convaincre qu’elle aurait dû haïr Tristan parce qu’elle pensait qu’en la conquérant pour un autre que lui Tristan la fait subi le pire de humiliation «Elle voulait le haïr, pourtant : ne l’avait-il pas vilement dédaignée.» (l 63) L’auteur a utilisé l’anaphore comme procédé en répétant elle voulait le haïr deux fois. Elle se sent impuissant face aux sentiments qu’elle éprouve pour Tristan parce

plus bas. Cette saynète est rendue vivante grâce au jeu des répétitions, au rythme et à la musicalité. Le vêtement et les rituels sont les redoutables armes symboliques de l’assimilation imposée au colonisé et vécue comme une aliénation et une humiliation qu’il dénonce : atteinte à sa dignité soulignée par l’anaphore « j’ai l’impression d’être ridicule », affaiblissement et déformation du corps entravé et caché par des vêtements d’emprunt, maladie. Il clame son inadaptation à cette société symbolisée

la peine, femme, ta passivité Il n'en vaut pas la peine, femme, tu dois agir Il n'en vaut pas la peine, femme, ta passivité Il n'en vaut pas la peine, femme, arme-toi VIOLENCE MASCHISTE, VIOLENCE FACISTE. Comme chaque jour, une nouvelle humiliation Comme chaque nuit, un nouveau viole Les paroles de menaces qui peuvent te consumer La peur te rend muette, et tu ne peux supporter plus Non, pas une de plus, ne te laisse pas humilier. Abandonne-le, qu'il pourrisse dans la solitude Viens sort