Hymnes homériques

à la Muse avec le verbe à l’impératif « chante », c’est-à-dire à la divinité protectrice des poètes ; il lui demande de chanter le poème, c’est-à-dire d’inspirer le poète, qui sera en quelque sorte sa voix. 6 Ulysse est qualifié de son épithète homérique « aux mille ruses » [l. 1], ensuite on comprend qu’Ulysse est endurant et persévérant, enfin qu’il est un chef soucieux du sort de ses compagnons. 7 Le texte cite deux personnages qui vont s’opposer au retour d’Ulysse : la nymphe Calypso [l. 14]

laissent entendre la voix du résistant Char, et la chronique engagée qu’il fit de ses années de combat et de clandestinité. HÉSIODE Théogonie Les travaux et les jours - Le Bouclier [2001], trad. du grec ancien par Jean-Louis Backès. Suivi de Hymnes homériques. Édition de Jean-Louis Backès. Traduction nouvelle, 416 p. Collection Folio classique (n° 3467). 7,40 € ESCHYLE TRAGÉDIES COMPLÈTES Le roman inachevé : Les Suppliantes Les Perses Les Sept contre Thèbes Prométhée enchaîné - L’Orestie [1956]

de plus en plus dangereux. Les monstres marins se réveilleraient-ils pour faire tonner leur colère ? Partis à l'aube, Fanouvi le piroguier et madame Ouhéhou, commerçante, flanquée de ses deux enfants vont affronter l'ire des Dieux dans une épopée homérique, alors que les habitants quelques soient les dissensions sont les témoins aveugles du déluge, acculés qu'ils sont sur la rive. Ce combat titanesque annonce-t-il la fin d'un monde ? « Le chant du lac » est tout à la fois le témoignage d'une communauté

strophe à strophe marque un sursaut par lequel le poète affirme avec fierté sa valeur de chantre de l’amour, valeur qui est fondée à la fois sur une culture littéraire (« les lais pour les reines » que chantaient les trouvères, les hypothétiques « hymnes d’esclaves aux murènes » et « chansons pour les sirènes », ces enchanteresses de légende) et sur ses propres œuvres (« les complaintes de mes années », « la romance du mal-aimé ») qu’il y entremêle, chaque mention exprimant sa détresse. Le poète semble

grand respect ^, (c Heureux celui des hommes vivant sur la terre qui a vu ces choses! Celui qui n'a pas connu les saintes orgies et celui qui y a pris part n'auront pas, même après la mort un sort pareil dans les séjours ténébreux » [Hymne homérique àDéméler. vers 480-483). « Heureux qui a vu cela avant d'aller sous les cavités de la terre! Il connaît la fin de la vie! Il en connaît aussi le commencement, donné par Zeus! » (Pindare, dans Clément d'Alexandrie, Stro- mates, III, 3, Pair

éhontée. Mais Hadès est le même que Dionysos, en l’honneur de qui ils tombent en démence et célèbrent la fête des pressoirs. (Burnet, traduit par Reymond) For if it were not to Dionysos that they made a procession and sang the shameful phallic hymn, they would be acting most shamelessly. But Hades is the same as Dionysos in whose honour they go mad and keep the feast of the winevat. Fragment 15 : Clément, Protreptique, 34, 5 . εἰ µὴ γὰρ ∆ιονύσῳ ποµπὴν ἐποιοῦντο καὶ ὕµνεον ᾆσµα αἰδοίοισιν

situent dans la postérité des Electre antiques, dans une tradition vivace et variée sur la scène et à l’écran au vingtième siècle. Les films les plus récents d'Angelopoulos, en revanche, s'éloignent de l’ombre tragique pour se rapprocher de l’épopée homérique avec Voyage à Cythère (1984) et Le Regard d'Ulysse (1995). I1 ne faut pourtant pas négliger la présence moins directement apparente dans ses films récents de figures mythiques telles qu'Apollon, Thésée, Œdipe. Orphée y trouve aussi sa place, avec

pratique liturgique, une manière de parler : la psalmodie[1]  La famille lexicale du mot lamentations est détachée...[1], caractérisée par une certaine monotonie, une uniformité de ton. Les Psaumes présentent pourtant une grande diversité stylistique : hymnes, complaintes individuelles ou collectives, chants de louange, chants de foi, psaumes royaux, historiques et sapientiaux[2]  Ces différents styles ont été mis en valeur par l’étude...[2]. La forme de la prière domine toutefois et éclaire l’utilisation

pense pas, et je recherche le recul des immenses solitudes. Si je leur demande l’explication de cet état étrange de mon âme, elles ne me répondent pas. Je voudrais t’aimer et t’adorer ; mais, tu es trop puissant, et il y a de la crainte, dans mes hymnes. Si, par une seule manifestation de ta pensée, tu peux détruire ou créer des mondes, mes faibles prières ne te seront pas utiles ; si, quand il te plaît, tu envoies le choléra ravager les cités, ou la mort emporter dans ses serres, sans aucune distinction

notamment sur le plaisir, la sensualité, la vigueur, le mystère, le divin, le sang. Dans toutes les religions la vigne et le vin sont liés au monde divin. Comme nous rappelle Betty Rabeau (2009) «Les libations faites par les héros des épopées homériques, les serments au vin et au sang sont consignés par Hérodote (Histoire IV, 70), les bacchanales, les mystères, les innombrables mentions de la vigne et du vin dans la Bible jusqu’au paraboles évangéliques qui attestent d’une composante religieuse