Idée Universelle Kant Cosmopolitique

questionnements sans fin sur le sens de la vie, l’existence de Dieu… Inversement, on parlera d’un « imbécile heureux » et la Bible dit : « Qui augmente le savoir augmente la souffrance »1Autrement dit, l’intelligence serait incompatible avec le bonheur, idée que reprend le biologiste Jean Rostand en affirmant qu’ « il n’y a pas de bonheur intelligent ». Mais qu’en est-il réellement ? Le bonheur est couramment défini comme un état durable de satisfaction de l’ensemble des aspirations humaines. L’intelligence

- Philosophiquement : Kant se servira de la métaphore de l’arbre dans son Idée d’une histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique pour illustrer « l’insociable sociabilité » des individus. D’où vient en effet qu’en forêt les arbres poussent hauts et droits alors qu’isolés, ils jettent leurs branches en désordre et ne s’élèvent guère ? De ce qu’en forêt, ils cherchent la lumière et luttent pour ne pas mourir étouffés sous l’ombre des autres arbres. Kant utilise cette image pour montrer

(entité/objet/étant)alors que les autres ontologies sont processuelles. Pensée discrète qui fonctionne selon des oppositions : matériel/spirituel, être/devenir, transcendance/immanence, essence/existence etc. Mais : l’ontologie n’est pas un trait culturel universel : il existe des cosmologies sans ontologie. De la thèse de l’exception humaine découle l’idée que l’objet d’étude homme ne peut être appréhendé comme les autres objets d’études de la science. Les sciences objectives échoueraient par principe

en Dieu n'est pas issue de la raison comme celle des autres déistes de son siècle, mais vient de ce qu'il ressent, des sentiments intimes. Dans une vision qui se veut optimiste, il considère les malheurs des hommes comme nécessaires à l'harmonie universelle et se console par la croyance en l'immortalité. Bien que perçu comme un hérétique par les protestants et les catholiques, Rousseau se dit cependant chrétien, et disciple de Jésus, tout en se livrant au libre examen des dogmes. Sommaire : I

|GF | | | |Traité des sentiments moraux, 1759 | | | |Kant |OC |Pléiade 3 vol. | | |1724-1804 |

reconnaître d'autres pères des RI comme Rousseau ou Kant. C'est une idée de paix perpétuelle qui devient l'idée centrale. Rousseau, 1756, jugement du traité de paix perpétuelle de l'abbé de St-Pierre. Kant développe l'idée selon laquelle le problème de l'édification d'une société civile parfaite ne peut se résoudre sans l'établissement de relations extérieures et durables, dans « l'idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique ». Il y a une insociable sociabilité entre les Etats

échanges. La vérité. La raison et la croyance. L’expérience. La liberté. La justice et la loi. Le bonheur. Repères : absolu/relatif ; en fait/en droit ; contingent/nécessaire/possible ; légal/légitime ; objectif/subjectif ; obligation/contrainte ; universel/général/particulier/singulier. Nous avons mis en tête des parties de la leçon et de certains paragraphes des titres et des numéros, comme on le fait en général dans une leçon, dans le but de faciliter votre lecture en rendant plus manifeste la construction

de l’immédiat et du subjectif mais aussi dans celle de l’objectif et du « communément jugé ». Les notions de bien et de mal, d’utile et de nuisible, de juste et d’injuste ne prétendent pas valoir subjectivement mais s’exposer à l’épreuve de la communication universelle. Par exemple lorsqu’on invoque la vérité, on se réfère à une valeur qui, en droit, doit pouvoir faire l’accord des esprits. Il en est de même pour la justice. Si la vérité est la norme du discours, la justice est celle des rapports sociaux.  Lorsque

religions s'affirment et entrent en collision) 1.3.Une nouvelle conception de la souveraineté L'Europe était dominée par le saint Empire Romano germanique avant le traité. Après le traité de Westphalie le saint empire est démantelé et une nouvelle idée surgie, celle de la conception nouvelle de la souveraineté définie par trois principes: -Souveraineté externe: aucun état ne reconnaît d'état au dessus de lui et tout état reconnaît les autres états comme son égal. Souveraineté vis à vis des autres

autres traits, les philosophes ayant « préparé » la Révolution par les deux traits suivants : « le sentiment de l’humanité, c’est-à-dire celui d’une compassion tendre, active, pour tous les maux qui affligent l’espèce humaine » ou « philanthropie universelle », et la défense des « intérêts de l’humanité entière sans distinction de pays, de race ou de secte » [p. 230]. Cette humanité voit ses droits inscrits dans « la nature », par des « droits naturels ». Mais où trouver une source de légitimation de