Il Faut Instruire Et Plaire

Les livres 7 à 12 présentent des fables plus amples (le 12° a été édité en 1693) que celles du premier recueil composé en 1668 à l'intention d'un enfant, le Dauphin. Comme toute fable, elle allie le récit à l'enseignement (docere et placere=instruire et plaire). Hérité de l'Antiquité, ce genre, illustré notamment par Esope en Grèce et par le fabuliste latin Phèdre a été repris et développé par La Fontaine qui en est devenu le maître Cette mise en scène d'un procès autour du Lion permet de critiquer

sur vos lectures personnelles et sur les textes étudiés en classe. Depuis l'antiquité, beaucoup d'auteurs recourent à la fiction pour instruire et critiquiter les hommes, comme Esope et Phèdre. Puis plus tard, La Fontaine dans ses fables, ou en core Molière, dans ses pièces de théâtre. La Fontaine a déclaré "Le monde est vieux (dit-on je crois), cependant il le faut amuser encore comme un enfant", c'est-à-dire que, comme les enfants, l'homme pour apprendre, préfère une sorte de jeu, une histoire,

forme de ce récit est accessible à un large public, et donc à un plus grand partage d'idées. (....) De même, le plaisir est associé à la dimension instructive du texte, ce qui attire le lecteur. Tout comme au théâtre, le metteur en scène se doit de plaire pour attiser la curiosité, et l'instruire pour éveiller la réflexion/pensée du lecteur. La fiction permet alors de mettre en avant des thèmes sérieux comme l'esclavagisme ou l'émancipation des femmes. Marivaux, dans la pièce de théâtre La Colonie

comme s'il en était originaire » Il laisse entendre qu'il a fait des choses rares. ~ Il est prétentieux « il reprend avec plus de confiance » « Arrias ne se trouble point » Arrias est trop sûr de lui. ~ Il est enfin imprudent. Il dit CE qu'il ne faut pas dire : le nom de l'ambassadeur !  C'est la caricature du frimeur qui ne peut plus s'arrêter. II. LE COMIQUE A. La Caricature ~ Le type humain est poussé à l'extrême. « tout lu, tout vu… » Ces hyperboles montrent que l'auteur se moque. ~ L'énumération

comme Voltaire avec Eldorado, ou encore Le livre des merveilles du monde de Marco Polo ont tenté de nous faire rêver en nous proposant un monde imaginaire et plein de fictions tentant ainsi de nous séduire par la magie, mais au-delà de ce désir de plaire cela ne traduit-il pas leur désir de nous faire réfléchir à la réalité qui nous entoure ? Nous nous poserons la question de savoir dans quel but ces auteurs se servent de la description de contrées mythiques. Nous nous efforcerons de comprendre en

parti d'en sourire ou même d'en rire. Peut-on aborder les questions graves sur le mode humoristique ? L'artiste doit-il, comme le conseillait Molière, instruire en faisant rire ? Le parti pris de « rire de tout » n'a-t-il pas des limites ? I. L'humour rend plus réceptif aux sujets sérieux 1. Qu'est-ce qu'un sujet « grave » ou « sérieux » ? Que faut-il entendre par sujet « sérieux » ou « grave » ? Sans doute tout ce qui a trait aux questions fondamentales de la condition humaine : la vie et la mort

­ Textes : La rhétorique latine selon Cicéron  ­  Texte 1  « Que reste­t­il en effet maintenant, qui soit du domaine de la technique, sinon d’introduire son discours par  un exorde dans lequel on se concilie son auditoire, ou on éveille son attention, ou on le dispose à se laisser  instruire ;  ­  d’exposer  les  faits,  brièvement  et  d’une  manière  plausible  et  clairement,  pour  qu’on  puisse  comprendre de quoi il s’agit ; ­ d’étayer sa thèse et de démolir celle de l’adversaire et pour cela de procéder  non  dans  le  désordre

oeuvres à caractère argumentatif peuvent à la fois plaire et instruire. Autrement dit, les récits engagés sont-ils un moyen d’enseigner à la fois efficace et distrayant ? Pour répondre à cette question, nous verrons tout d’abord en quoi certains aspects de l’écriture inventive peuvent parfois amoindrir la portée d’un message, puis nous démontrerons que, dans la plupart des cas, elle est un excellent support à la diffusion du savoir et des idées. Il faut admettre que l’écriture d’un roman, d’un conte

classiques s’inspirent du Grec Aristote et du Latin Horace. B-Caractéristiques du classicisme Les auteurs classiques s'imposent des règles esthétiques et morales comme la sobriété, la clarté du style, l'imitation des auteurs anciens, la volonté de plaire et d'instruire. 1-Le perfectionnement de la langue L'Académie Française est une institution créée en 1635 afin de « conserver et perfectionner la langue française ». C’est le cardinal de Richelieu qui l'a créée. Son vrai nom est Armand Jean du

récit qui va se dérouler, l’intrigue est très importante, car c’est elle qui soutient le spectacle et retient le public, car elle peut se finir tant bien que mal, ce qui créé l’effet de suspense. Comme la comédie, la tragédie a pour objectif de plaire, mais avec d’autres moyens, c’est-à-dire l’utilisation de certaines règles, en particulier la règle des trois unités (temps, lieu, action), la règle de bienséance et la regle de vraisemblance. Commençons par la règle des trois unités : cette règle