Il Semble évident Russel

problème psychologique A l’aspect physiologique se greffe une objection d’ordre psychologique, à savoir le problème de la justification : « Qu’est-ce qui justifie la croyance que le futur sera (pour l’essentiel) semblable au passé22 » ? Bertrand Russell souligne la fragilité de cet aspect en répondant que « la seule raison de croire en la permanence des lois (…) réside dans le fait que les phénomènes leur ont obéi jusqu’à présent, pour autant que notre connaissance du passé nous permette d’en juger23 »

Peut on se passer de la conscience morale , on a vu que la conscience morale nous trompait (russel) a la fin de chaque partie de la dissertation on doit avoir repondu au sujet j'ai repondu oui a la question , on ne demande pas des informations mais une reflexion il faut etre capable d'evaluer des reponses il faut porter un regard critique sur ce quon a fait . Quelles sont les cosequences de cette thèse ? On peut se passer de la conscience morale ... 1) la morale n'existe pas il n'y a pas de morale

rapport à ses propres œuvres. Picasso, qui est agnostique (septique vis à vis de la religion et attend une preuve en l'existence d'un Dieu), a réalisé le long de toute sa vie de nombreuses études de la figure de Christ et c'est que, malgré tout, il a semblé à l'artiste difficile de se soustraire à la forte influence de la religion chrétienne qui régnait dans son Espagne natale. C'est un tableau assez surprenant dans l'œuvre de Picasso. Le peintre a en effet fort peu traité de thèmes religieux. Et, au-delà

dont elle peut être exprimée et même connue. En ce sens, Bolzano parlait de « propositions en soi » (Sätze an sich), à propos, par exemple, des théorèmes de l'arithmétique, auxquels rien n'est changé quand nous les découvrons ou les exprimons. Il semble assez clair que c'est aux propositions entendues en ce sens objectif, plutôt qu'à l'assemblage de mots qui les exprime, que peut convenir proprement la qualification de vraies ou de fausses, cette vérité ou cette fausseté rejaillissant © Encyclopædia

pensée comme deux réalités statiques à comparer et examiner pour savoir si l’un exprime ou non l’autre. Or on peut se demander si admettre le langage et la pensée comme deux entités immuables est vraiment pertinent. L’enfant de huit ans n’a 1 semble-t-il ni le même langage, ni la même pensée qu’un père de quarante ans ou qu’un grand-père de quatre-vingt. De même, ne peut-on penser que de la même façon qu’une langue change sans cesse au cours de l’Histoire et d’une région à l’autre, la pensée

seulement permet, mais encore exige que nous déposions nos préjugés et nos croyances. Que la science évolue dans un autre univers que celui des convictions et des opinions, c'est une assertion que n'ont cessé de marteler les philosophes, de Platon à Russell en passant par Berkeley, Kant et d'autres encore, qui ont fustigé la confusion entre savoir et croire. Bachelard, par exemple, tenait l'opinion pour le premier obstacle à surmonter : « L'esprit scientifique nous interdit d'avoir une opinion sur des

types de discours ou plus généralement d'activité. Ce qui présuppose, bien entendu, qu'il y a des ou un point commun à ceux-ci, sans quoi, nous n'aurions aucune raison de les appeler tous " philosophie ". Or, comme par hasard (!), la philosophie semble être essentiellement liée, comme nous allons le voir avec le personnage de Socrate, à ce présupposé. Il définirait même la philosophie, qui est liée à l'invention du concept/ définition. I- LA NAISSANCE DE LA PHILOSOPHIE DANS LA GRECE ANTIQUE

l'absurdité du langage qui ne peut que se répéter sans innover, sans rien dire (dans Oh les beaux jours) ont une valeur de preuve ou de démonstration. Cela n'exclut pas qu'on puisse rire à certains passages de la pièce de Beckett. Le nonsense, quant à lui, semble difficilement utilisable dans le cadre d'une philosophie. Enfin, pour certains, le nonsense s'apparente au paradoxe, au mot d'esprit. Le paradoxe consiste à opposer dans une même phrase deux propositions incompatibles et à présenter leur relation

peuvent que faire obstacle à la vérité en la rendant relative. OU • Y a-t-il des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire à la raison ? Si le discours rationnel exige des preuves, des arguments et des démonstrations, il semble exclure tout ce qui est de l'ordre du préjugé, du présupposé, de l'opinion, de la foi, c'est-à-dire tout ce qui s'apparente à la croyance. On pourrait toutefois se demander si une croyance rationnelle n'est pas envisageable, et à quelles conditions

validité des raisonnements indépendamment de ce à quoi renvoient les termes (« les hommes », « Socrate ») dans la réalité. Aristote présente donc la démonstration comme un type particulier de syllogisme, ayant pour prémisses des principes premiers évidents et indémontrables. Le syllogisme démonstratif se distingue, dit Aristote, des syllogismes dialectique et rhétorique et se présente comme l’outil premier de la science.                Au Moyen-Âge, Averroès va développer la conception aristotélicienne