Il Semble évident Russel

Epistémologie kantienne * 3.3 Le tournant positiviste logique * 3.4 Épistémologie contemporaine * 3.4.1 Critiques du positivisme logique * 3.4.1.1 Quine et l'« épistémologie naturalisée » * 3.4.1.2 Bertrand Russell * 3.4.1.3 Pierre Duhem * 3.4.2 La phénoménologie de Husserl * 3.4.3 Systémique et constructivisme épistémologique * 4 Les questions épistémologiques * 4.1 La production des connaissances * 4.2 La nature des

BERTRAND RUSSEL ÉLOGE DE L’OISIVETÉ (D’après la traduction de Michel Parmentier) Ce livret est gratuit ! Fais le tourner sans pitié ! Un dossier Esprit68 Ce livret est gratuit ! Fais le tourner sans pitié ! Tu peux l’imprimer et le multiplier toi-même en téléchargeant ce fichier : http://www.esprit68.org/infokiosque/elogedeloisivete.pdf Les conseils pour imprimer et relier les livres et les livrets sont donnés ici : http://www.fichierpdf.fr/2014/11/03/imprimeretrelier5/imprimeretrelier5.pdf Les

que l'on veut prouver ou démontrer. Ainsi, la « connaissance doit se confirmer d'elle-même », ce qui revient selon Kant à croire sur parole un témoin au tribunal, car celui qui le convoque atteste de sa probité. L'évidence ne suffit pas car ce qui semble vrai ne l'est pas nécessairement. Enfin, dans le domaine de la logique pure, la vérité prend la signification de vérité-cohérence. Le critère à l'œuvre est celui des règles de la logique et notamment le principe de non-contradiction. C'est la cohérence

discipline ayant dégagé les différents modes de fonctionnement légitime de la raison à travers trois principes : absence de contradiction (A et non-A impossible) et respect des principes du tiers-exclu (A ou non-A vraie) et d’identité (A=A). Il est évident qu’une relation d’idées est cohérente, ordonnée, si et seulement si elle est logique. On peut prendre l’exemple de n’importe quel texte un tant soit peu construit, qu’il soit romanesque ou philosophique. Si on lui retire sa grammaire et sa syntaxe

difficultés particulières de ce sujet On relèvera ici deux difficultés principales. Tout d’abord, il semble difficile de s’accorder sur une définition générale de l’œuvre d’art, du fait précisément de la très grande variété de ses formes (« les œuvres d’art »). Par ailleurs, le sujet présuppose que notre perception peut être éduquée. Or, cela ne va pas immédiatement de soi, dans la mesure où il nous semble que percevoir est un acte naturel et spontané. Problématiser le sujet Si, d’un côté, nous sommes

des choses. Mais si en une seconde acception des qualités sensibles ou de l’être sensible des choses, il s’agit, pour connaître la nature véritable des choses, de faire abstraction de ce qu’elles sont pour l’homme, étant donnée sa constitution, il semble que cela soit impossible. Peut-on se dégager de tout point de vue humain ? Descartes répondrait ici que cette difficulté n’en est pas une : en effet, la nature des choses est accessible, non aux sens, mais à la raison. Grâce à cette faculté, nous

dire « cette table est belle » c’est attribuer un prédicat : « la beauté », à un sujet :« la table ». Le jugement est de l’ordre du discours Quelle est donc la signification d’un jugement vrai ? Bergson nous parle d’une définition, qui nous paraît évidente. Selon la définition classique de la vérité, un

n’avoir aucune initiative, d’être une sorte d’esclave, on peut penser que personne ne voudrait d’une telle vie. Bref, dans l’idée de liberté, il y a aussi celle de choix. Lorsque nous est commandé ce que nous désirons, il arrive que nous refusions. Russell donne dans Science et Religion l’exemple de Galilée qui s’était vu interdire les mathématiques par son père. Il transgressa son ordre pour en faire. Il est clair que cette science passe pour déplaisante dans la mesure où elle est une “obligation”

avons besoin de nous appuyer sur des connaissances solides et fiables mais cela peut mener à l'intolérance qui est assurément une des tendances les plus oppressives de la nature humaine. Russel défend cette idée dans Problèmes et philosophie : « Pour un tel individu, le monde tend à devenir défini, fini, évident ; […] les possibilités peu familières sont rejetés avec mépris. ». Généralement, c'est ainsi que réagissent les Hommes politiques. La politique est bien souvent synonyme d'intolérance et

corollaire de la notion de mouvement : le mouvement se fait dans la durée et si le temps venait à s’arrêter plus rien ne bougerait. Ainsi, selon Aristote, le temps est le nombre du mouvement selon l’antérieur et le postérieur. A contrario le temps semble ne plus faire sens quand l’idée de mouvement disparaît, car le temps suppose la variation. « Dans un même temps, dans un temps unique, dans un temps enfin, toutes choses deviennent » écrivait Alain1. L’homme constate en effet trivialement que des