Illusion Romanesque Divertissement

même de subversion reste ambiguë et délicate à cerner. Le personnage de roman ne semble pas nécessairement subversif : nul besoin de troubler forcément l’ordre social pour capter l’attention du lecteur. Celui-ci recherche essentiellement un divertissement et non un traité à visée pamphlétaire : les auteurs n’ont nullement besoin de s’ériger en critique pour s’attirer les faveurs du lectorat. Ils doivent en outre se méfier de la censure qui peut interdire les œuvres jugées subversives par les gouvernants

maintenant dans le vif du sujet. Pour illustrer l’ensemble de la méthode, je vous propose de nous référer au sujet suivant, sujet qui a été donné à l’examen blanc de la session de 1998. Sujet « Acquérir des connaissances est un des plaisirs du texte romanesque. Le romancier participe à la mission qu’à la fin du XIXe siècle on a confiée au maître d’école : il diffuse un savoir. » Que pensez-vous de cette affirmation ? Vous appuierez votre réflexion sur des exemples librement choisis dans les romans que

diffusée en Eur occidtle au fil des siècles. Ces distinctions ont perduré grâce à l’héritage de la rhétorique antique. Ex : la roue de Virgile qui hiérarchise 3 styles (simple ds le gerne pastorale, médiocre ds le genre didactique et éventuellement romanesque, relevé ds l’épopée, la tragédie ou les genres histrq nobles). E. Auerbach parle d’une « ségrégation des niveaux de style » depuis Aristote, ds laquelle le roman peine à prendre place, même si émergent les conditions de sa caractérisation. Roman

au héros de confronter un nouveau monde à celui dont il vient. Mais ce monde semble irréel, le Mal n'y existe pas. Après un mois d'inerte félicité, le héros commence à reprendre pied dans la réalité. La rencontre du nègre de Surinam atteint les illusions de Candide sur la bonté naturelle de l'homme et la justice, le poussant pour la première fois à renier la philosophie de Pangloss. L'exécution de l'amiral Byng, la rencontre à Venise de Paquette et de Frère Giroflée, la conversation avec Pococurante

Biographie et context Gustave Flaubert, né en 1821 se prennait au début de sa carrière pour un romantique, influencé par Victor Hugo. Ensuite il faisait suite aux romans de moeurs de Balzak ou Stendhal en cherchant perfectionner la technique romanesque. Dès les années 1830, le roman avait tendance à se démarquer du romantisme et à prétendre ne s’intéresser qu’à la vérité objective. Le réalisme est défini par une doctrine et une esthétique surtout grâce à Louis Duranty qui avait créé une revue

l’on se place maintenant du point de vue du lecteur, il apparait également évident qu’​ un homme sans qualités particulières peut très bien occuper la première place d’un roman. En effet, on peut apprécier de retrouver un individu lambda pour héros romanesque, car celui-ci serait alors notre miroir. Cela nous permet de nous identifier au personnage principal, d’imaginer que ses aventures pourraient être les nôtres mais aussi qu’il a des qualités et des défauts caractéristiques de l’être humain. ​ Ainsi​

10 jours, 10 nouvelles par jour et par personne. Dans le décaméron de Boccace, l’action se situe pres de florence, dans la montagne car les devisants fuient la peste qui ravage la région. Il y a une histoire suivie d’un débat, c’est une fiction romanesque sur un ton grave et moral qui renvoie à un humanisme laique. Dans l’heptaméron de Marguerite de Navarre, les narrateurs sont réunis dans l’abbaye de Serrance en attendant la construction d’un nouveau pont, l’ancien ayant été emporté par la crue

véritables leçons de philosophie. Cette mission du conte philosophique est parfaitement illustrée par « Candide » de Voltaire (1759) où un jeune homme, Candide, à travers ses voyages, évolue, mûrit tandis qu’il perd progressivement ses illusions sur le monde. Le lecteur est gagné aux idées proposées par le texte à cause de la bonne humeur de l’ouvrage. Le récit déborde de vitalité, de rapidité, de plaisanteries parfois un peu grivoises. Le texte invite à la réflexion sur les problèmes

de l'écrivain argentin Borges, on trouve des individus qui font semblant d'être d'autres qu'eux-mêmes (les acteurs) devant d'autres individus qui font semblant de les prendre pour ceux-ci (les spectateurs). Le théâtre serait impossible sans cette illusion partagée. La fonction du théâtre n'est pas radicalement différente de celle des autres genres littéraires. Le théâtre entend divertir ou convaincre, plaire et éduquer; il représente la réalité, mais soumet celle-ci à une stylisation qui, lui donnant

l’espace infini. On cherche a comprendre en quoi ce texte est étonnant. On en analyse la progression rhétorique. On le replace dans le grand projet apologétique de l’auteur. -Texte 2 Pascal Le divertissement (p.394) Cette fois la pensée cible une détresse morale. On mesure l’évolution du mot divertissement de Pascal jusqu’à nous. On montre la rhétorique que Pascal met en place. On aborde l’argumentation également. -Texte 3 Malherbe Paraphrase du psaume CXLV On présente la paraphrase comme genre