Imagination Le Horla

fascination pour le sang sur la neige, qui semble le divertir de l’ennui profond et existentiel qui le ronge. Cette passion déconcertante se rapproche vaguement dans Le Horla de Maupassant, où le narrateur nous rapporte ses angoisses et troubles par une sorte de journal : il sent autour de lui la présence d’un être invisible qu’il nomme le « Horla ». Au début lucide, il sombre peu à peu dans la folie en cherchant à se délivrer de cette emprise. Il finira par incendier sa demeure et, dans les dernières lignes

vivre « L’acte de lire » est l’art de savoir décortiquer un texte pour en comprendre les articulations et ainsi de pouvoir vivre ce texte. « Vivre » signifie à la fois être en vie corporellement, mais aussi mentalement. C'est-à-dire avoir une imagination qui permette de nous épanouir et un esprit critique, afin d’être capable de penser par soi-même malgré l’influence de notre entourage. Gustave Flaubert, auteur du milieu du XIX siècle, met en relation ces deux termes. Ayant connu pendant son enfance

critique le genre de l'étude psychologique « pure » et le symbolisme. Dans «Le Roman» Maupassant développe plusieurs idées et pense que: le critique devrait plutôt voir la perspective de l'auteur au lieu de chercher dans un livre ce qui plaît à son imagination, ligne 11 a 15 p 1, « ''Le plus grand défaut de cette œuvre, c'est qu'elle n'est pas un roman a proprement parler.'' On pourrait répondre par le même argument. ''Le plus grand défaut de l'écrivain qui me fait l'honneur de me juger, c'est qu'il n'est

individus banals et inintéressants que l'esthétique naturaliste se mettra au défi de faire entrer dans le roman pour représenter la normalité, la vie ordinaire. Les invités du jeudi soir ont rapidement reconnu l'un des leurs, employé, placide et sans imagination, animal mimétique : « Laurent se comporta en bon enfant. Il comprit la situation, il voulut plaire, se faire accepter d'un coup. Il raconta des histoires, égaya la soirée par son gros rire, et gagna l'amitié de Grivet lui-même » (ch. V), dont le

littéraires s’oppose sur le plan de la description, du vocabulaire employé par l’auteur. b. L’enjeu du plaisir du lecteur : un plaisir de l’ordre de l’esthétique littéraire (le style, la forme) et la difficulté du langage à travers la notion d' « imagination dictionnelle » (Genette) vs. L’enjeu communicationnel de la littérature Le public est l’interlocuteur de l’art au sens où il s’écrit dans un rapport à l’autre. La valeur ou plutôt l’enjeu premier de la littérature si l’on reprend les

SEQUENCE 1 : LA NOUVELLE FANTASTIQUE. Durée : 2 semaines : du 2 septembre au 17 septembre. Support : des nouvelles fantastiques de Maupassant regroupées dans Le Horla et autres contes fantastiques (collection Etonnants classiques chez GF). En lecture cursive, Le Horla. Objectifs : étudier le genre de la nouvelle et le registre fantastique, méthodologie et entraînement pour le sujet d'invention. Séance 1 : Définition de la nouvelle en opposition au roman. Présentation du travail à faire

interdépendants : biologique ( tempérament ), psychologique ( caractère ),sociologique ( fonction sociale ), éthique ( personne morale ) ? Ou cette identité psychologique supposée, le < soi >, n' est-elle qu' un mot signifiant un simple effet récurrent d' imagination ( Hume ) - une reconstruction, une illusion, une manière d' abus de langage ? * 3. Suis-je le mieux placé pour savoir ce que je suis ? Question topique. Celle de la place du sujet-supposé-savoir. 1. Sujet psychologique et intuitif ( à la

juger de la vérité d’un personnage, il faut le faire selon ce que l’on a observé autour de nous. Les personnages de livres s’approchent de ce que l’on peut observer, s’en inspire tout en étant plus poussés, plus exagérés : ils ne sont pas pure imagination. • « Second moment » après l’abandonnement, possible uniquement pour des esprits vifs, plus âgés « doués d’une certaine faculté d’observation et de mémoire ». Ils peuvent non seulement s’abandonner mais aussi comparer le roman à la vie. Pour Faguet

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actions en instaurant un nouvel état (résolution). B. Les personnages Le personnaqe Même lorsqu’il est totalement fictif, le personnage de roman n’est pas inventé à partir de rien. Pour le construire, le romancier utilise sa mémoire et son imagination. Il observe aussi le monde réel, les autres et lui-même. On peut distinguer trois types de personnages : Pour amener un personnage à la vie fictive du récit, le romancier va lui donner des caractéristiques, comme une fiche d’identité : Etat