Imposture

par une « littérature qui ne se laisse pas fossiliser » comme l’annonce Aline Mura-Brunel dans son article de juin 2002. La littérature contemporaine suit donc le monde dans lequel nous sommes et parle alors de notre impuissance ainsi que de nos impostures. Dans l’œuvre d’Amélie Nothomb, Acide sulfurique, on apprend que la souffrance des autres ne suffit plus à l’être humain, celui-ci veut alors en obtenir du spectacle. Cela démontre l’impuissance de la personne qui souffre mais également l’imposture

l’importance des départs pour Rimbaud avec « ma bohème » et « sensation » et enfin dans une dernière partie nous présenterons Rimbaud et la poésie du voyant a travers « voyelle » et « Délire II» Rimbaud fut connu pour sa révolte contre les impostures, l’autorité et l'histoire  de l’époque (guerre de 1870, la Commune…). Son oeuvre et sa vie se définissent par cette révolte. Les poèmes deviennent donc un moyen d’expression de cette insurrection, de cette haine. Tout d’abord dans le poème

privilèges), dans un esprit de justice et d’entente sociale. Toutefois, considérant que l'obéissance du peuple repose sur les mensonges des prêtres, ils se montrent extrêmement prudents et secrets: il ne s'agit pas en effet de révéler à tous les impostures du clergé. Ces idées sont ainsi exposées par G. C. Vanini2 « Si la liberté de penser est totale, il n’en est pas de même de la liberté d’expression qui doit s’imposer quelques règles. » (F. Charles-Daubert, 20042). Mais le secret de ces petits clubs

ou plusieurs candidats pensent qu'ils apparaissent dans une émission de télé réalité légitime alors que le reste de la distribution est composée d'acteurs. On peut citer comme exemple Mon incroyable fiancé ou encore Gloire et Fortune : La grande imposture.

attentes du public, au risque de verser dans la facilité ? Doit-il s'en moquer ou même se faire systématiquement déroutant, au risque de s'enfermer dans l'hermétisme ? On retrouve ici l'ambivalence de la figure de l'artiste, entre inspiration divine et imposture. Conclusion Le sens exprimé par une œuvre d'art est sans doute un critère tout à fait pertinent pour structurer notre jugement esthétique ; encore faut-il se rappeler qu'il s'agit moins de rendre un verdict pour classer définitivement l'œuvre

et s’empoisonne pour sauver la Reine, qu’il aime, des manœuvres de ce dernier. Ruy Blas est la mise en accusation de toute utopie politico-sociale, elle dénonce l’impossibilité pour un homme du peuple de parvenir au pouvoir autrement que par une imposture qui le rend impuissant. Nous remarquons un point commun entre ces deux œuvres : l’identité masquée. Ce qui stipule qu’un homme du peuple, même un intellectuel, ne peut se confondre avec les privilégiés. Hernani et Ruy Blas mettent en avant la passion

entreprise, entraînant les victimes dans une spirale dépressive, voire suicidaire. Ces violences insidieuses découlent d'une même volonté de se débarrasser de quelqu'un sans se salir les mains. Car le propre du pervers est d'avancer masqué. C'est cette imposture qu'il faut dévoiler pour permettre à la victime de retrouver ses repères et de se soustraire à l'emprise de son agresseur. S'appuyant sur son expérience clinique, l'auteur se place en effet, en tant que victimologue, du côté des personnes agressées

et les fondements de l'inégalité parmi les hommes. •Le droit du plus fort est ici une argumentation perverse. D’après Calliclès, il est parfaitement légitime que le plus fort l’emporte sur le plus faible : justice naturelle qui s’oppose à une imposture de justice inventée par les faibles (démocratie, loi, égalité). On trouve une référence à la nature, qui nous montre l’existence de cette domination légitime du plus fort. Mais cet argument est soupçonnable ; on peut faire dire ce qu’on veut à la

parodie, flatterie. – Comique de gestes : coups de bâton, fouille, soufflet, poursuite. – Comique de caractère : valet adroit et impertinent, père dénaturé, intrigante cupide, flatterie. – Comique de situation : vieillard amoureux, avare volé, imposture, flatterie. L'action 1. L'avare se fait voler sa cassette dans la scène 7 de l'acte IV. 2. Intrus : – Harpagon accepte de renoncer à Mariane si Frosine lui présente une riche veuve de ses amies. – Cléante ordonne à La Flèche de voler la cassette

perdu, ce rôle ne lui revient donc pas de droit car il est en quelque sorte un « usurpateur ». Il a conscience que ce n'est pas sa condition naturelle et c'est ce qui va le distinguer d'un véritable roi. Le rôle qu'il accepte d'endosser est une pure imposture et nous pouvons penser qu'il se fera démasquer tôt ou tard car Pascal nous le suggère : « Dieu n'autoriserait pas cette possession et l'obligerait à y renoncer ». C'est pourquoi il est important que le Grand ai une « Double pensée » : une pensée