Inconscient Autrui

l’inconscience = l’irresponsabilité (celle de l’automobiliste qui conduit en état d’ivresse). Ce sens n’est pas en cause ici, il faut absolument bannir ce terme : l’inconscient n’a rien à voir avec l’“inconscience”. Deux usages du mot “inconscient”: 1 • Comme adjectif, ce terme qualifie l’état de ce qui ne peut pas être conscient (les petites perceptions, Leibniz) ou l’état de ce qui n’est plus conscient (un souvenir auquel on ne pense pas, Bergson) : c’est tout ce qui échappe à notre

antérieures qui les déterminent selon des lois nécessaires. Cela amène à dire que la conscience ne rend pas libre car la réflexion qu’engendre la conscience est déterminée par des causes extérieures qu’il ignore, ce qui nous amène à parler de son inconscient. En effet, comme le suggère Freud le moi conscient ne saurait pas accéder à la pleine conscience de soi et donc pas à une réelle autonomie d’où l’intervention de l’inconscient. L’inconscient c’est ce qui désigne l’activité psychique se déroulant

non. L’inconscient, qui est l’espace psychique où règneraient refoulements et pulsions, nous conditionnerait selon les psychanalystes. Ainsi, un acte manqué ne le serait pas tant que cela, bien au contraire, en considérant qu’il est le fruit d’un inconscient, soit ce qui semble être au plus profond de nous-mêmes, lequel déborderait ainsi la conscience. Cette dernière, si l’on s’en réfère à la thèse psychanalytique, serait avant tout une partie de nous-mêmes sujette aux apparences, soucieuse de notre

banale-, et des rêves qui peuplent nos esprits de manière apparemment anarchique. L’homme est en fait divisé entre le moi, le ça et le surmoi. Selon Freud, il existe dans la vie psychique de l’homme une partie consciente, le moi, et une partie inconsciente, le ça (les pulsions) et le surmoi (les normes et les valeurs que l’on nous a inculquées). Ainsi «le moi n’est pas maître dans sa propre maison» car «ça pense en moi», l’homme n’est donc pas entièrement lui-même. D’une part, il est sujet à diverses

non. L’inconscient, qui est l’espace psychique où règneraient refoulements et pulsions, nous conditionnerait selon les psychanalystes. Ainsi, un acte manqué ne le serait pas tant que cela, bien au contraire, en considérant qu’il est le fruit d’un inconscient, soit ce qui semble être au plus profond de nous-mêmes, lequel déborderait ainsi la conscience. Cette dernière, si l’on s’en réfère à la thèse psychanalytique, serait avant tout une partie de nous-mêmes sujette aux apparences, soucieuse de notre

Pourtant, en pratique, on se rend compte que l’on n’est pas toujours soi-même. L’homme est en fait divisé entre le moi, le ça et le surmoi. Selon Freud, il existe dans la vie psychique de l’homme une partie consciente, le moi, et une partie inconsciente, le ça (les pulsions) et le surmoi (les normes et les valeurs que l’on nous a inculquées). Ainsi «le moi n’est pas maître dans sa propre maison» car «ça pense en moi», l’homme n’est donc pas entièrement lui-même. D’une part, il est sujet à diverses

« inacceptables ».Une certaine vulgarisation de la théorie freudienne permet de saisir ce second constituant de l’esprit de l’homme. En effet, il explique que notre incapacité à empêcher ces sentiments vient du fait qu’ils sont inconscients (définissant par le fait même la part « inconsciente » de l’esprit humain) et le conflit qui s’en suit proviendrait du moi (que l’on peut associer à la part consciente de l’esprit, sans oublier, toutefois, que même ce conscient peut se vivre « inconsciemment »). Le moi,

moment que les phénomènes hystériques sont devenus des symptômes permanents. Breuer qualifie volontiers Anna au début du texte comme « intelligente, ingénieuse et intuitive, il précise, qu' « elle ne se laisse détourner de son but que par égard pour autrui ». Il affirme ensuite que l'élément sexuel est chez elle " étonnamment peu marqué ". Elle n'a d'ailleurs jamais eu de relations amoureuses, et, on ne note vraisemblablement aucune manifestation de ce type dans ses hallucinations. Il est malgré cela

identifiant conscience et pensée, ne reconnaît pas l'existence d'un inconscient. Certes Leibniz* (1646-1716) admet l'existence de petites perceptions inconscientes, c'est-à-dire de "changements dans l'âme dont nous ne nous apercevons pas" (_Nouveaux Essais sur l'entendement humain_, II, chap. 1). Un siècle plus tard, Maine de Biran, dans son _Mémoire sur les perceptions obscures_, affirme lui aussi qu'il existe une sensibilité passive inconsciente. Enfin. Bergson*, analysant les mécanismes de la mémoire, montrera

d’un sujet qui se saisit lui-même en faisant abstraction des choses hors de lui, dans le monde intérieur de sa subjectivité. Nous pouvons aussi prendre conscience de soi grâce à autrui. En nous distinguant des autres nous prenons conscience de ce que nous sommes, de nos différences et des nos points communs. Or autrui est autre que moi mais il est aussi mon semblable. Il est alter ego. Selon Hegel, la conscience de soi passe par la reconnaissance par une autre conscience. Dans son œuvre la phénoménologie