Indigène

Avant la Deuxième Guerre mondiale, la plupart des tentatives menées par les populations indigènes d’Asie ou d’Afrique pour recouvrer leur indépendance avaient échoué. Après 1945, en revanche, la décolonisation qui se définit comme l’accession à l’indépendance d’un peuple dominé par une puissance étrangère colonisatrice est devenue un des phénomènes majeurs de l’histoire contemporaine. En moins de vingt ans, presque tous les peuples de couleur retrouvent leur indépendance. Dans quelle mesure la

coloniale - Philippe Bernard , Le Monde , 19.11.05 Il faudra bien finir par en prendre acte : les jeunes des quartiers populaires, même ceux qui sont assez désoeuvrés, désespérés ou stupides pour brûler les voitures de leurs voisins, ne sont pas des indigènes égarés en métropole que l'on soumet à la badine (ou au Kärcher), voire que l'on expulse au besoin vers leur douar d'origine. (…) Cynisme ou retour du refoulé, le recours par le premier ministre à « la loi de 1955 » sur l'état d'urgence, apparaît

philosophiques. (Tahitien=Candide, l’Ingénu, le Persan). Le Tahitien fait la leçon aux Européens en appliquant un regard neuf à des pratiques qui semblent légitimes ms qui sont contraires aux lois naturelles. La Colonisation présentée du point de vue indigène est une idée originale et intéressante. Le discours du vieillard soulevé par un ample mouvement oratoire et soutenu par des arguments infaillibles ne d’adresse pas qu’à Bougainville, il met en garde tous les lecteurs contre la FACILITE ET L’INHUMANITE

est le rapport entre ce contexte colonial et l’anti-narration de La jalousie ? Afin d’éclairer ce rapport, examinons une des nombreuses « mises en abîme » que véhicule le texte du roman. Il s’agit justement de la description narrative du chant d’un indigène travaillant sur la plantation. De par sa forme, ce chant fait manifestement écho à la structure incohérente et sans suite des « scènes » du roman lui-même : A cause du caractère particulier de ce genre de mélodies, il est difficile de déterminer

discerner les mensonges des envahisseurs. | A2 Mais encore les indigènes comprennent que le comportement des espagnols ne correspond pas à leur discours :I2- « Que quant à être paisibles, ils n’en portaient pas la mine » chaque segment de cet extrait présente 7 syllabes, ce qui signale l’importance que l’auteur lui donne. Ainsi est contesté le discours (paisibles) par sa confrontation à la réalité (la mine).R2Cette opposition permet aux indigènes de plaider pour un langage de la vérité. | A2 Au contraire

la plupart des femmes blanches et plus particulièrement celle de Suzy, la femme du Commandant. Cette infidélité fera que la femme qui était admirée et même idolâtrée sera méprisée par tous les noirs et le Commandant devient dans la bouches des indigènes « Le commandant dont la femme écarte les jambes dans les rigoles et dans les voitures. » Cette femme, en réalité, symbolise l’opposé de la femme noire celle qu’on trouve par exemple dans l’œuvre de Camara Laye, L’Enfant noir. Ainsi, le romancier

l’autre – le malade – souffre d’un désordre que nous appellerions physiologique, mais qui apparaît aux indigènes comme l’effet d’un avantage arraché par la société des esprits à celle des humains. Puisque ces deux sociétés doivent être normalement alliées, et que le monde des esprits est de même nature que celui des âmes assemblées dans chaque individu, il s’agit vraiment, dans la pensée indigène, d’un désordre sociologique provoqué par l’ambition, la malveillance ou la rancune des esprits, c’est-à-dire

commandant de cercle, seul représentant des pouvoirs de l’Etat dans sa circonscription. L’essence du pouvoir colonial est de commander. Il assure l’ordre et le développement économique du territoire. Autorité sur les populations de statut européen et indigène. Il rend la justice en s’appuyant sur les coutumes locales, moyens limités depuis 1900. Il fait régner la paix, perçoit l’impôt, assure l’ordre, maintient le contact par la tournée. La souveraineté territoriale à pour dépositaire un gouverneur.

d'une autre, il y avait les indigènes qui n'étaient la que pour servir les blancs : "Seuls les garçons de café étaient encore indigènes" (l.12).Ils étaient donc traités comme les esclaves des blancs, ils ne bénéficiaient pratiquement d'aucun droit et d'aucune loi qui puisse améliorer leur situation : "Jusque tard dans la nuit, installés dans des fauteuils en rotin derrière les palmiers et les garçons en pot et en smokings,..." (l.14 a 16). De plus, les indigènes travaillaient dans des conditions

parfois des rétrocessions aux anciens propriétaires indigènes. L’expansion coloniale se fait depuis un “centre” - la ville - doté d’un pouvoir fort, souvent en dépit, voire au détriment d’une société “indigène”, établie sur des structures politiques, sociales et économiques, qui soit est amenée à disparaître face à cette “intrusion” et occupation du territoire, soit est intégrée, plus ou moins, par la société coloniale. Pour les populations indigènes, l’adaptation du “modèle” colonial n’est souvent