Inegalités Enseignement Boudon

agit et se demander pourquoi il agit ainsi ; c’est la sociologie compréhensive. Le problème est que les individus sont différents, il est donc difficile d’expliquer une action collective. De plus, l’individu peut mentir sur ses intentions. Raymond Boudon dit que l’individu n’a pas à faire grève car même en ne la faisant pas, il bénéficiera de ses effets. II. Le structuralisme : Le fondateur du structuralisme est Lévi Strauss (1908). Ce mouvement est basé sur les structures. Ex : la parenté.

appelle le principe de l’individualisme méthodologique. À l’individualisme méthodologique s’oppose une conception admettant que les phénomènes collectifs peuvent avoir une vie autonome et même « déterminer » le comportement des individus. D’après Boudon, certains sociologues, par exemple, « font de l’homo sociologicus un être mû par des forces qui lui seraient extérieures … dont les actions auraient la réalité de réponses déterminées par les “structures” sociales » 38. Dans ce qui suit, ces phénomènes

L'investissement chapitre 04 – L'organisation du travail chapitre 05 – Croissance, progrès technique et emploi chapitre 06 – Marché du travail et évolution de l'emploi p. 6 p. 12 p. 18 p. 22 p. 26 p. 30 INÉGALITÉS, CONFLITS ET COHÉSION SOCIALE : LA DYNAMIQUE SOCIALE p. 35 chapitre 07 – Les inégalités économiques et sociales chapitre 08 – La mobilité sociale chapitre 09 – Conflits et mobilisation sociale chapitre 10 – Intégration et solidarité chapitre 11 – Travail et emploi : une fonction d'intégration

Université de Marne-la-Vallée - - 193.50.159.175 - 10/07/2014 10h58. © De Boeck Supérieur L e milieu des années 1980 a vu naître en France, dans un contexte où dominaient la sociologie critique de P. Bourdieu et l’individualisme méthodologique de R. Boudon, un courant nouveau de la sociologie. Il a pris le nom de sociologie pragmatique. Il reviendra aux historiens de la discipline de déterminer comment cette appellation a émergé, qui s’en est réclamé, comment elle en est venue à désigner un courant

leurs revenus les rend non imposables. Et malheureusement encore, il y aura toujours ceux qui n’en payent pas parce qu’ils pratiquent efficacement « l’optimisation fiscale ». Nous sommes dans une société qui crée et reproduit naturellement des inégalités économiques et de revenus. Dans ce contexte, l’impôt est le seul moyen efficace de faire de la redistribution. Reaganiens et Thatchériens expliquaient déjà dans les années quatre-vingt que l’enrichissement de quelques-uns tirerait immanquablement

service public, la prime pour l’emploi, le partenariat local et l’Europe, la couverture maladie universelle. Le cas pratique visait les procédures de participation des habitants. Rien de surprenant, tout est actuel sans être événementiel. Quel enseignement en tirer pour le concours d’attaché territorial ? Si vous avez bien suivi les thèmes dans les différentes revues et si vous avez surpris les connivences entre l’actualité juridique, économique, sociale et le programme du concours, vous connaissez

Comment rendre compte de la mobilité sociale? Quels liens sociaux dans les sociétés où s’affirme le primat de l’individu? La conflictualité sociale: pathologie, facteur de cohésion ou moteur du changement social? Comment analyser et expliquer les inégalités? 32 36 41 45 50 Comment les pouvoirs publics peuvent-ils contribuer à la justice sociale? Comment s’articulent marché et organisation dans la gestion de l’emploi? Quelles politiques pour l’emploi? 54 57 61 PARTIE 3 REGARDS CROISÉS © Éditions

elles renforcent le sentiment d’une inégalité des chances que l’école n’a pas su combattre. 3. Une culture scolaire universelle ? Il faut donc admettre cette évidence : l’école échoue à mettre en place les fondements d’une culture commune et d’un système de valeurs fédérateur, au-delà des différences liées à la naissance. L’universalité proclamée de la culture scolaire est en partie un leurre. L’école n’efface pas la ségrégation sociale liée aux inégalités économiques et culturelles et, d’une

pas, sans elle ; elle n’a été qu’un procédé violent et rapide à l’aide duquel on a adapté l’état politique à l’état social, les faits aux idées, les lois aux mœurs ». Il y a donc une tendance inéluctable à l’égalité et Tocqueville observe que les inégalités sont jugées d’autant plus insupportables que l’égalité est plus grande . Il montre cependant que ce changement social comporte des risques, en particulier le risque de repli des individus sur la sphère privée et de désengagement à l’égard de la

d’être assisté et ses conséquences sur l’intégration sociale ; - le fait d’allaiter son bébé, pour montrer qui s’agit d’une pratique qui dépend du milieu social ; - qui va au musée ? - le partage conjugal des tâches ménagères ; - la question des inégalités professionnelles entre hommes et femmes et la façon dont elles sont ressenties ; - le fait de mettre ou pas de la crème solaire et les représentations associées au bronzage ; - les raisons du décrochage scolaire ; - le type de radio écouté selon