Inflation Désinflation

autres types d’anticipations) mais également les évènements présents ou à venir susceptibles d’affecter la variable dans le futur. Exemple : on apprend que la Banque Centrale veut augmenter la masse monétaire, les agents peuvent alors en déduire une inflation plus importante que prévu. Mathématiquement : xat = E ( xt / It - 1). xat est la valeur de x anticipée en t-1 pour t. E ( xt/ I t - 1) est l’espérance mathématique de x en t connaissant l’information I t - 1. Les anticipations rationnelles sont désormais

poursuit quatre objectifs finaux qui sont la croissance économique, le plein-emploi, la stabilité des prix et l'équilibre de la balance des paiements. La politique monétaire conjoncturelle a longtemps été utilisée pour opérer un arbitrage entre inflation et emploi : en période de crise, une politique monétaire expansive permettait une reprise de l'activité au risque de voir augmenter l'inflation, tandis qu'en période de surchauffe, une politique monétaire restrictive permettait de réduire les tensions

donné. Fonction de réserve de valeur : c’est l’idée que la monnaie doit conserver sa valeur dans le temps parce qu’elle doit permettre de conserver la richesse des agents. Si la monnaie se déprécie elle perd de sa valeur externe et s’il y a une inflation elle perd de sa valeur interne. VOIR RAPH II) La création de monnaie et le rôle des banques ordinaires 2) On a deux obstacles : L efait que les banques ne crée de la monnaie qu’en fonction de la demande de crédit par les

conduit à une inflation galopante qui demeure à la base des taux intérêt élevés et d’un taux de change réel insoutenable. Ce taux élevé d’inflation était le résultat du financement de déficits budgétaires importants par la création monétaire. Elle a été également le produit de la multiplication d'activités quasi budgétaires. L'inflation a longuement pesé sur le potentiel de croissance de l'économie, ce qui a conduit au lancement, en 1997, d’un vaste programme macroéconomique de désinflation et de stabilisation

c’est-à-dire, en tout état de cause, non excessif par rapport aux capitaux propres; on met alors l’accent sur le levier financier de l’endettement dans le cadre d’une forte croissance économique et de taux d’intérêt réels (c’est-à-dire calculés après inflation) faibles, voire négatifs; • dans les années 1980, une bonne structure financière doit traduire le rééquilibrage de la structure d’une entreprise, caractérisée par une diminution progressive de l’endettement, une amélioration de la rentabilité et

dysfonctionnements de l’économie. C’est de cette dernière catégorie que relèvent les politiques de stabilisation, dont les objectifs ont parfois été illustrés par le « carré magique » de l’économiste britannique Nicholas Kaldor (1908-1986) : croissance (forte) + inflation (faible) + chômage (réduit) + commerce extérieur (en excédent). Ces politiques sont mises en œuvre dans les situations de : • récession (ralentissement du taux de croissance du PIB) • stagflation (simultanéité d’une stagnation de la production et

d’appariement » : il faut qu’il y ait une relation entre les travailleurs et les offres proposées par les entreprises, en termes de qualification, de mobilité géographique … Certaines tensions apparaissent sur le marché du travail : désorganisation du SMI, inflation soutenue, instabilité … Jusqu’à 1971, on était dans un système de taux de change fixe, déterminé. Ex. 5 francs pour 1 dollar. On était dans un univers certain. Mais dès le début 1971, instabilité car le taux de change fixe disparait au profit

une instabilité financière (appréciation réelle du change et entrée de capitaux flottants). Les PECO ont finalement adopté un régime de change plus souple, permettant de décourager l’entrée de capitaux flottants et de poursuivre la désinflation suite à la haute inflation (dûe à la libéralisation des prix) et une croissance régulière. Depuis 1997, les PECO assurent le passage au régime de change flexible et mènent une politique monétaire de cible d’inflation interne, difficilement tenable car les

indicateurs. La récession signifie un ralentissement important et long de la croissance et un ralentissement de la hausse des prix, donc une inflation très faible alors que la dépression désigne une période de baisse de la production accompagnée d’une chute des prix c’est-à-dire d’une déflation. La récession correspond généralement à une période de désinflation. La récession et la dépression s’accompagne d’un ralentissement du commerce international. C’est aussi une période où l’emploi diminue et la

d’un choc d’offre négatif : exemple d’un choc pétrolier 1973 et 1979  Chocs pétroliers La hausse du pétrole a engendré une hausse du prix des consommations intermédiaires et donc des couts de productions. Cela a créé une hausse des prix (inflation) ainsi qu’une baisse du pouvoir d’achat donc de la consommation donc de la demande donc de l’offre. L’inflation vient soit par les prix (les couts de production augmentent) soit par la demande. Si la demande est supérieure à l’offre les prix vont