Inhumanité Et Humanité

rationnellement, il semble simple d’énoncer que ce qui est inhumain ne relève pas de l’homme, lui est étranger. Cette affirmation est hors réalité (de par la ténacité des faits historiques immémoriaux) en ce qu’elle confond l’inhumanité avec la non-humanité (qui correspondrait au monde instinctif animal). Si l’on se place sur le plan plus subjectif de l’éthique, des valeurs, de la moralité, tout acte pourrait être qualifié d’inhumain en tant qu’il brise l’intégrité physique et la dignité morale d’autres

restes de maisons écroulées ou calcinées, paysage désertique au sein duquel aucune trace de présence humaine ne subsiste, évocation des ravages causés par les bombardements (Cf. Verdun). Au premier plan c'est la tranchée dans toute son horreur et son inhumanité qui est évoquée : (en bas à droite) amoncellement de corps déchiquetés et éviscérés (bombardements) surplombé par un cadavre aux yeux vides, à la bouche ouverte d'où jaillit un vers et à la peau parsemée de pustules qui évoquent tout à la fois le

apporte un regard sceptique face à ces appareils conceptuels par lesquels la société distribue les êtres humains entre la lumière et les ténèbres. → Notre identité est donc constamment menacée. Le cas de la peine de mort: Mauvaise foi liée à inhumanité Ici, des rôles socialement construits servent d'alibi à la lâcheté et à la cruauté personnelle. →Amène même à éprouver de la sympathie pour eux pcq ils n'auraient pas le choix. Mais toute personne peut refuser d'obéir à un ordre, elle peut prendre

que l’on puisse consciemment et librement choisir le mal, or cela ne va pas de soi. Au contraire, l’existence d’une telle volonté nous paraît proprement insensée, incompréhensible . L’idée qu’un homme puisse être méchant volontairement, que son inhumanité puisse procéder d’un choix nous semble contradictoire. Une telle possibilité est d’ailleurs si ténébreuse pour la conscience humaine qu’on a toujours cherché à imputer la méchanceté, non à une volonté perverse mais à l’action sur une volonté

seul survivant portant un masque à gaz et une cape. Il se confond avec le chaos et est lui aussi privé de son humanité. Il n’a pas de visage et semble immobile. Le panneau de droite est en réalité un autoportrait d’Otto Dix. On le voit transporter un blessé, et c’est pour cette raison que c’est le seul personnage vivant du tableau dont on voit le visage, c’est le seul à avoir son humanité. On peut interpréter que la seule chose d’humaine dans la guerre est la solidarité entre les soldats. Le personnage

mais en tant que cible directe d’une stratégie de terreur. Mais au-delà de ces barbaries que furent les bombardements massifs, les exécutions de civils, et l’usage non discriminé d’armes de destruction massive, la guerre totale dévoila l’extrême inhumanité d’un pouvoir capable de rejeter hors de l’humanité une communauté entière, au point qu’une catégorie juridique nouvelle fut nécessaire pour qualifier ces actes. Dans la mesure où une qualification pénale n’est pas rétrospective, la notion de "crime

propre religion (l’auteur fait une allusion, prolongée dans l’histoire, au Marxisme qu’il désigne comme le « foyer du second Humanisme »). L’humanisme est une création typique et originale de la culture Européenne. Néanmoins, il reflète une certaine inhumanité (domination, égoïsme, civilisation, principe adulte). Et en Europe, au XXème siècle, les différents progrès dans les domaines scientifiques, historiques et rationnels vont remettre en cause l’Humanisme. Les avancées scientifiques montrent que l’homme

vivants seraient sans âmes. Au contraire, l’homme se distingue des choses (inanimées ou vivantes) en tant que personne capable de se donner à elle-même ses fins. Le libre arbitre est le fondement de la morale de la responsabilité. (animalité/humanité/ahumanité/inhumanité) Notes prises = Jean-Marie Schaeffer, dans La Fin de l'exception humaine. L’idée est celle d’une différence de nature entre l’homme d’un côté et le reste du monde vivant : la thèse de l’exception humaine n’affirme pas seulement

politique et morale Pourtant il existe une apparence de cette morale. Guerre dénoncée par une communauté internationale qui préfère condamner que prévenir et qui fonde sa morale sur une distinction entre une espèce exterminable « le terrorisme » et une humanité fragile qu'il faut protéger , les enfants. Jonathan, p29 : « Maintenant, pour ce qui est de ces enfants, le Général les a trouvé dans un égout, Amelia. Et le Général étant ce qu'il est – ce que vous et moi savons qu'il est – je veux dire pas juste

un homme libre en tant qu’il est alors « fort d’une volonté durable et inébranlable ». Voie étroite et chemin difficile ponctués de tant de passions, de souffrances, d’horreurs et d’échecs et où il s’agit de se tenir fermement entre la froide inhumanité et le déchainement des passions. Or, tout à l’opposé, l’exploitation de l’image de la faiblesse de la victime et de la force de l’agresseur dont nous sommes partis, l’appel à un pouvoir impitoyable et « souverain », tendent à privilégier la vindicte