Ionesco Penser Par Soi Même

La littérature en question Après l’épreuve douloureuse mais souvent courageuse de la Résistance, la littérature des années 1950-1970 doit affronter de nombreux défis : faillite annoncée des croyances et des idéologies ; déclins des « maîtres à penser » ; mondialisation des valeurs ; concurrences effrénées de toutes les formes de l’image (cinéma, télé, vidéo). Les « sixities » qui voient les sciences humaines (linguistique, psychanalyse, sociologie) triompher, sonnent ainsi l’heure d’une remise

temps d'un spectacle dans le rêve. Rien qu'être dans une salle de spectacle donne un plus à cet aspect car on s'enferme dans une salle obscure c'est un monde clos. Le comédien entre dans son personnage et feint de l'être et nous spectateur feignons de penser qu'il est réellement ainsi. Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare nous procure ceci, de part grâce à son champs lexical du fantastique qui sert à décrire l'univers de la pièce. Notre imagination s'évade donc au cours de la pièce. II/ L'expérience

par des conflits et une situation qui le dépassent, Kafka a intégré Joseph K., un personnage lui-même absurde, dans une situation absurde. Mais comment l'absurde est-il mis en évidence dans la situation dans laquelle se trouve le personnage de Joseph K.? UN HEROS ABSURDE DANS UNE SITUATION ABSURDE 1) Joseph K., un personnage insaisissable Joseph K. est un personnage évasif et peut-être même énigmatique. En effet, l'auteur est resté très vague sur le portrait physique de son héros ; par

artistes ont une vie plus agréable qu’un « non-artiste » ? Une vie épanouissante peut-elle être vécue sans avoir connu l’art ou tout simplement, la littérature ? Et pour finir, est-il possible de vivre sans l’art ? D’une part, il est possible de penser que l’art n’est pas vital mais au contraire comme nous dit le cinéaste Robert Bresson, « L'art n'est pas un luxe, mais un besoin vital ». Selon R. Bresson, l'art est une chose tout aussi essentielle à la vie de l'homme que manger ou dormir. La littérature

Si chez un Camus l'absurde se sert encore du langage de la raison et de structures dramatiques, somme toute, traditionnelles, le „nouveau théâtre" bouleverse les lois du genre et transmet l'institution de l'absurde à travers la parole même et par des images scéniques concrètes et saisissantes. ALBERT CAMUS (1913-1960) Le XXe siècle se caractérise par une extrême diversité de directions et d'expériences littéraires. Le trait commun consiste dans le fait qu'elles se proposent toutes de se

sur l'héritage littéraire, cela donne lieu à des relectures, des réécritures. Redécouvertes passionnantes qui font éclater les critères selon lesquels une oeuvre était dite "bonne" ou "mauvaise", mais si amples que ce sont les normes et la définition même du littéraire qui sont remises en cause, et qui présentent le danger parfois de confondre les curiosités avec ce qui a vraiment une importance historique ou esthétique. 3. En marge de la littérature "officielle" se développe une para-littérature

Au XXème siècle, Ionesco affirme que le théâtre est une « vérité universelle », qu’il « renvoie [son] image » et qu’il est « miroir ». Parmi plusieurs genres littéraires, le théâtre est celui qui représente et rend vivant des personnages, sous les yeux des spectateurs. Phèdre, pièce tragique de Molière publiée en 1677, en fait partie. Dans cette pièce de théâtre, Phèdre, l’épouse de Thésée est amoureuse du fils de Thésée, Hippolyte, lui-même amoureux d’Aricie. Cette histoire se développe tout au

Eléments de réponse et de réflexion sur la question « Quel usage fait-on des objets dans Fin de partie ? » Le théâtre, à partir des années cinquante, fait un usage de plus en plus important des objets (cf. un exemple extrême avec Les Chaises de Ionesco, où les chaises prolifèrent sur la scène alors que, à l’exception des deux personnages principaux et de « l’orateur » qui arrive à la fin de la pièce, les multiples personnages censés être sur scène sont invisibles et sans voix…). Dans Fin de partie

spectateur. Non vraiment pour quelqu'un avec si peu d'assurance c'était une épreuve trop risquée, j'avais trop peur d'être ridicule. Bien sur, j'ai eu plusieurs expériences, avec l'école, de petites représentations devant les parents mais à cet âge, même si on fait l'arbre dans un coin de la scène, nos chers parents nous trouvent absolument merveilleux. Là où la question a commencé à m'envahir un peu plus, c'est en seconde, quand mon lycée a proposé un cours de théâtre après les cours, animés par

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 AUTOUR D’UNE ŒUVRE La Cantatrice chauve, Eugène Ionesco. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 MISE EN SCÈNE Rhinocéros, Eugène Ionesco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .