Ionesco Penser Par Soi Même

cible de toutes ses railleries. Dans cette même œuvre, le comique de situation est bien sûr également présent : Tartuffe est démasqué par Elmire, la femme d’Orgon, le crédule aux bottes du dévot, grâce à un stratagème bien connu du théâtre classique, le personnage caché. En effet, Orgon, sous la table, peut entendre la conversation entre Elmire et Tartuffe et comprendre ainsi, par le double langage des acteurs, qui est véritablement son « maître à penser ». Mais lors de cette scène, le public, qui

- Education soignée littéraire et mondaine. - Fréquentation hâtive des salons mondains. - Propriétaire de son propre salon où elle réunit les membres de la haute société (Henriette d’Angleterre, Mme de Sévigné, La Roche Foucault…). - Type même de la femme savante, cultivée et dotée d’une parfaite maîtrise des codes de l’aristocratie. - Femme du monde, elle écrit des œuvres sur la vie de la cour. - Style qui tranche avec ses contemporains par la sobriété, la recherche de la vérité historique

À côté de En attendant Godot et d’autres ouvrages du même auteur, le matériau consulté fut des présentations générales sur Beckett et son œuvre, par exemple Beckett (1964) de Richard N. Coe et Samuel Beckett (1991) de Torsten Ekbom, aussi bien que l’œuvre principale sur le théâtre de l’absurde : The theatre of the Absurd (2001) de Martin Esslin, et une étude très claire sur la pièce, Waiting for Godot (1987) de Jennifer Birkett. Même s’il s’agit d’une pièce de théâtre créée pour être vue,

théâtre, texte et représentation. Textes :  Texte A : Alexandre Dumas, Antony, acte III, scène 3, 1831 Texte B : Alfred de Vigny, Chatterton, acte III, scène 1, 1835 Texte C : Albert Camus, Le Malentendu, acte I, scène 1, 1944 Texte D : Eugène Ionesco, Rhinocéros, acte I, scène 1, 1960.   ÉCRITURE I . Vous répondrez d'abord aux deux questions suivantes (6 points) : 1. En quoi les textes A et B se distinguent-ils des textes C et D ?  (3 points) 2. Dans ces textes, des informations guident le

tout, tu n’as rien compris à la scène ! Je n’ai pas du tout la même interprétation du texte que toi. Pierre – Ah bon ? Mais alors, qu’est-ce que tu en penses ? Camille – Eh bien… Je trouve que les deux personnages, là, ils font pitié. Pierre – Pitié ? Mais qu’est-ce qui peut bien te faire dire ça ? Camille – Enfin, ils sont misérables ! Ils attendent, pendant toute la pièce, quelqu’un qui ne viendra jamais et qu’ils ne connaissent même pas. Ils n’ont pas d’autre but que de passer le temps en disant

donc valorisé par ce genre littéraire. - Tous les corps dans Fin de partie sont des corps souffrants d’infirmités diverses : ce sont ces infirmités qui sont exhibés autant que les corps eux-mêmes. - Ces infirmités pèsent lourds dans la pièce elle-même et, par ailleurs, elles expriment de manières diverses la condition humaine. I) Le poids des infirmités A) Un corps atrophié - Il est difficile de se mouvoir et les sens sont diminués : ce sont les caractéristiques essentielles de l’infirmité

celle-ci menant toujours à la mort. L’origine de cette pensée est le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale. Ce mouvement s'inspire des surréalistes et des dadaïstes et est radicalement opposé au réalisme. Auteurs principaux : Samuel Beckett, Ionesco... Le théâtre de l’Absurde est le plus contemporain et donc le plus proche de nous, c’est pour cela que je m’y suis plus particulièrement intéressé Georges Sand Femme de lettre française, George Sand (1804-1876) a laissé derrière elle une œuvre

activités qui s’y rapportent ». Dans son ouvrage Qu’est-ce que la littérature, Jean-Paul Sartre ne laisse pas de doute possible : la littérature est nécessairement politique dans la mesure où elle est le reflet de son temps et ainsi elle est « elle-même idéologie ». Si des auteurs comme Sartre ou encore Victor Hugo (qui pense que tant que le monde connaîtra des souffrances et des injustices, la présence de politique en littérature ne peut pas être vaine) ont un avis tranché sur la question de la

representations de certaines oeuvres sont préférables au texte, dont le nombre de page décourage à la lecture. Le Soulié de Satin de Claudel est une pièce qui dure entre huit et dix heures, car l'action se tient sur vingt années. Ce qui ramène a penser que l'oeuvre écrite semble interminable, non seulement par sa longueur mais aussi par la complexité de ses changements de lieux et la diversité des personnages. De ce fait, elle n'a été jouée que six fois, dont une adaptation qui en limite la durée

d'être descriptif et n'avoir pas de prétention polémique, tandis qu'un texte littéraire soigné ou faisant preuve de second degré, peut parfois taper pile où ça fait mal, et le lecteur moyen a déjà en tête les Voltaire, les Laclos, les Queneau, les Ionesco qui lui reviennent en mémoire. Ainsi notre réflexion se propose de reprendre méthodiquement puis de croiser les catégories: il s'agira d'abord de montrer que bien évidemment la littérature, de par sa nature foncièrement inventive, fantaisiste et protéiforme