Iphigénie Le Dilemme

dans un duel verbal. (p.54) Une tirade est le long discours d’un personnage adressé à un autre sur scène. (p.54) Un monologue permet l’introspection d’un personnage qui analyse ses sentiments ou qui délibère avec lui-même pour trancher un dilemme. (p.54) Un aparté est une réplique qu’un personnage dit « à part » comme s’il se parlait à lui-même. (p.54) Au dernier acte de l’Andromaque de Racine, le roi grec Pyrrhus s’apprête à épouser sa captive Andromaque, la veuve du héros troyen

la lecture, de revenir en arrière si il est nécessaire de creuser certains éléments que l'on pourrait avoir manqué. Il n'existe donc plus de contrainte et le texte peut être analysé et approfondi. Dans Iphigénie de Racine il peut être difficile de comprendre les enjeux de la situation et le dilemme dans lequel est jeté Agamemnon, qui est de savoir si il doit sacrifier sa fille, si on ne dispose pas de plus de détails sur ce que représente l'honneur et la gloire dans la Grèce antique. La relation

Acte III, scène 8 1. Situation du texte Comme plus tard Iphigénie, les premiers spectateurs d'Andromaque apprécièrent l'efficacité pathétique de cette pièce, son pouvoir de faire couler les larmes. C'est qu'en effet, le chant funèbre, les lamentations de l'héroïne éponyme y constituent un attrait aussi marquant que la fureur finale d'Oreste. Ces deux tonalités contrastées habillent d'une aura tragique la chaîne amoureuse (Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime

épouser Hermione, il lui donne à choisir : se marier avec lui ou la mort de son fils. Sacrifier l'enfant qu'Hector lui a confié ou le sauver en épousant Pyrrhus, c’est toujours trahir la mémoire de son époux défunt. Fidélité ou trahison est aussi le dilemme d'Oreste épris d'Hermione. Chargé d'une ambassade auprès de Pyrrhus qui doit lui livrer Astyanax, il espère essuyer un refus : si Pyrrhus garde par amour le fils d'Andromaque, il renverra Hermione. • 1668 : Les Plaideurs Un juge, Perrin

de l'Hôtel de Bourgogne. Les dix années suivantes furent fécondes en chefs-d'œuvre : Andromaque (1667), qui fut un triomphe, Les Plaideurs (1668), son unique comédie, puis Britannicus (1669), Bérénice (1670), Bajazet (1672), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et enfin Phèdre (1677), qu'une cabale fit échouer sans affecter sa gloire. Cette même année , et malgré les succès remportés auprès du public et de la Cour, Racine renonça au théâtre pour occuper la charge d'historiographe du roi et épousa

de différents personnages, du lexique, de la dramaturgie, des transformations que Racine a fait subir à ses sources permet de dégager une évolution d’ensemble et la personnalité de chaque pièce. Racine constitue ses intrigues sur le principe d'un dilemme où la raison hésite face à l'empire des passions. Le héros devient ainsi le jouet malheureux de ses propres désirs car il s'épanouit à l'ombre des conflits et des jalousies. Or, il n'est pas facile tracer les frontières de l'univers racinien car

la troupe de Molière) et Alexandre le Grand à la fin de l’année suivante, il connaît son premier grand succès avec Andromaque en 1667. Les années suivantes, les succès s’enchaînent avec Bérénice en 1670, Bajazet en 1672, Mithridate en 1673 et Iphigénie en 1674. Il est reçu à l’Académie française en 1673. En 1677,il écrit « Phèdre » signé étant sa dernière pièce de théâtre. Alors qu’il n’a que 37 ans, Racine rompt avec le monde théâtral et devient, avec Boileau, historiographe du roi Louis XIV

mythologie dans l’histoire des religions avec des personnages prêts à sacrifier leurs enfants : Ex : Agamemnon : Lorsqu’il veut partir pour Troie, pas de vent à cause de Poséidon et Éole, donc contraint de sacrifier sa fille Iphigénie pour la déesse Artémis. Ex : Judaïsme : Abraham prêt à sacrifier son fils Isaac car Dieu le voulait: Il ligote son fils à des bûches et au moment de le sacrifier (brûler), sa main est retenue par un ange. C) L’homme veut le bonheur d’autrui  «  La

de la tragédie 1 L'inspiration mythologique et l'inspiration historique Du fait de ses origines antiques, la tragédie classique trouve souvent son sujet dans la mythologie, même si les dieux y sont moins présents qu'au temps des grecs. EXEMPLE Iphigénie, pièce de Racine de 1675, emprunte son thème à la mythologie, comme en témoigne la présence d'Achille et d'Ulysse. De même, dans la volonté de proposer des histoires nobles aux spectateurs, un des thèmes de prédilection est la grandeur historique

appelle à l’aide de ses proches. Le spectateur peut s’identifier à lui parce que beaucoup de personnes ont déjà essayé de conquérir quelqu’un. L’intrigue et les rebondissement d’une pièce contribuent à s’imaginer la suite de l’histoire. Dans Iphigénie de Racine, le spectateur s’interroge sur le choix de Agamemnon, si il va choisir sa fille ou bien la sacrifier. On peut voir dans Vieillir m’amuse, de Jean-Pierre Sarrazac, que la pièce n’est pas basée sur un fait quotidien car une machine