Iphigénie Le Dilemme

‘’Iphigénie’’ (1674) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE Bonne lecture ! RÉSUMÉ Acte I Scène 1 : Agamemnon, le chef des Grecs rassemblés à Aulis pour aller attaquer Troie, confie à son domestique, Arcas, que, la flotte étant arrêtée par l’absence de vent, les dieux avaient, par la voix du devin Calchas, indiqué que devait être sacrifiée «une fille du sang d'Hélène», c’est-à-dire sa fille, lphigénie, à qui il avait donc demandé de venir avec sa mère, la reine Clytemnestre

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Iphigénie’’ (1674) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 4) l’intérêt de l’action (page 5) l’intérêt littéraire (page 11) l’intérêt psychologique (page 14) l’intérêt philosophique (page 22) la destinée de l’œuvre (page 24) le commentaire d’un passage de IV, 4 (page 27). Bonne lecture ! RÉSUMÉ Acte I Scène 1 : Agamemnon, le chef

RACINE - Iphigéniewww.comptoirlitteraire.comprésente ‘ ’Iphigénie’’(1674) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 4) l’intérêt de l’action (page 5) l’intérêt littéraire (page 11) l’intérêt psychologique (page 14) l’intérêt philosophique (page 22) la destinée de l’œuvre (page 24) le commentaire d’un passage de IV, 4 (page 27).Bonne lecture !RÉSUMÉ Acte I Scène

se mêlent la raison et la passion amoureuse : les deux amants croient pouvoir assouvir leur passion librement en assassinant l’époux gênant. Ce meurtre a rendu cette passion très néfaste : le remords les gagne et ils ne parviennent pas à s’aimer (dilemme). Enfin, la tragédie permet de susciter la terreur et la pitié: la brutalité et la violence de la passion et du meurtre de Thérèse et Laurent effraient le lecteur tandis que leur incapacité à s’aimer à cause du remords provoque la pitié. Relisez

rencontre La Fontaine, Molière et Nicolas Boileau et devient dramaturge. Après La Thébaïde et Alexandre le Grand, il connaît son premier grand succès avec Andromaque. Les années suivantes, les succès s’enchaînent avec Bérénice, Bajazet, Mithridate, Iphigénie et Phèdre. En 1677, Racine rompt avec le monde théâtral et devient, avec Boileau, historiographe du Roi. Il reviendra dix ans après au théâtre avec deux tragédies bibliques : Esther et Athalie. Ses personnages sont condamnés par des passions coupables

prononcés par Calchas ! Vous armez contre Troie une puissance vaine, Si, dans un sacrifice auguste et solennel, Une fille du sang d'Hélène De Diane en ces lieux n'ensanglante l'autel. Pour obtenir les vents que le ciel vous dénie, Sacrifiez Iphigénie. ARCAS Votre fille ! AGAMEMNON Surpris, comme tu peux penser, Je sentis dans mon corps tout mon sang se glacer. Je demeurai sans voix, et n'en repris l'usage Que par mille sanglots qui se firent passage. Je condamnai les Dieux, et sans

suspens. Quelque chose est advenu. Il y a donc bien changement de régime, mais s’il n’appartient pas au domestique d’en deviner à lui seul la nature, c’est que la perturbation s’écarte trop de l’ordre commun. Et de fait, la décision de sacrifier Iphigénie est imprévisible car elle n’est pas immédiatement vraisemblable ; elle demande à être justifiée. Pour cela même, cette résolution suscite au cours de la pièce l’incrédulité des différents protagonistes. Comme le laissait pressentir la surprise

IPHIGÉNIE II, I L'AVEU CONSTITUTIF DE L'HÉROÏNE TRAGIQUE Dans cet extrait, l’aveu dramatique d’Eriphile lui donne un poids important dès sa première apparition sur scène. Cet aveu fait apparaitre un personnage aux multiples facettes, mais toujours victime. Elle en devient la véritable héroïne tragique de la pièce. Cette scène, par l’aveu d’Eriphile de l’amour qu’elle éprouve depuis peu pour Achille, est un renversement de situation saisissant. De plus, l’héroïne tragique y apparait tourmentée

dans cadre rigoureux des règles théâtrales ; historiographe du roi (1677) et Académicien (1673). S’est imposé face à Corneille. Cherche à émouvoir les spectateurs par violences des passions des héros. Cette violence s’illustre dans des œuvres comme Iphigénie, Britannicus, ou encore Phèdre. Dernière tragédie (1677) qui met en scène le personnage éponyme, amoureuse de son beau-fils Hippolyte alors qu’elle est mariée à Thésée. Issue d’une lignée maudite. Cherche à cacher cette passion qui la dévore. H

est considéré comme l'un des plus grand auteurs de tragédies de la période classique en France. Il est devenu orphelin à l'âge de trois ans, et il est recueilli par ses grands-parents paternels. Ses œuvres les plus connues sont Phèdre, Andromaque, Iphigénie, Britannicus… Cette pièce raconte l'histoire de l'amour contrarié entre l'empereur romain Titus et Bérénice la reine de Judée. - L’histoire-Ce récit fictif raconte l’histoire de Bérénice, reine de Palestine, qui est secrètement