J De Beaumanoir Les Coutumes De Clermont En Beauvaisis

est coutumier. Jusqu'à la loi des XII tables, les romains ont vécus sous l'empire des usages familiaux qui se sont formés dans les grandes familles de la cité romaine : les gentes. C'est donc dans les gentes, que nait le droit coutumier romain. Ces coutumes forment l'usage des anciens. Un droit coutumier que l'on nomme le mos majorum. Le mos majorum règle donc la vie des gentes. Ce mos majorum au 6ème et 5ème siècle ne suffit pas à présenter l'intégralité du droit romain. Le reste on le trouve dans

qui, extérieurs à l’E.R, ne parlent ni grec ni latin : grande variété de populations, mêlant aussi bien des ethnies issues de l’actuelle Norvège que des groupes venus d’Iran. Dominante germanique toutefois t. forte. Cf. Sidoine Apollinaire (év. de Clermont au Vè s.) qui fait tout pour éviter de fréquenter les Burgondes qui « sentent l’oignon et se graissent les cheveux avec de l’huile rance. » § II- La transmission d’une tradition durable Par la durée de son emprise, par l’éclat

les guerres au nom de la religion. Cela ne fonctionne pas du tout. L’église va donc essayer de développer des moyens en essayant d’imposer 2 idées notamment pour limiter ces guerres : La paix de Dieu : instaurée par un concile en 1095 se tenant à Clermont Ferrand. Ce texte de 1095 dispose qu’il est interdit de s’en prendre aux membres de l’église (aux clercs), aux pèlerins (les pèlerinage avaient une grande importance au MA), aux femmes et aux enfants, à ceux qui travaillent (les laboureurs et les

libre dans l’ensemble malgré des tensions, mais quand les Turcs seldjoukides s’emparent de Jérusalem, à la fin du xie siècle, l’accès aux Lieux saints est interdits. Le pape Urbain II va donc prêcher la croisade, la libération des Lieux saints, à Clermont en 1095. La croisade est un pèlerinage guerrier qui permet l’indulgence plénière, c’est-à-dire l’absolution de tous les péchés commis. La problématique de l’étude est : quels étaient les motivations et les objectifs des croisés ? Il s’agit en