Jaccottet Nuages

la vue |Dissertation : La poésie consiste-t-elle à « dresser un paravent contre le monde », selon les mots d’Alain Bosquet ? | |- Jaccottet, « Parler », Chants d’en bas |Invention : Vous écrivez une lettre à Philippe Jaccottet pour lui dire si selon vous, écrire de la poésie c’est, d’une manière ou d’une autre,| |NATHAN Annales 2007 |« risquer

sur le tableau général de la page 155. Bibliographie L’Odyssée est présente sous plusieurs formes. Pour le professeur, il existe de nombreuses traductions, parmi lesquelles : – Homère, L’Odyssée, traduction en vers du poète contemporain Philippe Jaccottet, éditions La Découverte. – Homère, L’Odyssée, traduction de Leconte de Lisle ; cette traduction, libre de droit, est consultable sur Internet, par exemple sur le site de la BNF ou à l’adresse http://philoctetes.free.fr/homereod2.htm (on y trouvera

HACHETTE Annales Bac 2009 HACHETTE Annales Bac 2008 HACHETTE Annales Bac 2007 La poésie et le monde (ES/S – sept 2005) - Bosquet, « Défense du poète », Sonnets pour une fin de siècle - Eluard, « Le cinquième poème visible », A l’intérieur de la vue - Jaccottet, « Parler », Chants d’en bas NATHAN Annales 2007 « Et je porte avec moi cette ardente souffrance » (STG - sept 2005) - Gautier, « Le Pin des Landes », España - Baudelaire, « L’Albatros », Les Fleurs du Mal - Apollinaire, « Tristesse d’une étoile

HACHETTE Annales Bac 2009 HACHETTE Annales Bac 2008 HACHETTE Annales Bac 2007 La poésie et le monde (ES/S – sept 2005) - Bosquet, « Défense du poète », Sonnets pour une fin de siècle - Eluard, « Le cinquième poème visible », A l’intérieur de la vue - Jaccottet, « Parler », Chants d’en bas NATHAN Annales 2007 « Et je porte avec moi cette ardente souffrance » (STG - sept 2005) - Gautier, « Le Pin des Landes », España - Baudelaire, « L’Albatros », Les Fleurs du Mal - Apollinaire, « Tristesse d’une étoile

occidental. Parmi les auteurs du XIXe siècle, on retiendra, entre autres, Nerval (Les Chimères) ; Baudelaire, (Les Fleurs du mal), Mallarmé et Rimbaud. Au XXe siècle, le sonnet continue d’être pratiqué par des poètes comme Louis Aragon et Philippe Jaccottet. Le sonnet est une forme fixe : « Parce que quand la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense » (Baudelaire). Il est composé la plupart du temps de quatorze vers distribués en deux quatrains et deux tercets, et obéissant à des règles

Plovan à Audierne, d’abord le long de la falaise, puis sur la grève, où l’on ramasse le varech pour en faire de la soude. « Le soir nous nous promenons sur le sable si beau que nous avons regret d’y marcher en parlant de 7 millions de rentes. […] Nuages de nacre et poussière d’or pâle ». Audierne. Pardon de Saint-Hugin à Premelin. En allant vers Plogoff « nous nous perdons […] personne ne parle français ». Pointe du Raz, avec un enfant manchot comme guide : « Trou satanique, – bouleversement, replus

la jeune femme ou encore le cri des crapauds mélancoliques qui la fait vibrer), un paysage indubitablement vivant : pensons aux gazons fleuris et gazouillants, aux contrées sauvages et romantiques. Citons l’extrait suivant : « Une montagne de nuages empourprés, cachés en partie derrière une grande allée de peuples jetait des lueurs de sang sur la terre réveillée ». Nous pouvons relever les personnifications et les couleurs vivaces qui émanent de ce propos, cette espèce de rougeoiement doré, véritable

RAYMOND, Marcel, De Baudelaire au surréalisme, Paris : José Corti, p. 11. DERMÉE, Paul, « Lautréamont », in Le Disque vert, op. cit., p. 113-119. Voir la quatrième page de couverture de GIUSTO, Jean-Pierre, Écritures, aventures. Baudelaire, Char, Jaccottet, Laforgue, Lautréamont, Michaux, Rimbaud, Saint-John Perse, Segalen, Verlaine, Villeneuve-d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, 1998. 38 nous touche le plus, c’est moins le fait que l’intention, qui se dégage peu à peu de l’inconscience

noir du sourcil comme si le personnage posait une interrogation sur le monde. L’œil est le sujet même du tableau de Magritte (belge, 1898-1967). Faux miroir, il ne reflète pas le monde (le ciel), il est lui-même le monde et contient le ciel et les nuages. On retrouve là l’idée des vers d’Eugène Guillevic. Dans le tableau de Martial Raysse (artiste français né en 1936), réécriture de La Grande Odalisque d’Ingres, l’œil semble vouloir attirer le spectateur dans son monde. 7. Regards de poètes sur le

d'unité, il devient, pris dans le texte, la figure de l'hybridité et de la division. Là, dans un bosquet entouré de fleurs, dort l’hermaphrodite, profondément assoupi sur le gazon, mouillé de ses pleurs. La lune a dégagé son disque de la masse des nuages, et caresse avec ses pâles rayons cette douce figure d’adolescent. Ses traits expriment l’énergie la plus virile, en même temps que la grâce d’une vierge céleste. (…) Quand il voit un homme et une femme qui se promènent dans quelque allée de platanes