Jaccottet Nuages

La poésie de Philippe Jaccottet dans A la lumière de l'hiver présente un univers chaotique, souvent abstrait tandis que les lieux peints donnent un sentiment de tranquillité. Ce faisant, dans quelle mesure le lieu constitue-t-il un lien nécessaire entre l'être et ce qui l'entoure ? Le lieu est vu comme l'espace privilégié de l'harmonie (I) et a donc comme dessein d'apaiser (II).  I] Le lieu comme espace privilégié de l'harmonieLe lieu constitue l'espoir d'une coexistence apaisée entre les êtres et

Jakubec Philippe Jaccottet traducteur et poète : une esthétique de l'effacement Mathilde Vischer 5, rue du Perron 1204 Genève Tél. 311. 25. 51 mvischer@hotmail.com Pour Adrien Pasquali Tout effacement est comme l’ombre portée de ce qui sauve. (Adrien Pasquali, “Un silence de pierre, dans son jardin”, RBL 3-4, 1997) Sommaire : 1. Introduction : p. 4 2. Philippe Jaccottet traducteur : une voie vers

existentielle, une sorte de justesse face à la vie. Philippe Jaccottet fait ainsi partie du mouvement réaliste et se sert de la poésie pour « vivre mieux ». En effet, il est frappant de constater la différence radicale qu’il y a entre ses premiers poèmes et ceux de la fin de son existence. L’écriture lui a permis de changer de vision du monde. Il commença par s’intéresser aux ténèbres, aux ombres et aux nuages. A la fin de sa vie, Jaccottet écrit dans l’un de ses poèmes et pour la première fois

Séquence 2 : La poésie, cette “fragilité qui est la force durable“(Ph. Jaccottet) | Lectures analytiques | Lectures cursives, complémentaires, Activités personnelles | ------------------------------------------------- Objet d’étude  « La poésie »------------------------------------------------- Problématique choisie Peut-on parler d’évolution de la poésie ?-------------------------------------------------

- SUJET 22 - Commentaire Vous ferez le commentaire du poème de Verlaine (texte 2). II - 23 » « On dirait que c'est hors du monde, perdu, mais merveilleusement perdu, préservé. » Pensez-vous que cette définition du jardin donnée par Philippe Jaccottet puisse s'appliquer à la poésie ? Vous répondrez dans un développement organisé, en vous appuyant sur les textes du corpus, les poèmes étudiés en classe et vos lectures personnelles. III - SUJET 24 - Écrit d'invention Vous revenez dans un lieu qui

utiliseront également le sonnet. Il est moins utilisé au XXème siècle, souvent il s’agit d’une forme ‘’modernisée’’, ex. Apollinaire : Les Colchiques (1913) ou Louis Aragon : Un air embaumé, dans : Le Mouvement perpétuel (1926), L’Effraie (1953)de Ph. Jaccottet et quelques autres… Le pantoum Le pantoum consiste en une suite de quatrains (d'octosyllabes ou de décasyllabes - le même mètre est conservé dans tout le poème.) où s'appliquent deux systèmes de reprises : le deuxième et le quatrième vers

classique et codifiée avec des strophes, des vers et un rythme particulier, tend à se diversifier et à emprunter certains éléments au roman. De nombreux poètes ont ainsi utilisé la forme de poème en prose, comme Baudelaire et son poème « La soupe et les nuages », dans le recueil Le Spleen de Paris. Ce poème ne présente pas de forme classique, il s’agit de deux paragraphes, très brefs, mais qui utilisent aussi certains codes du roman comme la description ou encore le dialogue. Il demeure poétique par son

nuit, Le mot qu'aucun lexique au monde n'a traduit L'écume sur la mer, dans le ciel ce nuage. A vieillir tout devient rigide et lumineux, Des boulevards sans noms et des cordes sans nœuds. Je me sens me roidir avec le paysage. 8. Philippe Jaccottet, L’Effraie et autres poésies (1953) « Je sais maintenant… » Je sais maintenant que je ne possède rien, pas même ce bel or qui est feuilles pourries, Encore moins ces jours volant d'hier à demain à grands coups d'ailes vers une heureuse patrie

les plaisirs charnels, la volupté, le vin. [Après Baudelaire, nombre de poètes proposeront, au XXe siècle, un voyage dans l’épaisseur du monde, sans se contenter de le décrire, depuis les visions surréalistes jusqu’aux méditations d’un Jaccottet et aux explorations d’Yves Bonnefoy, en passant par le travail de dissection d’un Ponge, qui a lu Supervielle.] B) Une peinture de la misère des hommes Dès le poème liminaire « Au lecteur », Baudelaire annonce la couleur

Villon justifiait-il dans son Testament sa liberté de parole, en faisant de la confrontation à la mort l’occasion d’un tête-à-tête avec la réalité. « Toute poésie est la voix donnée à la mort », dit de nos jours dans La Semaison le poète Philippe Jaccottet. De Ronsard à Baudelaire ou Jacques Roubaud, la mort constitue ainsi un des « lieux » de l’écriture poétique, dans un paradoxe fondateur qui éclaire tout particulièrement la « quête du sens ». Comment dire la mort et que peuvent, la concernant, les