J'accuse…!

Alors que le cercle des dreyfusards s'élargit, deux événements quasi simultanés donnent en janvier 1898 une dimension nationale à l'affaire : Esterházy est acquitté, sous les acclamations des conservateurs et des nationalistes ; Émile Zola publie J'accuse, plaidoyer dreyfusard qui entraîne le ralliement de nombreux intellectuels. Un processus de scission en deux de la France est entamé, qui se prolonge jusqu’à la fin du siècle. Des émeutes antisémites éclatent dans plus de vingt villes françaises

série des Rougon-Macquart et publie aussitôt les Trois villes : Lourdes (1894), Rome (1896), Paris (1897). Ses enquêtes sur le monde du travail l'ont conduit au socialisme et il s'engage dans la mêlée politique et sociale. Il publie dans l'Aurore «  J'accuse !  » (1898) un article célébre en faveur du procés de Dreyfus victime d'un complot antisémite. Il condamné à un an de prison et radié de la Légion d'Honneur, il doit s'exiler en Angleterre (1898-1899). A son retour, tout à ses aspirations humanitaires

Collection H.G., 200 pages, 1997 (première édition en 1960) Armand Lanoux, Bonjour Monsieur Zola, Amiot-Dumont, Paris, 1954 Henri Mitterand, Zola - La vérité en marche, Découvertes Gallimard, 1995 (ISBN 2-07-053288-7) Alain Pagès, Émile Zola - de J'accuse au Panthéon, Editions Lucien Souny, 2008 (ISBN 2-84886-183-8) Alain Pagès et Owen Morgan, Guide Émile Zola, Paris, Ellipses, 2002 François-Marie Mourad, Zola critique littéraire, Honoré Champion, 2003 Evelyne Bloch-Dano, Madame Zola, Grasset

1902 à Paris. En 1862, il entre chez Hachette puis le quitte en 1863 pour de consacrer au journalisme et à la littérature. Ne parvenant pas à se faire élire à l’académie française, défend la célèbre « affaire Dreyfus » dans l’article intitulé « J’accuse », paru en 1898. 2. Au bonheur des dames paru en 1883 fait partie de la série Les Rougons-Macquart. 3. A. Dès le début, on nous donne beaucoup d’informations sur le lieu, l’époque et le moment ou ça se passe. On sait que cela se passe à « l’encoignure

conseil de Guerre, son procès se déroule à huit clos où il est finalement acquitté. Convaincu de l'innocence de Dreyfus, Émile Zola marque un tournant dans l'affaire en janvier 1898 en publiant en première page de l'Aurore une lettre ouverte « J'accuse », destinée au président de la République Félix Faure. C'est alors que le terme « intellectuel » se diffuse pour désigner un écrivain, un savant ou un artiste qui s'engage dans le débat politique. S'en suit alors l'ouverture d'un débat public aux

lorsqu'il se représenta à la vice-présidence. Scheurer-Kestner incarna les espoirs dans la légalité et la justice du gouvernement de la République et recommanda toujours la patience et la prudence, désapprouvant notamment le coup d'éclat d'Émile Zola (J'Accuse). Rongé par un cancer de la gorge, il suivit la révision du procès de sa chambre de malade. Il mourut le 19 septembre 1899, le jour même de la signature de la grâce de Dreyfus par le président, Émile Loubet.

le cercle des dreyfusar ds s'élargit, deux événements quasi simultanés donn ent en janvier 1898 une dimension nationale à l'affaire : Esterházy est acquitté, sous les acclamations des c onservateurs et des nationalistes ; Émile Zola publie J'Accuse...! , plaidoyer dreyfusard qui entraîne le ralliement d e nombreux intellectuels. Un processus de scission en deux de la France est entamé, qui se prolonge jusqu’à la fi n du siècle. Des émeutes antisémites éclatent dans plus de vingt villes

Figaro, Emile Zola a défendu les juifs. Un tel acte à cette époque-là témoigna d’un courage admirable. Ensuite, en 1897, Zola publie son premier article en faveur de Dreyfus. En 1898, Zola publie sa lettre ouverte au Président de la République : « J’accuse ». Après, Zola quitte la France pour l’Angleterre afin d’échapper à sa condamnation d’un an de prison. En 1899, Zola rentre en France après l’arrêt de révision du procès Dreyfus. Zola veut montrer que tous les travailleurs doivent être des gens paisibles

la République française. Mais bien avant l’Affaire Dreyfus, des violences ont éclatées dans ce territoire, celle-ci accentue la volonté des antisémites de chasser les « traîtres » à l’image de l’accusé. Et c’est avec le procès Esterhazy puis le « J’Accuse » d’Emile Zola qu’au début de l’année 1898, que des attaques antisémites encore plus violentes sont faite en Algérie ; près de 140 magasins pillés et détruits, de nombreux blessés supposés être Juifs,…dans une grande partie du territoire, dans les

Malheureusement la haine antisémite de l’État-Major et de la caste militaire couvre Esterhazy. Émile Zola ne le supportera pas et le 13 janvier 1898 toute l’affaire sera révélée. Ce jour-là, dans le journal l’Aurore paraît l’article de l’auteur J’accuse qui est en fait une lettre adressé à M. Félix Faure, président de la République à l’époque. Cet article de Zola fera progresser le tirage de l’Aurore de 60 00 à 300 000 exemplaires. Rapidement, toute la France mais aussi la communauté internationale