Jankelevitch

offensés, pas leurs enfants, leurs familles, leurs amis, leurs descendants, non, mais eux-mêmes, en personne. Seul l’offensé direct peut pardonner. Vous ne pouvez accorder votre pardon au responsable d’un crime commis contre votre voisin… Vladimir Jankélévitch (1903-1985), à qui l’on doit l’essentiel de cette analyse, conclut que les deux conditions ne peuvent être réunies dans le cas des nazis : la première, parce que jamais les offenseurs n’ont manifesté de repentir, à quelque degré que ce soit. Sur

dissuasive pour les criminels. Autrement dit, pour 30 %, il faut mettre à mort par vengeance. Comment pardonner l’impardonnable ? " Le pardon est là précisément pour pardonner ce que nulle excuse ne saurait excuser, répond le philosophe Vladimir Jankélévitch. Il est fait pour les cas désespérés ou incurables. " Pardonner ne signifie pas oublier. Au contraire, il faut se souvenir de l’offense pour pardonner. Mais, à l’inverse de la vengeance qui refuse l’oubli pour inscrire éternellement une dette

établies. Ainsi la philosophie ne serait pas acquérir un savoir , mais plutôt le mettre à l’épreuve ses vérités. ‘’ Philosopher revient donc en somme à ceci : se comporter à l’égard de l’univers et de la vie comme si rien n’allait de soi.’’ _ Jankélévitch. Histoire de la philosophie : • La philosophie apparait dans la Grèce antique , environ 6 siècles avant J.C , avec les philosophes présocratiques. Cette première approche de la philosophie apparait à cause du passage progressif des

cause de la Vie, et en un sens toute forme de sacrifice volontaire (martyrs, soldats, kamikazes etc.) est une reproduction individualisée de cette loi de sacrifice généralisée de la partie au Tout. Les trois visages de la mort selon Vladimir JANKELEVITCH La mort « en troisième personne ». C’est la mort en général, le phénomène universel aussi abstrait qu’anonyme. Le phénomène a été pensé et conceptualisé voire expliqué et justifié par la philosophie et la religion. La mort « en deuxième personne

Kierkegaard, Pascal, Sartres. «  Il n'y a pas de philosophie que l'on puisse apprendre, on ne peut qu'apprendre à Philosopher » Kant «  Philosopher revient à ceci: se comporter à l'égard de l'Univers comme si rien n'allait de soi. » Jankelevitch

un élixir puissant et qui peut être mortel, en augmentant la dose chaque jour pour laisser à l'esprit le temps de s'habituer. La première fois, par exemple, on racontera une histoire: plus tard, on dévoilera le sens ésotérique de l'allégorie. - Jankélévitch puce La vérité, il faut bien le dire, est intolérable, l'homme n'est pas fait pour la soutenir ; aussi l'évite-t-il comme la peste. - Qu'est-ce que la vérité ? Ce qui n'aide pas à vivre. - Emil Michel Cioran puce Impossible pour moi, de croire

maintient une forme de contrainte. Prenons par exemple la situation dans laquelle un nazi demande à une personne si elle cache un Juif dans sa maison. Pour Jankélévitch, «  Mentir aux policiers allemands qui nous demandent si nous cachons un patriote, ce n’est pas mentir, c’est dire la vérité ». La vérité peut être un calcul et d’après Jankélévitch, lorsque l’on se retrouve face au mal, tous les principes de vérités sont inversés et ce sont la morale et la vertu qui prennent le dessus. A partir de cette

à la mort, elle représente, pour l’homme, la preuve la plus incontournable de sa nature temporelle et terrestre : la mort est ainsi l’épreuve même et ultime du temps. C’est cela qu’on appelle la “finitude” humaine. Dans son livre La mort, V. Jankélévitch organise son approche de la question selon les trois temps successifs : avant la mort, pendant la mort, après la mort. Or, si l’on tente de reconstituer la réflexion philosophique à ce propos, l’on s’aperçoit que celle-ci ne s’est longtemps intéressée

2 mars 2009 « Comment la responsabilité peut-elle être productrice de valeur ? » « Connais-toi toi-même. » Socrate « La responsabilité demande du courage parce qu’elle nous place à la pointe extrême de la décision agissante ». Vladimir Jankélévitch Les définitions des mots, et encore plus des notions, sont certes toujours intéressantes mais aussi portent en elles-mêmes leur part réductrice ; c’est pourquoi, la philia sophia grecque, l’amour de la sagesse, la philosophie, nous aidera

reprises et, en fin de compte, salopées; de cet activisme frénétique, aussi stérile que l'immobilisme; de cette versatilité aussi décourageante que l'entêtement; surtout lorsqu'ils s'apercevront, pour parler comme jadis le philosophe Vladimir Jankélévitch, que tout ce n'importe quoi débouche finalement sur le presque rien. Jacques Julliard Le Nouvel Observateur