Je Trahirai Demain

en classe. En italique et entre parenthèse est indiquée la ou les discipline(s) de référence et le domaine artistique. L’art et la mémoire. La Découverte des Amériques, Salvador Dali, entre 1958 et 1959 (Espagnol, arts du visuel). « Je trahirai demain », Marianne Cohn, 1943 (Français, arts du langage) Les Vivres des morts pour les vivants, David Olère, 1952 (Histoire, arts du visuel) Manga, K.Nakazawa, Gen d’Hiroshima, 1973-85 (Histoire, Arts plastiques, arts du visuel) « Mandela Day » du

Marianne Cohn (1922 1944)  « Je trahirai demain… » Rédigé sans doute pendant sa première arrestation survenue à l’été 1943, illustre ce souci constant du résistant luttant pour dominer sa souffrance et sa peur de parler. Engagée dans un réseau de sauvetage d’enfants juifs, Marianne Cohn est assassinée en juillet 1944. Un groupe scolaire d’Annemasse porte son nom. « Je trahirai demain… » Je trahirai demain, pas aujourd’hui Aujourd’hui, arrachez-moi les ongles Je ne trahirai pas ! Vous ne savez pas le

d'une jeune fille rangée, 1958 | | Dorothea Lange | Mère migrante, 1936 | | Marc Riboud | La fille à la fleur, 1975 | | Paul Eluard | Comprenne qui voudra, 1945 | | Marianne Cohn | Je trahirai demain,1943 | Arts Plastiques | | | | Radu Mihaileanu | La source des femmes, long métrage, 2011 | | Abdellatif Kechiche | La graine et le mulet, long métrage, 2007 | | Abdellatif Kechiche

Desnos dans « Ce cœur qui haïssait la guerre » : « Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. » Ou à ce cri de résistance héroïque de Marianne Cohn : « Je trahirai demain, pas aujourd’hui. / La lime est sous le carreau, / La lime n’est pas pour le barreau, / La lime n’est pas pour le bourreau, / La lime est pour mon poignet. » Ainsi, le poème, loin d’être une simple transmission d’idées, est une recherche plus

au maréchal Pétain, le « vainqueur de Verdun », devenu leur « valet ». Le 11 novembre 1943, les maquisards qui défilent à Oyonnax déposent au pied du monument aux morts une croix de Lorraine et un écriteau portant ces mots : « Les vainqueurs de demain à ceux de 14-18 ». Daniel Cordier (né en 1920) Étudiant proche l’Action française, organisation nationaliste et antirépublicaine, Daniel Cordier refuse l’armistice et veut poursuivre la lutte. Parti pour l’Algérie, il se retrouve finalement en Angleterre

les camps de réfugiée, les case d’armes… : - En Colombie, leurs base est là : Yopal. Ce n’est pas vraiment loin mais à pied si. - Ok, ok ! J’irai demain matin… Il va bientôt faire nuit… Et avec ses hommes ce n’est pas très sûr. - Oui. Suis-moi. On va allez dans la forêt là-bas. Viens.

Desnos dans « Ce coeur qui haïssait la guerre … » « Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. » ou à ce cri de résistance héroïque de Marianne Cohn : « Je trahirai demain, pas aujourd’hui. La lime est soue le carreau, La lime n’est pas pour le barreau, La lime n’est pas pour le bourreau, La lime est pour mon poignet » Ainsi, le poème, loin d’être une simple transmission d’idées, est recherche plus profonde

fr/ séance 10 lecture La poésie clandestine et la fraternité P. Emmanuel: “Les dents serrées”, de L’Honneur des poètes, 14 juillet 1943 (p.217) J. Cayrol, “J’accuse”, de Poèmes de la nuit et du brouillard, 1945. P. Eluard, “Avis” M. Cohn “Je trahirai demain” séance 11 lecture Chanter la grandeur de l’engagement R.G. Cadou: “Les fusillés de Châteaubriant” (p.220, A mots ouverts, 3ème, Livre unique, Nathan) séance 12 analyse d’image Image : La peinture engagée : Analyse de deux panneaux de Pablo

| | | |P. Eluard, “Avis” | | | | |M. Cohn “Je trahirai demain” | | |séance 11 |Chanter la grandeur de |R.G. Cadou: “Les fusillés de Châteaubriant” | | |

contrôle est fort bien contrôlé.C'est au chemin du Ciel qu'il prétend vous conduire,Et mon fils à l'aimer vous devrait tous induire. DAMIS Non, voyez-vous, ma mère, il n'est père ni rienQui me puisse obliger à lui vouloir du bien:Je trahirais mon coeur de parler d'autre sorte;Sur ses façons de faire à tous coups je m'emporte;J'en prévois une suite, et qu'avec ce pied platIl faudra que j'en vienne à quelque grand éclat.DORINECertes c'est une chose aussi qui scandalise,De voir qu'un inconnu