Je Vis Je Meurs Je Me Brûle Et Me Noie

formes et visées • • • • • • Poésie : langage, formes, visées Qu’est-ce que le lyrisme ? L’engagement en poésie En lecture cursive : Neige, de Maxence Fermine Groupement de textes Le Lac, de Larmatine Les Séparés, de Marceline Desbordes Valmore Je vis, je meurs, de louis Labé Melancholia, de Victor Hugo Oradour, de Tardieu Le veilleur du pont au change, de Desnos Objectifs Œuvres et textes que nous avons lus Lecture - Lire des poèmes de formes et de visées variées Caractériser un poème

pas moi-mêmeAmenaient un à un les morceaux de moi-mêmeOn me bâtit peu à peu comme on élève une tourLes peuples s’entassaient et je parus moi-mêmeQu’ont formé tous les corps et les choses humaines Temps passés Trépassés Les dieux qui me formâtesJe ne vis que passant ainsi que vous passâtesEt détournant mes yeux de ce vide avenirEn moi-même je vois tout le passé grandir Rien n’est mort que ce qui n’existe pas encorePrès du passé luisant demain est incoloreIl est informe aussi près de ce qui parfaitPrésente

secondaires Lire des poèmes lyriques de diverses époques Définir le lyrisme Repérer et utiliser quelques figures de style (antithèse, amplification, métaphore, comparaison, anaphore…) Écrire dans le registre lyrique Support(s) Louise Labé, Je vis, je meurs… Hugo, Demain, dès l’aube… Apollinaire, Le Pont Mirabeau Apollinaire, Adieu Éluard, Notre histoire Éluard, Je t’aime Aragon, Un homme passe… Cf. Poèmes en annexe Points du programme abordés - l’expression de soi Outils

Femmes/Hommes >Réflexion sociale LABE, Sonnets, 8 Louise Labé née en 1524 et décédée en 1566 est une poétesse française surnommée « La Belle Cordière ». Elle fait partie des poètes en activité à Lyon durant la Renaissance. Le sonnet "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie" est publié en 1555 et s’inscrit dans la tradition Pétrarque de la poésie amoureuse : c’est un sonnet en décasyllabe à rimes embrassées. Lyrique, ce sonnet a pour sujet l’amour, mais il prend toute son originalité par la variété des

sur l'amour éprouvé par les femmes, et les tourments qu'il peut entraîner. Ses écrits font partie du canon littéraire depuis sa redécouverte au  xixe siècle3 . « Je vis, je meurs… » Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J’ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m’est et trop molle et trop dure. J’ai grands ennuis entremêlés de joie.

construite dans la ville de Jérusalem 4 arsenal : lieu où l’on stocke les armes 5 paissent : broutent de l’herbe 6 ly/lis : fleurs blanche symbole de pureté 7 myrrhe : résine parfumée utilisée dans les rituels religieux 8 encens : résine que l’on brûle pour parfumer et purifier un lieu https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9breuhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Grec_ancienhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Biblehttps://fr.wikipedia.org/wiki/IVe_si%C3%A8cle_av._J.-C.https://www.levangile.com/Comparateur-Bible-22-4-1

sur la nature même de ses émotions et met en évidence l’existence de mécanismes dont elle ressent les effets sans en connaître l’origine. Elle se retrouve prisonnière de son malheur sans issue ni échappatoire. Sonnets VIII Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure J'ai grands ennuis entremêlés de joie Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va,

description et les illusions à la peinture. Des liens forts existe entre ces différentes disciplines artistiques. Ainsi le poète peut nous faire voir des images très clair, comme Théophile de Viau dans Ode ou il nous rappelle le clair-obscur <<Le feu brûle dedans la glace/ Le soleil est devenu noir/ Je vois la lune qui va choir>>. Il y a un travail de l'auteur, qui dans ces images successives, cherche à les opposer chacune dans sa couleur particulière. Ainsi chaque poème à une part de musicalité

de sentiments Des champs lexicaux en lien avec des sentiments (haine, colère, douleur, amour, etc.) Des phrases exclamatives Des questions rhétoriques Des figures de style par amplification (hyperbole, anaphore, gradation, etc.) Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j'endure ; Mon bien s'en va, et à jamais

fait naitre une image inattendue. Exemple d’oxymore:  C’est encore Louise Labé, spécialiste des déchirements internes, qui va nous fournir un exemple : « Je  vis , je  meurs  ; je brûle et je me noie » Louise Labé juxtapose deux verbes de sens opposés. Elle met en relief la  contradiction  de la passion amoureuse qui transporte et anéantit à la fois. 7 – L’anaphoreDéfinition