Je Vis Je Meurs Je Me Brûle Et Me Noie

perfide hululait doucement », Naissance de L’Odyssée, 1930, Jean Giono Image originale, valorisation ou dévalorisation Les figures d’opposition Antithèse Rapprochement de deux termes dont l’opposition est soulignée « Je vis, je meurs, je me brûle et me noie. », Sonnets, 1555, Louise Labé Insister sur la contradiction. Oxymore Rapprochement de deux termes dont l’opposition est effacée « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles », Le Cid, 1637, Pierre Corneille Exprimer une

de « si étrange » dans ce qui me fascine et me confond. Je puis même dire en très peu de mots, et des plus simples, ce que nous avons sous les y e u x: la lumière éclairant les troncs et les branchages nus de quelques arbres. Pourtant , quand je vis cela naguère, et maintenant que je la revois avec vous, je ne puis m?empêcher de m?arrêter, d?écouter parler en moi une voix sourde, qui n?est pas celle de tous les jours, qui est plus embarrassée, plus hésitante et néanmoins plus forte. Si je la

Ce n'est pas tout d'aimer, l'amour porte des armes. C'est le roi, c'est le maître, et, pour le désarmer, Il faut plaire à l'Amour : ce n'est pas tout d'aimer ! Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) Louise Labé Je vis, je meurs ; je brûle et je me noie ; j'ai très chaud tout en souffrant du froid ; la vie m'est et trop douce et trop dure ; j'ai de grands chagrins entremêlés de joie. Je ris et je pleure au même moment, et dans mon plaisir je souffre maintes graves tortures ;

sentiments. Cette propriété de la poésie est en effet facilement observable: le registre lyrique, par exemple, témoigne bien d'une expression personnelle du poète. Citons à cet effet les Oeuvres de Louise Labé, publiées en 1555 : « Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie. » Ainsi, la poésie serait, pour le poète, un moyen d'expression. Le monde que le poète connait serait alors

directement à ceux qui ont vécu la même expérience : « Pères, mères, dont l’âme a souffert ma souffrance, / Tout ce que j’éprouvais, l’avez-vous éprouvé ? » Qui ne reconnaît pas les tourments de l’amour dans le sonnet de Louise Labé : « Je vis, je meurs : je me brûle et me noie » ? • De la même façon, de nombreux adolescents se reconnaissent dans « L’Adolescent souffleté » de René Char, qui se termine comme une vérité générale : les « coups » et la douleur rendent « à la fois plus vulnérable et plus fort

d’insistance ou exagération) Accumulation : énumération qui crée un effet de profusion ; type d’accumulation, la Gradation succession de mots classés en ordre croissant ou décroissant créant un rythme et ayant un apogé appelé acmé (ex : Le feu a brûlé des arbustes, des champs puis la colline entière.)) Anaphore : répétition d’un même mot ou groupe de mot a la même place souvent en début de phrase (ex : “Rome...” et “Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir” de Corneille ou “Il n’ a pas

|à « mer » et « colombes » à « voiles de bateaux ». | |Substitution |la personnification ou |évocation d'une chose ou d'une idée sous les traits d'un être |« Je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés » | | |l'animation |humain, d'un dieu ou d'un animal |— Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles

labourage, Ainsi le pèlerin regrettant sa maison, Ainsi l'aventurier en songeant à sa dame, Ainsi le marinier en tirant à la rame, Ainsi le prisonnier maudissant sa prison. Louise Labé (v. 1524-1566), Sonnets (1555), VIII Je vis, je meurs : je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure ; La vie m’est et trop molle et trop dure, J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout en un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure, Mon bien s’en va, et

contexte permet de comprendre que « toit » renvoie à « mer » et « colombes » à « voiles de bateaux ». Substitution la personnification ou l'animation évocation d'une chose ou d'une idée sous les traits d'un être humain, d'un dieu ou d'un animal « Je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés » — Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Deuxième partie « [...] la grande République Montrant du doigt les cieux ! » — Victor Hugo, Les Châtiments, À l’obéissance passive

comprendre que « toit » renvoie à « mer » et « colombes » à « voiles de bateaux ». | Substitution | la personnificationou l'animation | évocation d'une chose ou d'une idée sous les traits d'un être humain, d'un dieu ou d'un animal | « Je vis les arbres s'éloigner en agitant leurs bras désespérés » — Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Deuxième partie « [...] la grande RépubliqueMontrant du doigt les cieux ! » — Victor Hugo, Les Châtiments, À l’obéissance passive |