Je Vis Je Meurs Poeme Lyrique

De la poésie lyrique à la poésie engagée au XXe siècle Gabrielle PHILIPPE, professeur agrégé de Lettres modernes Collège Pierre Mendès-France, Paris 20ème mise à jour le 20 avril 2008 Site académique de Lettres de Paris (http://lettres.scola.ac-paris.fr/) En introduction : - problématique : l’objectif de cette séquence est de faire sentir aux élèves qui viennent d’étudier la seconde guerre mondiale, à quel point la poésie peut être (pour un même poète) tour à tour un moyen de chanter ses sentiments

majeurs 1-Le registre lyrique Le registre lyrique exprime l'intériorité du narrateur, d'un locuteur ou d'un personnage. Pour exprimer ce qu'il ressent, ce dernier peut employer : La première personne du singulier Des verbes de sentiments Des champs lexicaux en lien avec des sentiments (haine, colère, douleur, amour, etc.) Des phrases exclamatives Des questions rhétoriques Des figures de style par amplification (hyperbole, anaphore, gradation, etc.) Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;

enfantine », de Ronsard -> La Pléiade du XVIème * « Géorgiques IV » [485-503], de Virgile -> Lyrisme durant l'Antiquité Dans un premier temps, nous approfondirons un peu les poèmes retenus : auteur, œuvre, recueil dont est extrait le poème, puis nous étudierons les différentes représentations de l'amour au fil des siècles et selon les différents mouvements littéraires (c'est-à-dire les rapprochements, différences pouvant être émises mais aussi ce qui les rend originaux). Pour finir,

Auteur d’une œuvre vaste qui, en plus de trente ans, a touché aussi bien la poésie engagée et « officielle » dans le contexte des guerres de religions avec les Hymnes et les Discours (1555-1564), que l’épopée avec La Franciade (1572) ou la poésie lyrique avec les recueils Les Odes (1550-1552) et des Amours (Les Amours de Cassandre, 1552 ; Les Amours de Marie, 1555 ; Sonnets pour Hélène, 1578). Lors de sa carrière de diplomate, Il est page auprès du dauphin, François, puis de son frère Charles, duc

s’inscrivant aussi dans une certaine tradition et en développant un regard porté sur le monde contemporain qui n’est pas dénué d’inquiétude. Le poème « ZONE » en est l’illustration.· Présentation du poème :« Zone » ouvre le recueil d’Alcools qu’Apollinaire publie en avril 1913. Cette place liminaire indique bien toute l’importance que le poète accorde à ce poème, dans lequel il voit, en effet, un texte novateur concentrant en lui une partie des propositions esthétiques et des thèmes qui seront développés

lecture du poème, à sa propre intériorité ; c’est-à-dire à sa propre vision et à son propre ressenti des sujets abordés premièrement par le poète. On remarque que ce phénomène peut être un effet produit par le poème et qui est tout à fait étranger à la volonté première du poète, mais aussi que cela peut être une volonté consciente du poète, comme c’est le cas pour certains poèmes de Ronsard. C’est notamment le cas de quelques poèmes tirés des Derniers vers, et plus particulièrement du premier poème de cette

immortalité Textes complémentaires Textes proposés dans le livre séquence II p. 34-41 : Pétrarque Canzoniere, XLVIII Du Bellay, Olive, VIII (1549) Ronsard, Premier livre des amours, « Amours de Cassandre » XXII (1552) Louise Labé, Sonnets, VIII, « je vis, je meurs » 1555 Questions d’ensemble Le sonnet à la Renaissance (livre séquence II) Pétrarquisme et contre-pétrarquisme Travail personnel/ activités complémentaires Un sonnet au choix a été appris par cœur. Séquence 2 Objet d’étude Le

décédée en 1566 est une poétesse française surnommée « La Belle Cordière ». Elle fait partie des poètes en activité à Lyon durant la Renaissance. Le sonnet "Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie" est publié en 1555 et s’inscrit dans la tradition Pétrarque de la poésie amoureuse : c’est un sonnet en décasyllabe à rimes embrassées. Lyrique, ce sonnet a pour sujet l’amour, mais il prend toute son originalité par la variété des émotions que l’auteur évoque et opère à l’intérieur d‘une forme fixe. >Le

n.f.) : Figure par laquelle on rapproche en les opposant deux mots, deux expressions, deux idées contraires, pour leur donner plus de relief. Ex : « Ô toi tous mes plaisirs ! ô toi tous mes devoirs ! » Baudelaire, Les Fleurs du mal Ex : « Je vis, je meurs ; je brule et me noie J’ai chaud extrême en endurant froidure » (Louise Labé) ( n.f.) : Procédé qui consiste à interpeller vivement une personne ou un objet personnifié. Ex : « C’est toi qui dors dans l’ombre, ô sacré souvenir ! » (Victor Hugo)

même poème). La plupart du temps, elle est celle qui séduit, dont on est amoureux et dont on détaille les attraits — 1 parfois dangereux. Ceci dans les poèmes que j’appellerai en gros : lyriques, ceux où parle un je qui peut passer pour celui de l’auteur ; et aussi dans une série de poèmes mythologiques ou épiques, dont le héros est masculin, et, par rapport aux femmes, dans la même situation que le je des poèmes lyriques. Mais une femme peut être elle-même l’héroïne d’un poème épique