Je Voudrais Pas Crever

pour que tu cesses de m'aimer tout simplement. - Que voudrais-tu qu'il te dise ? - Je voudrais que tu accoures, que tu me dises que tout ça n'est qu'une supercherie. Que tu m'aimes au plus profond de toi, que tu n'as jamais cessé de m'aimer. Je voudrais recevoir un SMS de toi. Une poésie, un mot, une lettre qu'importe, une preuve que tu penses à moi. Je voudrais que tu m'embrasses, je voudrais ton front qui touche le mien. Je le voudrais contre le mien. À tout jamais, Ou ... simplement le temps

mépris de tous les dangers. La joie de vivre et les plaisirs des sens sont donc mis en valeur par la difficulté à vivre et l’imminence de la mort. On peut rapprocher le thème principal : "Le temps de vivre" à autre poème écrit en 1952 : "Je voudrais pas crever", extrait d'un recueil de poèmes du même nom, publié en 1962. {text:soft-page-break} Analyse de la forme « Le temps de vivre_ »_ est un poème qui a été chanté, la même année, par Philippe Clay sur une musique de Jean Mengeon (pianiste)

être vivante ! » (Même les chinoises n’ont plus les pieds bandés) De part le silence : « J’attends qu’un garçon me les dises, ces mots, qu’il me regarde et qu’il me veuille. Nue. Comme je le voudrais nu et que ce soit beau » (Le ramadan de la parole) De part la honte du regard des autres : « Je voudrais crever les yeux de toutes celles et de tous ceux qui ne veulent pas voir qu’il y a là le corps nu juste pour faire vendre » (A l’affiche). Mais qui finalement aboutissent à une même idée la volonté

"On n'entendais plus, on ne voyait plus. La Lison, renversée sur les reins, le ventre ouvert, perdait sa vapeur, par les robinets arrachés, les tuyaux crevés, en des souffles qui grondaient, pareils a des râles furieux de géante. Une haleine blanche en sortait, inépuisable, roulant d'épais tourbillons au ras du sol, pendant que du foyer, les braises tombées, rouges comme le sang même des entrailles, ajoutaient leurs fumées noires. La cheminée, dans la violence du choc, était entrée en Terre; à l'endroit

c’était plutôt du genre de bon cœur : je te klaxonne mon fils à ne point prendre froid et ne pas t’essouffler depuis le temps où à douze son palpitant commença à battre la java sans crier garde à vous. Du souffle il en avait pourtant pour créer à en crever, tant il savait son temps compté. Il fit des rencontres qui lui inspirèrent des personnages et même des chansons. A voir la tronche chafouine de « Bison Ravi » le jour de son mariage avec Michelle, c’est Boris qui enterrait sa vie libre et entrait

fièvres continues , avec des transports au cerveau , de bonnes fièvres pourprées , de bonnes pestes , de bonnes hydropisies formées , de bonnes pleurésies avec des inflammations de poitrine : c'est là que je me plais , c'est là que je triomphe ; et je voudrais , monsieur , que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire , que vous fussiez abandonné de tous les médecins , désespéré , à l'agonie , pour vous montrer l'excellence de mes remèdes et l'envie que j'aurais de vous rendre service . ARGAN

célèbre grâce aux jeux de langage qui la caractérisent. Vian est également l'auteur de nouvelles, telles que les Fourmis (1949) ou le Loup-garou (1964), de recueils de poèmes comme les Cent sonnets (1941-1944), Cantilènes en gelée (1950) ou Je ne voudrais pas crever (1962), et de pièces de théâtre, composées de dialogues décousus et de comportements incompréhensibles, qui relèvent du théâtre de l'Absurde et expriment le caractère désespéré de l'existence humaine. L'Équarrissage pour tous (1948), par exemple

après avoir tenté de la dissuader, lui justifie sa décision par les contraintes du métier de roi. CRÉON, sourdement. - Eh bien, oui, j'ai peur d'être obligé de te faire tuer si tu t'obstines. Et je ne le voudrais pas. ANTIGONE - Moi, je ne suis pas obligée de faire ce que je ne voudrais pas! Vous n'auriez pas voulu non plus, peut-être, refuser une tombe à mon frère ? Dites-le donc, que vous ne l'auriez pas voulu ? CRÉON - Je te lai dit. ANTIGONE - Et vous lavez fait tout de même. Et maintenant

médical, tout en lenommant, divise le corps du malade, au point d’ailleurs qu’il finit par être question de l’amputer,de le sectionner : « Voilà un bras que je me ferais couper tout à l'heure » et « Vous avez là aussiun œil droit que je me ferais crever ». On remarque dans ces injonctions de Toinette leglissement de « vous » à « je », révélateur du sadisme de la médecine : d’une certaine manière sile médecine divise et définit, c’est pour mieux habiter, posséder le corps (et l’âme) maladed’Argan

cour, tous étaient obligés d’y parler en français et ce peu importe leur langue maternelle. Dès passé les portes, ils devaient s’habiller de la toge, de la perruque fariner et le français! Je voudrais que l’on se rappelle avec quel mot votre mère vous chantait une berceuse avant de vous endormir, je voudrais arrêter de me forcer pour les autres, je suis fière de ma culture, et de mon héritage. Et je veux pouvoir le transmettre à mes enfants cette belle langue poétique qu’est le français. Chaque jour