Jean Bodin La Souveraineté

A première vue, la démocratie est bien, théoriquement, le meilleur des régimes puisqu’elle invite le peuple à participer à la souveraineté en étant à l’origine du pouvoir politique auquel il se soumet. D’où une définition provisoire de la démocratie : elle est le gouvernement du peuple par le peuple, ce qui interdit l’appropriation individuelle de la souveraineté, puisque c’est la communauté tout entière qui est détentrice du pouvoir. Quitte à pouvoir, autant pouvoir tous ensembles. Ainsi

TD 2. Droit constitutionnel Territoire et souveraineté En effet, pour qu'il y est droit constitutionnel il faut qu'il y est un pouvoir politique organisé. Dans la plupart des pays modernes, l'Etat est le cadre de ce pouvoir politique et donc la forme habituelle du droit constitutionnel. A l'intérieur de cet Etat vont naitre et se developpper les règles constitutionnelles. Les Etats sont de plus en plus nombreux. On en comptait a la création de l'ONU 51 alors qu'aujourd'hui 193. Le mot Etat

passé entre le roi et le peuple, dispense les sujets d’obéissance. C’est pour accéder à un bonheur plus complet qu’ils ont accédé au contrat cependant le roi est parti au contrat et il doit donc le respecter. C’est la monarchie constitutionnelle. Jean-Jacques Rousseau, par le contrat social en 1762 : il développe la forme la plus achevée, il veut substituer à l’état de nature, l’état de société. Pour se faire, un contrat social est nécessaire. Les membres de la société se soumettent au gouvernant

elle est simplement reprise de la doctrine des juristes d’AR. Pratiquement jusqu'à la fin du XXe siècle, la doctrine juridique française a été celle de l’ancienne monarchie à quelques nuances près. Jean Bodin, en 1576 a publié un ouvrage, Les six livres de la République. Il définit la souveraineté et il expose que la première et principale marque c’est la faculté de faire la loi. On est dans la plus pure tradition royale, depuis le XIIIe siècle, le Roi de France et ses conseillers ont fait de la

se laisse parfois difficilement distinguer : force, puissance, domination, autorité, violence. La situation se retrouve dans toutes les grandes langues dans lesquelles la question du pouvoir a été problématisée en liaison avec la formation de la souveraineté de l'État moderne, et elle est démultipliée du fait que les découpages sémantiques ne sont pas homologues d'une langue à l'autre. Ainsi le terme allemand Macht peut-il être traduit, selon les cas, par « pouvoir », « force » ou « puissance ». L'allemand

pouvoir souverain de l’Etat peut-il être limité ? « Il y a deux vérités qu'il ne faut jamais séparer en ce monde : la première est que la souveraineté réside dans le peuple, la seconde est que le peuple ne doit jamais l'exercer » cette citation dont l’auteur est Antoine de Rivarol, poète et écrivain du 18ème siècle, est pleine d’entendement puisque la souveraineté appartient bien au peuple mais en aucun cas elle ne doit lui être remise sous peine de voir l’Etat disparaitre. En effet, l’Etat dispose

Introduction : Tout ce qui touche à la souveraineté des Etats a pour habitude de faire débat. L’union européenne n’y déroge pas. Le droit communautaire prend une place de plus en plus importante au sein du droit des Etats. A partir de ce moment là, une confrontation semble inévitable. Ces dernières années, on assiste à une « inflation » du droit communautaire : l’UE en produit une quantité de plus en plus importante. De là se pose la question du « choc » de ce droit avec le droit national des Etats

I. La souveraineté de l'etat est à la base de l'ordre juridique international A. Elle fut la condition de son développement B. Elle fournit le socle de son fonctionnement contemporain II. L'exercice de la souveraineté peut cependant être limité par la communauté des Etats pour assurer le respect des principes et buts qu'elle s'est fixée, comme, subsidiairement, par les Etats pris individuellement lorsqu'ils poursuivent les mêmes buts . L'organisation des Nations Unies a une compétence générale

tenir, qui exprime, comme s’il s’agissait d’un vrai corps, il lui faut une volonté. La volonté qui le fait être. La volonté, c’est la souveraineté. Et la souveraineté, c’est une sorte de création qui se perpétue. Le citoyen c’est celui qui fait vivre le pouvoir politique. La souveraineté, c’est le pouvoir de donner une âme et une vie au corps politique. La souveraineté théorisée par Machiavel qui nous explique qu’il y a deux choses dans la politique : le moment fondateur et le moment conservateur. C’est

s’exprime les premières esquisses de notre monde moderne. Chapitre 4 : La politique Dans ce chapitre F.Châtelet s’intéresse à l’origine de la théorie politique. D’après lui, cette théorie a d’abord été initiée par deux grands penseurs : Machiavel et Jean Bodin, pour ensuite être fondée par Thomas Hobbes et John Locke. Les grandes découvertes, la Réforme, l’essor des sciences et des techniques bouleversent le tissu social et confronte ainsi la philosophie à de nouveaux concepts politiques. Certains philosophes