Jean Calas Analyse

l’ont précédé dans la bataille pour la justice, Verri dans les années soixante-dix privilégie un approche empirique, déjà expérimenté par Voltaire dans ses célèbres textes concernant deux parmi les « délits d’état » le plus inquiétants : ceux de Jean Calas et du chevalier de la Barre. Verri pense à influencer le lecteur à travers un raisonnement inductif basé sur le récit d’événements concrets plutôt que sur l’énonciation de lois abstraites imposées d’en haut. Afin d’impliquer les citoyens, Verri

grâce à sa plume. Son combat a débuté lorsqu’il a été sollicité par le camp dreyfusard qui cherchait un grand homme de lettres qui mettrait sa célébrité au service de leur cause. On avait déjà vu des phénomènes semblables avec Voltaire et l’affaire calas par exemple. M. Zola a donc suivi la tradition de l’engagement politique de l’intellectuel. La cause ne l’intéressait pas particulièrement au départ, mais, totalement révolté par les injustices (l’antisémitisme entre autres) et les réactions qu’il

« je préfère savoir que p », « je souhaite savoir que p ». Cependant Léo Apostel qui rapporte cette théorie dans « de l’interrogation en tant qu’action » montre que cette formulation est trop faible, l’interrogation en tant qu’action empêche ici une analyse à l’aide d’impératif ou d’optatif. Si je m’interroge moi-même je ne me donne pas d’ordre ni je ne formule de souhait mais j’essaie de trouver une solution à mes problèmes. La valeur d’ordre de l’interrogation est donc à manipuler avec précaution

et le rapport qu'entretient avec la politique son public. 3.3 La tragédie fait de la résistance La tragédie s'ouvre à l'Histoire, en traitant du Moyen Âge ou de la Renaissance, manifestant une volonté de nationalisation du tragique. D'Henri IV à Jeanne d'Arc, la tragédie historique tente de s'imposer, mais n'y appartient pas, faute d'audace dans la langue, dans la psychologie et dans l'ampleur. On reste prisonnier du carcan de la passion au détriment de la société et de la véritable couleur locale

cause du déisme voltairien (pourquoi s’entre-tuer si Dieu est le même pour tous ?). — les Affaires (les agissements de l’inquisition en France, différente de l’inquisition du XVI° siècle, ou de celle de l’Espagne et du Portugal), comme l’affaire Calas. En 1763, c’est l’Affaire Rochette, un ministre protes-tant (pasteur). Alors que la plus grande majorité des pro-testants ont fui (Allemagne, Hollande, Pays-Bas), certains sont restés, concentrés dans le Jura, du côté de Besançon, en Alsace ou dans

réflexion sur les valeurs véhiculées par le texte. Les questionnaires sont conçus pour être mis en œuvre en deux temps : un premier temps (« Dégager l’essentiel ») permet de s’assurer que l’élève a compris le sens global du texte ; un second temps (« Analyser le texte ») est consacré au questionnement du texte autour de deux ou trois axes ; les questions sont progressives et classées par rubriques, ce qui permet à l’élève d’y trouver un sens. 3 Avant-propos • La préparation à la lecture peut se faire

HISTOIRE DES IDEES PROFESSEURE SOUAD REGRAGUIObjectifs du Module  1. Avoir une Culture générale sur la Littérature française du XVII et XVIII siècle  1.1 Aperçu sur l’histoire de la littérature française:  1.1.1 Les mouvements de la LF  1.1.2 Les idées de LF  1.1.3 Les productions artistiques de la LF  2. Acquérir des compétences fondamentales permettant la connaissance des différents contextes des texte étudiésPlan  Introduction  Le siècle des Lumières 1750- 1800 ( XVIII)  Le mouvement

contrats, les serments et la bonne foi, qui sont les principaux liens de la société civile, ne sauraient engager un athée à tenir sa parole… » (Lettre sur la tolérance, éd. Patrick Thierry, Paris, 2005, traduction de Jean Le Clerc, faite d’après la version anglaise, dans Œuvres diverses de M. Jean Locke, Amsterdam, 1710) 4) L’objet premier du libre examen pour les philosophes en France : la religion catholique et l’Eglise « La première attaque contre la superstition a été violente, sans mesure. Une fois

lettre à la fois son motif narratif et ses déterminations rhétoriques. Il s’agit d’un topos constitutif du genre par lequel le discours épistolaire postule un éloignement dont la distance géographique6 est évidemment la forme la plus récurrente. F. Calas explicite cette modalité énonciative de la lettre dans son Etude stylistique du roman par Lettres (1669 – 1782) : 4 Mariama Bâ, Une si longue lettre, Dakar, N.E.A., 1998, p.12. La particularité de ce type de communication réside dans le fait

restera, au XVIIIe siècle, un genre en quête de légitimation et de définition(ex: les nombreuses réflexions sur le roman au XVIIIe siècle.) Le roman explore toutes les possibilités romanesques : question du narrateur, éclatement du récit, engagement, analyse psychologique minutieuse, peinture réaliste du monde, imagination et confidence, apprentissage, soucis de la forme… et les textes sont difficilement réductibles a des catégories indiscutables ; on peut cependant essayer un regroupement par sous-genre