Jean de Broglie

fonction exécutive sous l’autorité de l’Assemblée Thiers est quand même conservé comme membre de l’Assemblée, mais on essaie d’espacer ses interventions. Cette situation bizarre dure deux ans. 13 mars 1873 : Loi des Trente ou « constitution de Broglie » On élabore une procédure très compliquée qui entoure les interventions de Thiers à l’assemblée Les conflits se multiplient : Thiers pense que c’est le moment de passer officiellement à la République. Il dépose même un projet de constit qui adopte

lui, la décentralisation (retour au pouvoir des seigneurs locaux au détriment du roi). Cette idée d'un mode de répartition du pouvoir à différents niveaux territoriaux a souvent été reprise, notamment par Tocqueville. Rousseau : l'intermédiaire Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est au carrefour des philosophies. Grandement influencé par les philosophes classiques, en particulier Hobbes, Locke et Montesquieu, il est aussi un précurseur de l'idée révolutionnaire. Il en résulte une philosophie

par quiconque. Jean Bodin : penseur politique de la fin du 16ème siècle, il a montré que la capacité de faire la loi était la prérogative de souveraineté par excellence, qui découle de manière logique de toutes les autres prérogatives de souveraineté : pouvoir de déclarer guerre et paix, pouvoir de lever l'impôt, pouvoir de rendre la justice en dernier ressort (=pouvoir prononcer le dernier jugement dans les litiges), pouvoir de nommer les agents publics de l'administration. Jean Bodin a montré qu'a

Droit constitutionnel – Cours de Jean-Claude Colliard L1 Droit, Groupe III, Premier semestre 2006-2007 Partie 1. Eléments de théorie constitutionnelle  7 Chapitre 1 : L’Etat, le Pouvoir, le Droit 8 Section 1 - L’Etat 8 §I. Théories sur l’origine de l’Etat 8 A. Les groupements 8 B. Les sociétés 8 C. L’Etat 8 §II. Les théories sur l’origine de l’Etat 8 A. Les théories du contrat 9 1. La théorie du contrat politique 9 2. La théorie du contrat social 9 B. Les théories du conflit

| | | | | |Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) est au carrefour des philosophies . Grandement influencé | | |par les philosophes classiques, en particulier Hobbes, Locke et Montesquieu (eux-mêmes | |

les grandes tendances de la vie politique française (2 h) Bibliographie générale : • • • • • • • • • • • • • Eric Agrikoliansky, Les partis politiques en France au XXème siècle, Paris, Armand Colin, Coll. Synthèse Histoire, 2000. Emmanuel Aubin, Jean-Philippe Lecomte, Introduction à la vie politique et éléments de sociologie politique, Paris, Gualino, 2004. Philippe Braud, La vie politique, Paris, PUF, collection « Que sais-je ? », 1989. Dominique Chagnollaud (dir.), La vie politique en France

et illimitée dans le corps des représentants ; ce n’est qu’une portion de la grande volonté commune nationale. 2° Les délégués ne l’exercent point comme un droit propre, c’est le droit d’autrui ; la volonté commune n’est là qu’en commission. » 4- Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Livre I, chap. 6 et Livre III, chap. XV. « La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n’est pas toujours éclairé. » « La souveraineté ne peut être représentée (…). Les députés

pouvaient assembler (sumballein) les deux morceaux1 ». Dans la Grèce antique, le « symbolon » était un morceau de poterie qui était brisé en deux et qu’on donnait à deux ambassadeurs de cités alliées pour se reconnaître. Le manifeste En 1886, le poète Jean Moréas (1856-1910) écrit un manifeste dans le Figaro littéraire qui énonce les principes de l’école symboliste : « [...] Ennemie de l’enseignement, la déclamation, la fausse sensibilité, la description objective, la poésie symbolique cherche à vêtir

Celle-ci s’est imposée très tôt, avec la volonté constante de limiter les pouvoirs de la Couronne. Les origines du parlementarisme les plus lointaines peuvent être datées de 1215 en Angleterre, avec l’instauration de la Grande Charte avec le Roi Jean Sans Terre, ancêtre d’une Constitution écrite. Cette charte crée le Conseil des vassaux du Roi (future Chambre des Lords), assemblée aristocratique se voyant octroyer des pouvoirs, notamment en matière financière. Jusqu’au XVIIème, l’Angleterre

surréalisme de 1945 avec une conclusion de 1957 (repris en Points Seuil en 1970). Ainsi quelques sondages dans les ouvrages d’historiens de l’histoire culturelle sont très instructifs. Parmi les définitions problématiques de l’intellectuel par Pascal Ory et Jean-François Sirinelli dans Les Intellectuels en France de l’affaire Dreyfus à nos jours (Armand Colin, 1992), il n’y a rien sur les surréalistes après 1945, ni en 1968. De même Pierre Enckell dans le chapitre « Esprit » « Le groupe surréaliste » du livre