Jean De La Bruyère Caractères De L Homme

saurait passer de la plus forte amitié qu'à un amour faible. (Jean de la Bruyère, Les Caractères, 1688). - Le raisonnement inductif Le raisonnement inductif suit le chemin inverse : on part d'un fait qu'on observe, et on remonte, par une suite d'affirmations vraisemblables, à une cause supposée. Ce raisonnement permet, notamment, à l'orateur de frapper son auditoire par le recours à un exemple. Exemple : D'où vient que cet homme, qui a perdu depuis peu de mois son fils unique, et qui, accablé

creux l’honnête homme ?Intro : Auteur  : Jean De La Bruyère est un moraliste écrivain classique français du 17ème siècle. Ayant été le précepteur du petit-fils du Grand Condé, LB a pu observer et étudier la cour et ses courtisans. Son œuvre la plus connue est Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle (publié en 1688) d’où est tiré l’extrait que nous allons étudier. Enjeu de l’œuvre : L.B présente ses Caractères comme

Jacquemin Paul1ère ADissertation OB 3 La littérature d’idée est un genre littéraire qui est au service de l’argumentation et représente tous les écrits et essais à portée philosophique ou politique. Il fut démocratisé à partir du XVIème siècle mais est fortement utilisé lors du siècle des Lumières, c’est-à-dire au XVIIIème siècle. La portée philosophique et politique que possède ce genre permet de dénoncer par la satire ou par d’autres moyens les mœurs de la société. C’est pourquoi ces

notons-le au passage, où son père n’avait pas accès »17. 13 14 17 « je mêlais ces trois lectures, et j’en étais si ému, que je ne contenais plus ce qu’elles mettaient en moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et je sortais comme un homme en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’une assez longue terrasse, en courant de toute ma force, jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convulsion. C’est là ce qui m’a donné cet air de philosophie, qu’on dit que je conserve encore, car

des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi latragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fablesdélivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent

celui des précieux, tous objets de moquerie chez Molière. L’honnête homme, homme social, poli et mesuré, est porteur des valeurs du classicisme. La visée de l’écrivain est souvent morale. Il faut plaire et instruire (« placere et docere »). Ainsi la tragédie se doit de purifier (catharsis) les passions ; la comédie corrige le vice des hommes ; les fables délivrent une leçon. Les moralistes, par leurs portraits (La Bruyère, Les Caractères, 1687) et leurs maximes (La Rochefoucauld, Maximes, 1664) participent

Boileau souligne le caractère extrême de l’inconstance de l’Homme : « Ce qu’un jour il abhorre, en l’autre il le souhaite ». L’Homme passe sans raison de la détestation à l’amour. L’image que Boileau donne de l’Homme est donc dévalorisante. Il accuse ainsi [= il met nettement en évidence], par l’exagération littéraire propre au genre de la satire, la faiblesse de la nature humaine et la vanité des prétentions de l’Homme. Texte 3 : Dans Les Caractères (1691), Jean de La Bruyère, auteur du XVIIème

car l'intérêt collectif passe avant l'intérêt individuel. « Cela n'a pas de nom », « la chose qui tombe dans le groupe n'a pas de nom » : l'utilisation de « cela » et de « chose », associé à la quadruple répétition de « pas de nom » insiste sur le caractère terrible et inhumain des sentences que le Roi est obligé de prononcer alors, et que Créon va devoir appliquer à Antigone, sa propre nièce, si elle persiste dans son attitude. Elle non plus n'aura alors « plus de nom ». Le Roi doit agir dans l'urgence

pas gardé ses cheveux poudrés, sa queue nouée d'un ruban, sa cravate de dentelle, son petit habit vert à basques, ses culottes mauves, ses longues guêtres de peau blanche et son épée au côté), puis pour améliorer son confort, qui s’est forgé un caractère, il s'instruit. Il lit des milliers de livres, entassant parmi les branches toute l'’’Encyclopédie’’ de Diderot et de d'Alembert, «au fur et à mesure qu'ils lui parvenaient par un libraire de Livourne». Il est en correspondance avec Rousseau et Voltaire

particulièrement au siècle des Lumières, notamment avec la publication de “L'Encyclopédie”. Pour transmettre leurs idées, certains écrivains préfèrent utiliser des personnages et des situations fictives. Ces auteurs ont alors “pris leur plume pour une épée” (Jean Paul Sartre, Les Mots, 1964) et ont utilisé la littérature comme un outil. Est-il réellement possible de dénoncer les travers de sa propre société en ayant recours à la fiction ? Il est vrai que le détour par l'Autre est un bon moyen pour dénoncer