Jean De La Bruyère Des Jugements

qui a pris au début du siècle la forme de poésies gaillardes ou burlesques qui désacralisaient sans façon la femme et l’amour. Si la poésie amoureuse de Malherbe recourt parfois à quelque formules pétrarquistes, on y entend souvent, selon les mots de Jean-Pierre Chauveau, « une rudesse bravache et virile », « protestation bourrue contre le féminisme de la tradition poétique ». Mais ce qui importe dans ces poèmes, n’est-ce pas la densité des formules et des rythmes qui faisaient dire à Baudelaire : «

aussi dans le rapport que l’auteur entretient avec son temps. Enfin nous verrons que le « vrai lecteur » dont il est ici question, est plus le professionnel de la lecture, le critique littéraire, et qu’il n’y a ni vraie ni fausse lecture. Pour La Bruyère, « Tout est dit et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des hommes et qui pensent. Comment pourrait-il y avoir dans ce cas une quelconque originalité possible. A la base du concept d’intertextualité, on trouve le concept de

met en valeur, en relief, en évidence, en lumière, …" ; "ce procédé suscite, provoque, fait naître, a pour effet de, transmet…". Composer la conclusion • Faites une rapide synthèse des conclusions auxquelles vous êtes arrivé. • Portez un jugement sur le texte et son intérêt littéraire. • Ouvrez des perspectives plus larges à partir de ce texte : influence du texte sur la postérité littéraire du texte, rapprochements avec d'autres extraits ou œuvres, avec d'autres arts (peinture, musique

Introduction « Jamais l’humanité n’a consommé autant de fiction que de nos jours »1 s’exclamait Jean-Marie Schaeffer. Depuis toujours, les œuvres de fiction de quelque nature qu’elles soient enchantent l’homme. Et le succès de la fiction va grandissant à mesure que les moyens « d’assouvir cette soif d’univers imaginaire » 2 se développent. Mais depuis Platon, la question de « Pourquoi la fiction ? » est retournée maintes fois dans la tête de bien des chercheurs. Une ébauche de réponse se trouve

quelques textes du manuel où se manifeste la lumineuse présence du divin, notamment les romans ayant trait à la légende du Graal, reproduits dans la section « Variations ». 2. Les trois portraits de Jean le Bon, Charles VII et François Ier Daté de la deuxième moitié du XIVe siècle, le portrait de Jean le Bon constitue le premier portrait connu au Nord des Alpes qui soit autonome et affranchi de tout contexte religieux ou cérémoniel. L’homme n’est plus ici, comme par le passé, une figure abstraite

courant spirituel exercera son influence jusqu’à la cour:  cf. : Marguerite de navarre. Cet état d’esprit conduit certains vers des positions de plus en plus nettes, rejoignant celle de la réforme. (rupture avec l’église de Rome) Ainsi, le français, Jean Calvin (1509-1564) développe des thèses proches de celles de l’allemand Luther. Elaboration d’une doctrine religieuse fondée sur une vision désespérée de l’homme et sur sa prédestination. Impossibilité de résister à la grâce divine et de trouver le

Pointe-Claire. Puis à Rivière-des-Prairies le 9 juillet, à Sault-au-Récollet le 16 juillet, à Saint-Anne-de-Bellevue le 23 juillet, à Lachine le 30 et à Saint-Laurent le 6 août. Présence Sulpicienne La compagnie de Saint Sulpice est fondé en 1645 par Jean-Jacques Olier en France. La création de cette compagnie s’inscrit dans le mouvement de restauration du catholicisme suite au concile de Trente qui avait recommandé la construction de séminaires. Une mission d’évangélisation et de zèle apostolique anime

de l’invention » et « père de la pensée abstraite ». On le surnomme le « cerveau froid » car il analyse, il raisonne et freine les pulsions du vieux cerveau chaud (d’où l’expression « prendre de la hauteur » ?). Il a une donc fonction régulatrice. Jean-Pierre Changeux l’appelle « le générateur de diversité » car il intègre l’évolution de l’environnement pour s’adapter. « L’homme n’est pas le seul animal à penser, mais il est le seul à penser qu’il n’est pas un animal. » Colette © Groupe Eyrolles

aristocrates cultivés qui achètent des livres, vont au théâtre, se réunissent pour discuter sur l'art, les idées nouvelles, la religion. Cette élite est peu nombreuse (un livre qui a du succès est tiré à 3 000 exemplaires, au maximum) mais son jugement est important pour les artistes. L'intérêt de ce public va vers la religion, l'éloquence (les beaux discours), l'histoire, les mythes de l'Antiquité, les voyages, les sciences... toutes sortes de choses. Pour répondre à ce goût, la production

après avoir perçu le sens global, en s’aidant des moyens d’expression qui traduisent la vision particulière de l’auteur. - développer notre sensibilité en écoutant la musique de chaque écrivain, en rêvant avec l’auteur. - affiner nos capacités de jugement (savoir critiquer, savoir admirer). - développer notre propre vocabulaire, notre style, bref apprendre à écrire (ce qui pour Boileau revenait à l’imitation des Anciens, c’est-à-dire de l’antiquité). - mieux vivre, tout simplement (ne riez pas