Jean Rousset Forme Et Signification

collège, et n’a donc rien pour surprendre les professeurs. À travers cette étude, il ne s’agit pas seulement de connaître un « genre » et d’en cerner les spécificités, mais ce faisant d’éveiller à une dimension du langage que le poétique, quelque forme qu’il prenne – vers ou prose – donne à considérer avec une particulière intensité : « L’objectif est de faire percevoir aux élèves la liaison intime entre le travail de la langue, une vision singulière du monde et l’expression des émotions », rappelle

religion, philosophes et même romanciers ne cessaient de le dénigrer et de le condamner. Cette situation paradoxale du genre romanesque (mépris et condamnation, d’une part, progrès et succès, de l’autre) a été formulée par Jean Erhard en ces termes : « Ce genre décrié, ce genre honteux se porte bien, et même de mieux en mieux. » (Le XVIII ème siècle). 4 Mme de Graffigny, Lettres d’une Péruvienne (1747) Soulignons dans cette phrase la dichotomie entre, dʹune part

eux ont acquis une grande influence et une notoriété incontestable, comme Jacques Rivière, Jean PAULHAN, Robert KEMP, Emile HENRIOT, Albert THIBAUDET ou LEAUTAUD. Parallèlement à cette critique professionnelle souvent liée au journalisme, l’enseignement supérieur des Lettres depuis le début du XIXe siècle n’a cessé d’affirmer sa fonction critique, imposant à l’attention de la vie littéraire une autre forme de critique, la critique universitaire. Elle débute avec La Harpe, dès la fin du XVIIIe à l’Athénée

HISTOIRE DES IDEES PROFESSEURE SOUAD REGRAGUIObjectifs du Module  1. Avoir une Culture générale sur la Littérature française du XVII et XVIII siècle  1.1 Aperçu sur l’histoire de la littérature française:  1.1.1 Les mouvements de la LF  1.1.2 Les idées de LF  1.1.3 Les productions artistiques de la LF  2. Acquérir des compétences fondamentales permettant la connaissance des différents contextes des texte étudiésPlan  Introduction  Le siècle des Lumières 1750- 1800 ( XVIII)  Le mouvement

rattachant nos trois œuvres (La Tempête de Shakespeare, La vie est un songe de Calderon et L'Illusion comique de Corneille) au mouvement Baroque et avant de s'attarder sur l'art baroque. Baroque vient de barrocco, adjectif portugais signifiant «perle de forme irrégulière». Au départ, le terme n’est applicable que pour les arts figuratifs. Le baroque est l’art du mouvement. C’est une esthétique, une vision du monde, un comportement, une manière de réagir à une crise. Le baroque est d’abord un terme négatif

invite à ne pas rechercher cette différence au niveau de la forme, où toute distinction semble abolie, mais à un niveau plus profond : les ambitions respectives des deux genres. Non pas tant la présence ou l’absence de la moralité explicite (d’ailleurs plusieurs Contes affichent une structure homologue à celle des Fables, avec une « moralité » qui précède ou suit le récit, et les Fables peuvent très bien se passer d’expliciter leur signification, quand celle-ci est aisée à suppléer), plutôt leur rapport

théâtrale toute cette misère métaphysique, de sublimer ce malheur invisible en lui donnant paradoxalement, une littéralité et une sorte d’hypervisibilité sur la scène. Adamov a d’ailleurs rendu compte de cette alchimie à la faveur de laquelle les Jean Genet, ©Roger Parry Harold Pinter, ©Gemma Levine 7 DOSSIER D’ACCOMPAGNEMENT Fin de partie ●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●●● questions existentielles les plus abstraites prennent des contours théâtraux fermes et concrets : « Une pièce de

signale la tendance de inexactemcnt les noms propres. Mais nous voulons offrir Wl suggestive: Mérimée, qui connait l'espagnol, préfere le mot « nt « quelle pagaille ! ►►, en fran~ais) qui dénote déj3 le caractCre de :6 Les éditeurs de Mérimée. Jean Mallion et Pierre Salomen émettc ils reconnaissent que la description de l'auteur fait penser ¡\ plw MARTA GINÉ-JANER Jte par une préface ou introduction daos laque· qu'historien scrupuleux, veut mettre de l'ordre dans !e de la place de la légende

tension entre la moralité de ce qui est représenté dans l’œuvre romanesque et la valeur morale en soi de l’œuvre atteint alors son paroxysme. Les uns dénoncent la « glorification de l’adultère » tandis que les autres saluent la représentation sous une forme nouvelle jusqu’alors. Et le tribunal –en acquittant Flaubert- ainsi que la postérité littéraire, critique et artistique confirmeront le primat de la « découverte de l’existence » (dans l’ensemble de ses acceptions) sur le conformisme moral du contenu

critique littéraire. Dans la vision de Romul Munteanu, « la critique littéraire est née de la nécessité dapprécier lœuvre en elle-même, du besoin impérieux de distinguer un texte littéraire en ce quil a de spécifique de tout autre type décriture. La signification initiale du terme est de nature à exprimer ce rôle de directeur de conscience de la littérature que la critique a été appelée à jouer dès le début, rôle qui a subi tant de métamorphoses au cours de lhistoire. […] Tout dictionnaire explicatif montre